{"query": "Atteint par le covid-19, l’artiste camerounais Manu Dibango est mort mardi matin des suites de la maladie, à l’âge de 86 ans. La famille du chanteur et saxophoniste a annoncé,…\n\nCoronavirus : le musicien et chanteur camerounais Manu Dibango est décédé\n\nAtteint par le covid-19, l’artiste camerounais Manu Dibango est mort mardi matin des suites de la maladie, à l’âge de 86 ans.\n\nLa famille du chanteur et saxophoniste a annoncé, mardi 24 mars, son décès des suites du Covid-19, la maladie provoquée par le coronavirus. » « Chers parents, chers amis, chers fans, une voix s’élève au lointain… c’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du covid 19 », a déclaré Thierry Durepaire, gérant des éditions musicales de l’artiste camerounais.\n\nLe 18 mars, la contamination de l’artiste avait été annoncée sur sa page Facebook. « Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible », indique la famille dans son communiqué.\n\nManu Dibango, saxophoniste et légende de l’afro-jazz, auteur d’un des plus grands tubes planétaires de la musique world, « Soul Makossa » (1972), est la deuxième célébrité à décéder des suites d’une contamination au Coronavirus après Aurlus Mabélé. « Il est décédé au petit matin, dans un hôpital de la région parisienne », a indiqué M. Durepaire à l’AFP.", "pos": ["L'Afrique pleure Manu Dibango, victime du coronavirus (Autre presse) [ALomé] - 25/03/2020 En l'espace de quelques jours, deux piliers de la musique du continent, Manu Dibango et Aurlus Mabélé, sont morts des suites du Coronavirus (Covid-19). La mort de l'icône camerounaise du Jazz, Emmanuel N'Djoké Dibango, plus connu sous Manu Dibango, et celle de la légende congolaise du soukouss, (...) ... lisez l'article dans ALomé\n\nTweeter\n\nLe Togo dans les journaux africains\n\nTogo : Faure Gnassingbé, 15 ans d’impéritie « Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la Santé ? » (Socrate) Quand on a de la vision pour son pays, quand on l’aime véritablement, on (...) 27avril 24/03/2020\n\nSécurité alimentaire : l’ANSAT ouvre les opérations de vente des produits céréaliers Ouverture des opérations de vente des produits céréaliers par l’ANSAT au Togo Cet article Sécurité alimentaire : l’ANSAT ouvre les opérations de vente (...) La voix de la nation 24/03/2020\n\nGabon : Encore une attaque pirate au large de Libreville L'entreprise de transport maritime MSC rapporte qu'un de ses bateaux dénommé ''TALIA'' aurait été attaqué dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 (...) Infos Gabon 24/03/2020\n\nCoronavirus/Bilan ce 25 mars 2020: La flèche reste ascendante, trois nouveaux cas portent le nombre d'infectés à 23 (...) De 20 cas hier mardi dont un guéri et 19 cas actifs, le curseur a encore bougé ces dernières 24 heures. Ainsi, selon les chiffres du gouvernement, (...) ALomé 25/03/2020\n\nDes Togolais testés positifs au Liban 304 personnes sont atteintes du coronavirus au Liban. La population a été placée en confinement total depuis plusieurs (...) République Togolaise 25/03/2020"], "neg": ["Le confinement pour éviter la propagation du Covid-19, les habitants du quartier Hitimahana en ont entendu parler. Et la police municipale fait régulièrement des rondes pour faire de la sensibilisation, mais difficile de rester chez soi alors qu’ici tout se passe à l’extérieur en journée.\n\n« Rien que chez moi, nous sommes plus de 10, sans compter les mootua. On a tellement l’habitude que nos enfants jouent entre eux, on n’arrive pas à faire autrement. Les mutoi sont venus faire de la prévention deux fois, ils ont dit aux jeunes de ne plus jouer au ballon ensemble… J’ai juste un fils qui travaille. On se cotise entre nous parce que moi, je n’ai rien à part mes allocations. Cela coûte cher 10 personnes à nourrir, et le ma’a a augmenté ! (…) C’est dur pour nous. Heureusement que mes parents ont la retraite. J’ai 7 000 Fcfp d’allocations, mon mari est décédé… On galère. On nous a proposé d’aller dans les maisons en haut, mais on ne peut rien payer. Il va falloir régler le courant, la poubelle, l’eau… Comment on va faire pour avoir encore des sous pour le ma’a ? Ici on ne paie rien à part le ma’a et l’essence pour le groupe électrogène qu’on partage » nous dit Margareth Trakohau.\n\nDans ce quartier de Mahina, tout le monde vit en collectivité, il est donc difficile de s’isoler chez soi et de changer ses habitudes. « Je ne change pas mon quotidien. Je me baigne à la rivière, je mange mon poisson… Le virus ne nous a pas encore touchés, on ne se sent pas concernés tant qu’on n’a pas de malades chez nous » confie Justine Tahia.\n\n(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)\n\n(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)\n\nSi le Covid-19 inquiète les habitants du quartier, le danger leur paraît encore lointain… « Je m’inquiète pour les enfants de notre quartier. Si l’un d’eux l’attrape, il va refiler la maladie à tout le monde. On n’arrive pas à les garder isolés. Ils vont chercher les copains, les copines. Je gronde mes enfants pour qu’ils restent à la maison, mais ils ne m’écoutent pas. Pour le moment, je travaille. Mais je ne sais pas quand on va me payer, ni combien de temps. Je suis inquiet. Toute la famille compte sur moi » déclare Tiurai Trakohau.\n\n« On n’a pas l’habitude d’avoir des règles et des contraintes aussi dures que ça. On doit être entre 150 et 200 personnes à habiter toutes ensemble ici. Alors si l’un d’entre nous tombe malade, tout le monde va l’attraper ! Avec ma famille, on se met des règles, mais c’est compliqué de dire aux enfants de ne pas jouer avec les autres. Les enfants, ça veut jouer ! Ils ne comprennent pas pourquoi eux restent dedans et pas les autres. Les mutoi viennent régulièrement nous voir pour nous rappeler les règles. Mais on a tellement l’habitude de la liberté… Le coronavirus m’inquiète, mais on ne se rend pas compte tant que ça n’a pas pris une plus grande ampleur » ajoute un autre habitant.\n\nLe coût de la vie et la nourriture sont les premières préoccupations pour ces habitants qui vivent, pour la plupart, de la pêche.", "En raison de la pandémie de coronavirus, le secteur du transport aérien dans le monde traverse une crise sans précédent. Brussels Airlines a annoncé une nouvelle mesure.\n\nPar La rédaction avec Belga et AFP\n\nBrussels Airlines a annoncé la suppression de huit destinations jusqu’au 31 mars 2021. Ces huit villes sont Séville, Valence, Bristol, Hanovre, Moscou, Billund, Marrakech et Santorin.\n\nEn raison de la pandémie de coronavirus, le secteur du transport aérien dans le monde traverse une crise sans précédent, clouant au sol des centaines d’avions et forçant l’arrêt quasi-total des opérations passager.\n\nLe groupe aéronautique allemand Lufthansa, maison-mère de Brussels Airlines, s’attend à une baisse significative du trafic aérien après la crise du coronavirus. Le conseil d’administration de Lufthansa a décidé, mardi, de prendre des mesures globales pour réduire la capacité des vols à long terme.\n\nLa restructuration chez Brussels Airlines sera « intensifiée » tout comme chez Austrian Airlines, une autre filiale. Les opérations de vols sont suspendues chez Germanwings, la filiale allemande low-cost.", "SPORTS – La majorité des activités sportives de la planète ont été suspendues en raison de la pandémie de coronavirus. Si l’incertitude plane encore quant à la tenue des Jeux paralympiques qui doivent se dérouler du 25 août au 6 septembre, à Tokyo, au Japon, le Canada a décidé qu’il n’enverrait pas ses athlètes au cours de l’été 2020.\n\nLe Comité olympique canadien et le Comité paralympique canadien en ont fait l’annonce le 22 mars, en soirée.\n\n«Cette décision ne relève pas uniquement de la santé des athlètes, c’est une question de santé publique, indique le Comité olympique canadien, par voie de communiqué. Dans le contexte actuel de la COVID-19 et des risques qui y sont associés, il n’est pas sain pour nos athlètes ni pour la santé et la sécurité de leurs familles et de la population canadienne en général de poursuivre l’entraînement en préparation pour ces Jeux. Cela irait même à l’encontre des avis de santé publique que nous demandons à tous les Canadiens de suivre.»\n\nJusqu’à ce que cette nouvelle tombe, Alexandre et Ilana Dupont, deux coureurs en fauteuil roulant de Saint-Georges-de-Clarenceville, continuaient de s’entraîner, sans savoir s’ils auraient l’opportunité de s’y rendre.\n\n«On n’en sait pas plus que vous, expliquait M. Dupont quelques jours avant cette annonce. Ça va mal à la shop! Toutes nos épreuves de qualification ont été annulées.»\n\nParmi ces épreuves, on compte un camp d’entraînement qui devait se tenir à Daytona, aux États-Unis, à la mi-mars, ainsi que deux importantes compétitions qui devaient se dérouler en avril, à Phoenix, en Arizona, et à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Tous ces événements ont été annulés.\n\nC’est important les Jeux, mais la vie aussi! -Alexandre Dupont\n\n«Au mois de janvier, on avait un camp d’entraînement et une compétition en Australie, mais ç’a avait été annulé parce que le continent brûlait, rappelle M. Dupont. Notre plus grosse compétition devait avoir lieu en Suisse, au mois de mai, et elle vient d’être annulée.»\n\nEntraînement\n\nAlexandre et Ilana Dupont possède tout l’équipement nécessaire pour s’entraîner à la maison. Ils poursuivaient leur programme d’entraînement, en attendant une décision à savoir si les Jeux allaient être reportés ou même annulés.\n\n«On est chanceux parce qu’on a un gym dans notre sous-sol, explique l’athlète. Notre entraînement n’a pas changé. La plupart des autres athlètes s’entraînaient dans les gyms et au centre d’entraînement national, à Montréal. Maintenant que ces endroits sont fermés, tout le monde est pris chez eux et ils lèvent des cannes de bines.»\n\n«Tout le monde est dans le même bateau, partout dans le monde, ajoute M. Dupont. Moi aussi je veux y aller aux Jeux, mais il faut en revenir. J’aime ça aller vite et tourner en rond sur une piste, mais pas à tout prix.»\n\n«Bravo Canada… parfois, il faut [se démarquer] et être le premier à prendre une décision incroyablement difficile. Aussi dur que ce soit, je suis tout à fait d’accord avec cette décision», a commenté Ilana Dupont sur sa page Facebook, au lendemain de la décision prise par le Comité olympique canadien.", "5 nouveaux cas de coronavirus ont été confirmés en Charente-Maritime. Un couple en lien avec un cas recensé en Occitanie et trois personnes en contact avec autre patient infecté déjà connu précise l'Agence Régionale de Santé.\n\n5 nouvelles personnes infectées par le coronavirus en Charente-Maritime ce week-end. L'origine de leur contamination est connue. Il y a un couple en lien avec un cas identifié en Occitanie et trois personnes qui ont fréquenté un patient infecté déjà connu de l'Agence Régionale de Santé. L'ARS qui ne précise pas l'état de santé de ces cinq malades ni s'ils ont dû être hospitalisés.\n\nEn tout, 13 nouveaux cas de Coronavirus Covid-19 ont été confirmés ce week-end en Nouvelle-Aquitaine. Cinq en Charente-Maritime donc mais aussi cinq dans le Lot-et-Garonne, un dans la Vienne, un en Corrèze et un en Gironde. Des cas identifiés grâce au suivi médical assuré par l'Agence Régionale de Santé auprès des proches de cas déjà connus.\n\nCela porte à 29 le nombre de cas confirmés dans la région. \"On observe une forte augmentation du nombre cas confirmés ces dernières 24h.\" affirme l'ARS.", "À Pontoise (Val-d’Oise), depuis la parution de notre article évoquant l’inquiétude de Solveig Hurard, conseillère municipale d’opposition (Pontoise à Gauche Vraiment), de voir une découverte archéologique bloquer le chantier du futur parking souterrain du centre-ville, la rumeur continue de s’étendre.\n\nCelle-ci évoque la découverte d’un pont-levis, voir d’un corps humain, dans les sous-sols du Jardin de la Ville.\n\nLire aussi : Val-d’Oise. L’ombre d’une découverte archéologique plane sur le parking souterrain de Pontoise\n\n« Je n’arrête pas de recevoir des appels d’habitants inquiets. Je dois les rassurer un par un : aucune pile de pont-levis, ni pont, ni cadavre, n’a été déterré pour l’instant. Le chantier est donc bien maintenu. Il n’a jamais été interrompu », confie Philippe Houillon, le maire (LR) de Pontoise.\n\nNée sur les réseaux sociaux, la rumeur aurait été propagée, entre autres, par des internautes qui auraient mal interprété (ou pas lu du tout) notre précédent article. Dans les faits : jusqu’ici tout va bien…"], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "« La continuité pédagogique », voilà le mot d'ordre de l'Éducation nationale à l'heure où des milliers d'élèves sont privés de cours pour lutter contre la propagation du coronavirus. Pour assurer cette mission et proposer le meilleur suivi possible aux enfants confinés, un dispositif robuste a été mis en place. Un professeur qui dialogue de chez lui avec ses élèves, connectés depuis leur domicile sur une même plateforme via un téléphone ou un ordinateur : le dispositif, piloté par le Cned (Centre national d'enseignement à distance), opérateur de l'Éducation nationale, est à la disposition des établissements dont la fermeture temporaire a été décidée, comme dans l'Oise ou le Morbihan (où 10 écoles et 7 collèges et lycées ont été fermés par arrêté préfectoral, privant 5 700 élèves de cours).\n\nLire aussi Coronavirus : 130 personnes contaminées en France\n\nLes professeurs, qui ont pour mission d'assurer cette « continuité pédagogique », vont pouvoir utiliser les « solutions techniques » déployées par le Cned, a détaillé lundi Édouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco) et numéro deux du ministère, lors d'un point de presse. Deux volets sont mis à la disposition des élèves : outre la possibilité de participer à une « classe virtuelle », ils ont aussi accès à des ressources pédagogiques en ligne pour continuer d'avancer dans les programmes scolaires. Environ trois ou quatre heures d'activités sont proposées chaque jour aux élèves dans des matières différentes.\n\nUn dispositif déjà utilisé pour les élèves des lycées français en Chine\n\n« L'idée est de pouvoir faire un mix entre le travail en autonomie et le travail accompagné », a souligné M. Geffray. En France, les premières « classes virtuelles » ont ouvert ce lundi matin dans l'Oise, l'un des foyers du virus en France. Dans ce département, 44 écoles maternelles, 43 écoles élémentaires, 12 collèges et 8 lycées, représentant environ 27 000 élèves, ont dû fermer. Cet outil, baptisé Ma classe à la maison, est déjà utilisé par plus de 2 000 élèves de lycées français en Chine depuis quelques semaines.\n\nLire aussi Coronavirus : y a-t-il eu des ratés sur la base aérienne de Creil ?\n\nIl s'agit d'un système « extrêmement robuste », selon le directeur général de l'opérateur, Michel Reverchon-Billot, puisque 6 millions de connexions sont possibles en même temps. La plateforme est d'ailleurs accessible de la grande section de maternelle à la classe de terminale. Chaque jour, les élèves peuvent avoir accès à quatre heures de contenus parmi les multiples matières et activités proposées. Une fois connectés, les écoliers, collégiens et lycéens peuvent passer un « test diagnostique », avant de choisir un parcours adapté aux résultats et à leur niveau. « Chaque séance de travail dure environ une heure », précise Michel Reverchon-Billot.\n\nAucun « traçage » des élèves\n\nLe directeur général de l'enseignement scolaire précise néanmoins qu'il n'est pas question de « tracer » les élèves. « Cette plateforme doit rester un service et dépend entièrement des professeurs », explique Édouard Geffray. S'ils peuvent discuter en direct avec leurs élèves et qu'ils ont pour objectif de s'assurer que ces derniers poursuivent leurs apprentissages de manière régulière, les professeurs ne peuvent donc pas imposer le suivi de leurs cours en ligne.\n\nLire aussi Les épreuves du bac vont-elles être délocalisées ?\n\nLa plateforme ne propose pas non plus des cours à horaires fixes, pour des questions de concentration et de rapport aux écrans. « Je ne suis pas sûr qu'en primaire on veuille dire aux enfants \"branchez-vous de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30\" », précise Édouard Geffray. En cas d'examen, si un élève est empêché de se rendre à une convocation, par exemple pour une épreuve de contrôle continu du bac, il lui sera proposé de la repasser ultérieurement « dans les mêmes conditions ».", "pos": ["Dans l'Oise et le Morbihan, de nombreux établissements ont été contraints de fermer leurs portes en raison de plusieurs cas de coronavirus confirmés dans leur commune. Des milliers d'élèves vont devoir suivre des cours à distance, sur une plateforme en ligne.\n\nLes plus jeunes devront être accompagnés d'un adulte pour utiliser la plateforme. © AFP / Rainer Holz / Image Source\n\nLe ministère de l’Éducation nationale et le Centre national d'enseignement à distance (Cned) ont mis en place un dispositif pour les enfants empêchés de venir en classe, soit parce que leur établissement est fermé en raison des risques de contagion du virus, soit parce qu'ils présentent des symptômes de maladie et font l’objet de confinement.\n\n\"Les élèves continuent à apprendre, mais chez eux, via ce que leur professeur leur envoie par messagerie, sur l'espace numérique de travail [ENT, ndlr], ou bien encore via la plateforme du Cned\", explique Edouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire.\n\nUne plateforme en ligne\n\nLa plateforme \"Ma classe à la maison\" contient des ressources pédagogiques qui correspondent aux éléments du programme du premier et du deuxième trimestres et se déploient sur quatre semaines. Cinq jours par semaine, un programme correspondant à trois ou quatre heures de travail et réparti en plusieurs séances sera proposé aux élèves. Ils passeront au préalable un quiz afin que l’interface évalue leur niveau.\n\nUn exercice d'anglais niveau CM2 sur la plateforme en ligne. / Capture d'écran / Cned\n\n\"C'est une plateforme d'apprentissage qui permet soit de réviser ce qu'on a déjà vu, soit d'apprendre des choses nouvelles avec des parcours pédagogiques complètement adaptés\", détaille Edouard Geffray, directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco).\n\nUne classe virtuelle\n\nÀ côté de ces activités en autonomie, \"une continuité du lien humain sera assurée via un dispositif de classe virtuelle\", précise Edouard Geffray. Ces classes virtuelles prendront la forme de visioconférences. Elles sont créées par les professeurs et un lien est envoyé aux élèves pour qu’ils s’y connectent. Des contenus de tous types peuvent y être partagés (audio, vidéo, tableau blanc sur lequel l’élève ou le professeur peut intégrer des formes etc.).\n\nConcrètement, ces classes virtuelles \"permettent aux professeurs et aux élèves d’interagir comme dans une classe, sauf que c'est par écrans interposés. L'élève peut compléter un tableau en direct, répondre à ses camarades, lever le doigt, poser une question, travailler sur un document etc., décrit Edouard Geffray, cela permet d'interroger l'élève en direct et de voir s'il a compris tel raisonnement et comment il répond\". L’élève peut demander la parole à son enseignant qui lui ouvre son micro.\n\nPour ce qui est de l'organisation de ces classes, ce sera au chef d'établissement de les planifier \"pour faire en sorte que le professeur de français et le professeur de mathématiques n'ouvrent pas tous les deux la classe virtuelle au même moment\", précise le directeur général.\n\nQui peut y accéder ?\n\nCette plateforme dispose de contenus pour les élèves, de la grande section jusqu'au bac de filière générale ou technologique, situés dans des départements où des foyers d’épidémie ont été repérés, provoquant la fermeture des écoles et des établissements. Pour les plus petits, scolarisés en début de primaire, il faut une présence parentale pour les accompagner. \"Mais pour les plus grands, on est vraiment sur du travail en autonomie, avec ensuite l'interaction avec le professeur, y compris via la classe virtuelle\", poursuit-il.\n\nDans l'Oise, environ 27 000 élèves sont concernés et ont accès à la plateforme en ligne depuis lundi. Les 9 000 élèves concernés dans le Morbihan y ont accès depuis mardi. \"Il y a moyen d'avoir 6 millions de connexions simultanées sur la plateforme\", informe Edouard Geffray, sachant que la France comptabilise 12 millions d’élèves de la maternelle au lycée.\n\nÀ l'avenir, il annonce que \"tout élève en France qui se trouverait un jour dans cette situation où son établissement est fermé pourra avoir accès à cette plateforme en direct\". \"Si ça devait prendre des proportions plus importantes, on serait capable de déclencher de l'enseignement à distance massif \", a d'ailleurs garantit le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, au micro de France Inter.\n\nComment se connecter ?\n\nLa plateforme est accessible gratuitement sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone. C’est le directeur d’école ou le chef d’établissement qui communiquera l’adresse et les modalités d’inscription aux élèves pour se connecter. Chaque élève aura son propre compte, associé à une adresse mail et un mot de passe.\n\nPage de connexion à la plateforme \"Ma classe à la maison\". / Capture d'\"cran / Cned\n\nEst-ce obligatoire ?\n\n\"C'est la responsabilité de l'enseignement d'assurer la continuité pédagogique et de veiller à ce que ses élèves suivent le programme et des enseignements proposés\", assure Michel Reverchon-Billot, directeur général du Cned. Autrement dit, ça n'est pas obligatoire, d'autant que certains élèves peuvent ne pas disposer d'un ordinateur ou d'internet, et certains parents peuvent avoir des difficultés à accompagner leurs jeunes enfants. Mais les professeurs seront sans doute vigilants sur la participation des élèves qui sont en mesure de suivre les cours.\n\nEncore faudra-t-il qu'ils soient formés au fonctionnement de cette plateforme et de la classe virtuelle. Pour prendre en main cet outil, les enseignants bénéficieront de documents d’accompagnement, ainsi que d’une formation à distance sur les aspects techniques et pédagogiques. \"On a mis en place des tutoriels (...) pour comprendre comment ça fonctionne sur le plan technique et pédagogique, puisque la relation est un peu différence\", développe Michel Reverchon-Billot.\n\nCe dispositif est-il nouveau ?\n\nCette plateforme n'est pas nouvelle. \"Ça fait plus d'un mois que l'on travaille sur ce sujet, dans une logique de préparation à une situation qui pourrait évoluer\", indique Gabriel Attal au micro de France Info. Des cours à distance qui ont d'ailleurs déjà \"un peu commencé\", selon le secrétaire d'État, puisque \"dans certains pays étrangers, des élèves des lycées français qui ne peuvent pas se rendre au lycée suivent leurs cours à domicile\". En Chine, environ 2 000 élèves d'établissements français en bénéficient déjà.\n\nDe plus, \"au Cned nous avons les contenus puisque nous scolarisons des élèves de la grande section jusqu'à la terminale\", explique Michel Reverchon-Billot, qui se veut rassurant : \"On a plutôt des retours des chefs d'établissement des enseignements très satisfaits de pouvoir s'appuyer sur ce dispositif\"."], "neg": ["Il a de nouveau riposté. Fidèle à cette tactique qui lui vaut, à chaque fois, de raviver les braises de la colère, Emmanuel Macron a dénoncé devant les journalistes, jeudi, à son retour d’Israël, les «discours politiques extraordinairement coupables» de certains de ses opposants. Une charge dirigée largement contre la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon. «Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée», a-t-il lâché. Le leader de La France insoumise a aussitôt dénoncé cette nouvelle attaque.\n\nLire aussi notre ancien éditorial (19.01.20): Macron et les icebergs français\n\nPlus controversée encore, en cette période de convulsions sociales, les mots du chef de l’Etat sur ceux qui dénoncent sa façon de gouverner: «Mais allez en dictature! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France, c’est cela, essayez la dictature et vous verrez! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental: le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre.» Difficile de croire, après cette salve, que les invectives politiques vont retomber.", "On en sait un peu sur le coût des tests de diagnostic effectués par l'Institut Pasteur de Dakar dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus.\n\nRecevant des journalistes à l'IPD ce mardi 19 mai, le Dr Amadou Alpha Sall a révélé qu'un test coûte environ 50.000 francs.\n\nSi on sait que 32.723 prélèvements ont été examinés à l’Institut Pasteur depuis le 26 février, le coût global affiche 1 636 150 000 francs.\n\nComme dit dans le communiqué d’hier, l’Institut Pasteur de Dakar précise que cette activité est menée dans le cadre de la mission de santé publique de l’IPD sans aucune facturation en contrepartie.", "L'Américain Robert Levinson, agent du FBI à la retraite disparu dans des circonstances mystérieuses en 2007 en Iran, est \"mort alors qu'il était détenu\" par les autorités iraniennes, a annoncé mercredi sa famille.\n\nLe président des Etats-Unis Donald Trump n'a pas formellement confirmé son décès, mais a laissé entendre qu'il était probable.\n\n\"Ils ne nous ont pas dit qu'il était mort, mais beaucoup de gens pensent que c'est le cas\", a-t-il affirmé, se disant \"désolé\".\n\nIl a reconnu que les informations n'étaient \"pas encourageantes\". \"Il était malade depuis des années\", a-t-il aussi souligné, parlant de lui au passé et reconnaissant avoir échoué à le ramener aux Etats-Unis.\n\n\"Nous avons récemment reçu des informations de la part de responsables américains qui les ont conduit, ainsi que nous, à conclure que notre merveilleux mari et père est mort alors qu'il était détenu par les autorités iraniennes\", avait auparavant déclaré la famille dans un communiqué.\n\nSans être en mesure de donner les causes ni la date du décès de celui qui a souvent été présenté comme l'otage le plus ancien de l'histoire américaine, la famille a seulement estimé qu'il était survenu avant l'épidémie de Covid-19.\n\n\"Nous n'oublierons pas Bob et soutiendrons tout ce qui sera entrepris pour traduire en justice les responsables de ce crime affreux\", a réagi dans un communiqué l'Association des agents du FBI, adressant ses \"sincères condoléances\" à la famille.\n\nLe décès de Robert Levinson, s'il est confirmé officiellement, risque d'envenimer plus encore les relations déjà extrêmement tendues entre les Etats-Unis et la République islamique.\n\nLe sénateur républicain Marco Rubio a ainsi appelé l'administration Trump à \"tenir le régime néfaste\" de Téhéran \"pour responsable\". Son collègue démocrate Bob Menendez a aussi jugé les autorités iraniennes \"pleinement responsables de la disparition et de la mort de Bob Levinson\".\n\n- Mission pour la CIA? -\n\nLa semaine dernière, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait réclamé à Téhéran de \"libérer immédiatement\" tous les ressortissants américains face à la menace du coronavirus dans ses prisons.\n\n\"Nous demandons également au régime d'honorer son engagement à travailler avec les Etats-Unis pour parvenir au retour de Robert Levinson\", avait-il notamment insisté.\n\nL'administration de Donald Trump, qui a fait de la libération de ses ressortissants \"otages\" ou \"injustement détenus\" à l'étranger une priorité, avait plusieurs fois affiché sa détermination à \"localiser\" Bob Levinson pour qu'il \"puisse rentrer\".\n\nAuparavant, début 2016, l'administration précédente de Barack Obama avait affirmé qu'elle pensait que Robert Levinson n'était plus en Iran.\n\nUne récompense de cinq millions de dollars avait été annoncée pour toute information qui aurait pu conduire à sa localisation et à son retour aux Etats-Unis.\n\n\"Il est impossible de décrire notre chagrin\", a dit sa famille, qui avait plusieurs fois alerté sur le diabète et l'hypertension dont souffrait ce père de sept enfants, qui aurait eu 72 ans ce mois-ci.\n\n\"Sans les actes cruels et sans coeur du régime iranien, Robert Levinson serait en vie et à la maison avec nous aujourd'hui\", a-t-elle ajouté, soulignant avoir \"attendu des réponses durant 13 ans\", sans aucun contact.\n\nElle a aussi accusé les autorités iraniennes d'avoir \"menti au monde pendant tout ce temps\" en assurant ne pas savoir ce qui était arrivé à cet ex-agent du FBI.\n\nLes responsables iraniens avaient plusieurs fois affirmé qu'il avait quitté le pays et qu'ils ne disposaient d'aucune information à son sujet.\n\nUne image de lui barbu, enchaîné et portant une tenue de prisonier orange avait été rendue publique début 2013 et remontait vraisemblablement à deux ans plus tôt, sans que l'on sache dans quelles circonstances, où et par qui elle avait été prise.\n\n\"Ils ont enlevé un ressortissant étranger et l'ont privé de ses droits fondamentaux, son sang est sur leurs mains\", a accusé la famille, s'en prenant également à \"ceux qui, au sein du gouvernement américain, l'ont abandonné pendant tant d'années\".\n\nElle a néanmoins remercié le président Trump pour ses efforts.\n\nWashington a toujours affirmé que Bob Levinson n'oeuvrait pas pour le gouvernement américain au moment de sa disparition en mars 2017, sur l'île de Kish, dans le Golfe. Il était alors déjà retraité du FBI depuis une dizaine d'années.\n\nMais selon le Washington Post, il travaillait pour la CIA et devait rencontrer un informateur au sujet du programme nucléaire iranien.", "Deux Matanais, Hélène Gagnon et Clarence Bouffard, font partie de la centaine de Canadiens, principalement des Québécois, coincés en Équateur.\n\nLes deux ont une santé fragile et ont entamé en vain diverses démarches depuis la mi-mars pour rentrer au pays. D'autres voyageurs dont plusieurs retraités originaires de la Gaspésie, de la Mauricie, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de Québec et de Montréal, sont dans cette situation.\n\nHélène Gagnon et Clarence Bouffard, tous deux âgés de plus de 70 ans, s’étaient installés pour passer une partie de l’hiver sur la côte ouest de l’Équateur, dans un complexe résidentiel, Mirador San José, qui appartient à des intérêts canadiens.\n\nLes Matanais ont joué de malchance.\n\nRetour perturbé par la COVID-19\n\nC’était leur deuxième voyage en Équateur. Le site de vacances où ils se sont installés, dans la province de Manabi, a subi une longue panne d’électricité de trois semaines et a aussi manqué d’eau. Exaspéré, le couple avait devancé son retour de trois semaines.\n\nIls devaient rentrer au pays le 17 mars, mais les obstacles se sont multipliés avec les mesures mises en place par l’Équateur pour contrer la propagation de la COVID-19.\n\nLe pays a interdit la circulation entre les provinces et fermé ses frontières le 16 mars à 23 h 59.\n\nLe vol que le couple devait prendre entre Guayaquil et Panama a été annulé. Depuis ce temps, on a réessayé de partir, mais les vols partent de Quito, et c’est à environ huit à neuf heures de trajet en auto , explique Hélène Gagnon.\n\nCirculation limitée\n\nDeux vols d’Air Canada de Quito vers Toronto, l'un prévu mercredi et l'autre vendredi, ont effectivement été organisés pour rapatrier les Canadiens.\n\nToutefois, la circulation entre les provinces, même munis d’un laissez-passer de l'ambassade du Canada semble toujours extrêmement difficile.\n\nUn extrait d'un message envoyé aux ressortissants canadiens toujours coincés en Équateur. Photo : Radio-Canada / Joane Bérubé\n\nDes connaissances du couple, munies d’une autorisation de déplacement ont tenté mardi de se rendre dans la capitale pour prendre le vol Quito-Toronto.\n\nIls ont dû rebrousser chemin, après avoir déboursé en vain 2400 $ pour leur billet de retour et plusieurs centaines de dollars pour leur transport jusqu’à Quito.\n\nD’autres n’ont pas pu réserver à temps, puisque les deux vols ont affiché rapidement complet.\n\nUn espoir?\n\nLe groupe de Québécois demande au gouvernement canadien d’organiser un vol à partir des villes de Guayaquil ou de Manta, ou un transport par autobus jusqu’à Quito si le vol part de là-bas.\n\nCarte qui recense les endroits où se trouvent des Canadiens en Équateur. Photo : Gracieuseté Annie Perreault\n\nSelon l’agente de voyage, Annie Perreault qui tente d’aider des voyageurs coincés en Équateur, deux autres vols seront disponibles les 29 et 31 mars.\n\nUn autobus sera possiblement disponible pour transporter des passagers de la ville de Manta, près de Mirardor San José, vers Quito.\n\nPour plusieurs Québécois âgés comme Hélène Gagnon et son mari, le voyage de retour risque d’être très épuisant.\n\nAprès huit à dix heures de route, ils devront prendre un vol de nuit à l’aéroport de Quito, puis attendre un autre vol pour Montréal pour ensuite se rendre à Matane, à six heures de voiture.\n\nNous ne pouvons arrêter nulle part à cause de la quarantaine. C’est insensé Hélène Gagnon\n\nMme Gagnon souhaiterait attendre un vol vers Montréal.\n\nEn attendant, Hélène Gagnon et Clarence Bouffard peuvent se rendre à l’épicerie, de manière limitée, et ont pu faire quelques provisions. Un couvre-feu, qui débute maintenant en après-midi, a aussi été imposé.\n\nL’Équateur comptait, le 25 mars, 1173 cas de personnes infectées au coronavirus.", "Sur les réseaux sociaux, des mineures de plus en plus jeunes, de plus en plus nombreuses, sont tombées dans la prostitution. Il suffit de quelques mots-clefs pour lancer une recherche et des dizaines d'annonces apparaissent. De très jeunes filles, aux visages juvéniles, posent parfois dans des chambres d'ados. Les propositions sont sans équivoque. La plupart du temps, les passes ont lieu dans des hôtels bas de gamme, à l'abri des regards. Les jeunes filles sont souvent maintenues de force par leur proxénète.\n\n\"Il était violent, je le craignais énormément\"\n\nC'est ce qui est arrivé à Marion, que les équipes de France 2 ont rencontrée en présence de son avocat. À l'âge de 16 ans, elle est une ado un peu perdue, en rupture familiale et scolaire. Elle fugue de son petit village en Bretagne, direction la banlieue parisienne. Elle tombe sous l'emprise d'un homme qui commence par la violer, avant de la prostituer. \"Il était violent, je le craignais énormément. Il a installé un rapport de domination, il voyait que j'étais fragile, que j'étais complètement perdue. C'est la personne qui gère tout autour de vous\", explique-t-elle. Pendant plus de deux ans, Marion est contrainte d'enchaîner les passes, enfermée dans une chambre d'hôtel.\n\nLe JT\n\nLes autres sujets du JT"], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Copyright de l’image Getty Images Image caption La première femme promue Générale en Guinée Mahama Sylla est militaire de carrière.\n\nLes Forces Armées Guinéennes viennent d'enregistrer en leur sein, la première femme Générale de leur histoire.\n\nLa première femme Générale des Forces Armées Guinéennes s'appelle Mahawa Sylla. Elle a été promue dimanche lors de la célébration de la journée internationale des droits de la femme par le président Alpha Condé .\n\nGénérale Mahawa Sylla qui aura désormais deux étoiles sur ses épaulettes, est militaire de carrière est détentrice entre autres du très convoité diplôme du CISD obtenu au Collège Supérieur de Défense à Pékin en 2014.\n\nComprendre la crise politique en Guinée\n\nDeux morts lors des manifestations du FNDC en Guinée\n\nAvant cette promotion la première femme générale qui a occupé plusieurs fonctions au sein de l'armée guinéenne occupait depuis fin 2017 le poste de secrétaire générale adjointe du Conseil national de Défense.\n\nElle avait également participé à la Mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).\n\nLa promotion de cette femme a été largement saluée par les populations notamment les associations féminines en Guinée.\n\nSelon le directeur des relations avec l'armée cité par couleurguinee.info, c'est sur proposition du ministre de la Défense nationale que le président Alpha Condé a élevé Mahawa Sylla au grade de générale de brigade.", "pos": ["CONAKRY- C’est une première en Guinée ! L’information a été donnée par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées. La Guinée a pour la première fois de son histoire une Femme « Générale au sein de ses forces armées.\n\nSur proposition du Ministre de la Défense Nationale, le Président Alpha Condé a élevé Mahawa Sylla au grande de Générale de Brigade.\n\nMilitaire de carrière, Mme Mahawa Sylla est détentrice d’un diplôme de CISD obtenu au collège supérieur de Défense de Pékin en 2014.\n\nA rappeler que depuis 2017, Générale Mahawa Sylla occupe le poste de Secrétaire Générale adjointe du Conseil national de Défense.\n\nAfricaguinee.com"], "neg": ["(Photo: 123RF)\n\nQue faire avec les titres de TJX, Stingray et Suncor? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.\n\nTJX (TJX, 41,0 $US) : une occasion\n\nLa société mère des détaillants Winners subira une décélération matérielle de ses activités en raison de la pandémie, mais son titre demeure une occasion à long terme, croit Kate Fitzsimons, de RBC Marchés des capitaux.\n\nMme Fitzsimons fait donc passer sa recommandation de «performance de secteur» à «surperformance». La cible est abaissée de 64 $US à 45 $US.\n\nLes mesures de distanciations sociales auront inévitablement un impact sur le détaillant. Par contre, son offre risque de demeurer attrayante en contexte de récession. À un moment où d’autres détaillants se trouveront en difficulté, l’analyste croit que TJX pourra augmenter ses parts de marché.\n\nIl reste à savoir quel multiple serait adéquat pour un détaillant défensif. Elle note que le titre s’est toujours échangé à prime sur son secteur. Une fois qu’on sera parvenu à aplatir la courbe, elle pense que les investisseurs seront prêts à redonner un multiple élevé à une entreprise dont les caractéristiques sont défensives.\n\nLa cible de 45 $US représente un multiple de 24 fois la prévision de bénéfice par action de 1,85 $US en 2020.", "Photo : YONHAP News\n\nDans le camp de l’opposition conservatrice, le directeur général de campagne du Parti du Futur Unifié (PFU) a tenu, aujourd’hui, une conférence de presse pour conquérir le cœur des indécis.Kim Jong-in a alors mis en garde contre une possible victoire massive des candidats du Minjoo, le parti au pouvoir. Selon lui, dans une telle éventualité, le Parlement et l’économie nationale risqueront de « contracter le virus ».A l’issue de la conférence, il est allé soutenir les candidats de sa formation dans une dizaine de circonscriptions de Séoul.De son côté, le patron du PFU a exhorté les électeurs à sanctionner le gouvernement de Moon Jae-in et son parti, et à voter pour sa formation afin que celle-ci puisse les contrecarrer. Hwang Kyo-ahn est lui-même candidat à Jongno, au centre de Séoul.Enfin, le patron du Parti du Peuple, Ahn Cheol-soo, achève aujourd’hui son marathon « transcoréen » de 430 km. Il l’a débuté dans une ville du sud du pays le 1er avril, dans le cadre de sa campagne électorale. Peu après son arrivée cet après-midi sur la place de Gwanghwamun, en plein centre de Séoul, il doit tenir une conférence de presse.", "SPA : nouvelles règles pour les chiens, ce qui change pour les propriétaires\n\n08 h 24 SPA : nouvelles règles pour les chiens, ce qui change pour les propriétaires Durée : 9:15\n\nDans la région, les patrouilleurs de la Société protectrice des animaux (SPA) de la Mauricie seront responsables de faire appliquer le nouveau Règlement d'application de la Loi sur l'encadrement des chiens qui entre en vigueur mardi.\n\nLe directeur général de la SPA Mauricie, Marco Champagne, explique que neuf personnes sont déjà assermentées par les différentes cours municipales des MRC qui nous entourent\n\nLes patrouilleurs peuvent émettre des constats d’infraction. On a également un pouvoir de saisie qui a été ajouté et qui va faciliter le travail dans le cas où un récalcitrant ne voudrait pas faire l'examen du médecin vétérinaire au niveau comportemental , a-t-il expliqué en entrevue à l’émission Facteur matinal.\n\nDésormais, les chiens de 20 kg et plus devront porter un licou ou un harnais en tout temps. De plus, le port d'une laisse d'une longueur maximale de 1,85 mètre sera aussi obligatoire, sauf dans les parcs à chiens, à la chasse, dans un cours de dressage ou une compétition canine.\n\nMarco Champagne ajoute que les patrouilleurs auront aussi le rôle de sensibiliser la population aux nouvelles règles.", "Les forces du maréchal Haftar sont sur le point de se replier de deux à trois kilomètres de Tripoli pour permettre aux citoyens de fêter la fin du ramadan, a annoncé leur porte-parole Ahmed al-Mesmari. L’ALN appelle l’armée de Fayez el-Sarraj à faire de même pour éviter des affrontements en cette période.\n\nÀ l’approche de l’Aïd el-Fitr, l’Armée nationale libyenne (ALN) du maréchal Haftar a annoncé le retrait de ses troupes de Tripoli pour se redéployer à plusieurs kilomètres de la capitale du pays, a annoncé son porte-parole Ahmed al-Mesmari sur son compte Facebook.\n\nSelon lui, l’ALN s’apprête à se replier à une distance de deux à trois kilomètres de Tripoli pour créer une zone libre destinée aux festivités religieuses et pour donner la possibilité aux Libyens de se rendre visite et de communiquer pendant cette période religieuse importante.\n\nL’armée de Haftar compte que son adversaire suive son exemple «afin d’éviter les effusions de sang à la fin du mois sacré du ramadan». Le début du retrait des forces est prévu ce 20 mai à midi.\n\nOpérations militaires en Libye\n\nLa veille, l’armée du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj a pris le contrôle de deux villes situées à l’ouest du pays et de la base militaire d’al-Watiya, d’après le service de presse de l’opération Volcan de la colère.\n\nEn avril, elle avait également rétabli son contrôle sur la frontière avec la Tunisie après la prise des villes de Sabratha, Sourman et al-Ajaylat situées à l’ouest de Tripoli.\n\nDepuis le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est plongée dans un chaos gouvernemental. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales. Soutenu par l’Onu et l’UE, le Gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj est présent à Tripoli, alors qu’un parlement élu par le peuple est appuyé par l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar dans l’est, qui tente d’entrer dans la capitale depuis 2019.", "Alors que le landernau politique guinéen est en pleine ébullition, avec son corrolaire de morts et de blessés, à cause du projet de troisième mandat d'Alpha Condé, le pays connaît des incendies de marchés tous azimuts.\n\nSelon des médias, dix-sept incendies au total ont été enregistrés en une semaine dont le dernier cas en date remonte au 22 février 2020, qui aura ravagé plusieurs boutiques et magasins dans le quartier de la cimenterie dans la capitale guinéenne.\n\nPire, cet incendie a coûté la vie à une fille de cinq ans dont le corps a été retrouvé parmi les débris de tôles calcinées. Ce fut donc une véritable semaine noire pour les commerçants et opérateurs économiques guinéens qui ne savent plus à quel saint se vouer ; tant les incendies ont été nombreux, avec des pertes importantes qui se chiffrent à plusieurs milliards de F CFA.\n\nCes commerçants et opérateurs économiques sont d'autant plus inquiets qu'ils ignorent l'origine de ces sinistres.\n\nEn effet, depuis le début de l'année, aucune enquête n'a été ouverte par les forces de sécurité pour permettre de révéler les causes exactes de ces drames à répétition. Si bien qu'on se perd en conjectures. S'agit-il d'actes accidentels ou criminels ? Ces incendies sont-ils d'origine politique ?\n\nEn l'absence de résultats d'enquêtes fiables, aucune piste n'est à écarter. Car, on le sait, Conakry fait partie des villes africaines où le banditisme a pignon sur rue. En tout cas, il ne se passe pas une seule semaine sans qu'on n'enregistre un acte de banditisme.\n\nMais, s'il y a des raisons de penser à des actes crapuleux, il y a également des raisons de croire à des actes à mobiles politiques.\n\nCar, ce n'est un secret pour personne que le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) est, depuis quelques mois, vent debout contre le projet de troisième mandat d'Alpha Condé.\n\nN'a-t-il d'ailleurs pas promis de tout faire pour empêcher la tenue du référendum prévu pour le 1er mars prochain et dont la campagne bat actuellement son plein? Si ces sinistres n'émanent pas du FNDC, il n'est pas exclu que tout cela soit l'œuvre de Guinéens tout aussi mécontents du funeste projet d'Alpha Condé.\n\nCe pourrait être leur façon de réagir. Cela dit, ces incendies doivent interpeller le pouvoir en place. Car, il est difficile de ne pas faire de lien entre ces tristes événements et la volonté du président sortant de rempiler pour un troisième mandat.\n\nEst-ce un signe des temps ? En tout cas, si la Guinée brûle, ce ne sera pour le bien de personne, y compris le vieux professeur qui en sera tenu pour premier responsable.\n\nC'est l'économie guinéenne qui prend un coup\n\nEn tout état de cause, quelles que soient les auteurs de ces incendies et leurs motivations, ils doivent se rendre à l'évidence qu'ils ne rendent pas service de cette façon à la Guinée.\n\nCar, au lieu de construire comme le demande tout Etat sérieux, à ses fils, ils ont délibérément choisi de détruire ce que certains ont bâti au prix de mille sacrifices.\n\nEn effet, au-delà des pertes en vies humaines, c'est l'économie guinéenne qui prend un coup. Et quand on sait qu'ils sont nombreux les Guinéens qui tirent déjà le diable par la queue, ces incendies ne peuvent qu'aggraver leur situation sociale. C'est pourquoi les responsabilités doivent être situées au plus vite."], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Reportée parce qu'un candidat a déclaré une gastro-entérite, la finale de Top Chef a tout de même pu avoir lieu quelques jours plus tard parce qu'un membre du jury n'a pas pu retourner chez lui.\n\nFait inédit dans Top Chef, le tournage de la finale de Top Chef a dû être reportée. Initialement prévu le lundi 3 février 2020, un finaliste était trop souffrant. \"Après une nuit difficile, il a été vu en urgence par un médecin qui a diagnostiqué une gastro-entérite. Il a été déclaré inapte. Sa maladie étant contagieuse, impossible de toucher les a expliqué M6 dans les colonnes du Parisien. Seulement, en coulisses, tout est prêt. Les quatre membres du jury, qui ont un emploi du temps de ministre, sont disponibles, les tables dressées, les frigos garnis de denrées, dont 120 araignées de mer, des caisses de gambas... Heureusement, la production de l'émission est assurée pour ce genre d'événement.\n\nMais la panique est bien présente puisqu'il faut reporter au plus vite le tournage de la finale de l'émission. Le début de la diffusion de la nouvelle saison de Top Chef étant prévue pour le mercredi 19 février 2020. Il et donc primordial de caler une nouvelle date qui convienne aux quatre jurés (répartis entre Paris, Bordeaux, Toulouse et la Chine), aux deux finalistes et aux huit autres candidats de la saison qui auront les rôles de commis. Alors que Paul Pairet, le nouveau juré étoilé de l'émission, qui devait retrouver les cuisines de son restaurant à Shanghai dès le début du mois de février, il n'a finalement pas trouvé de vol avant le 12 février à cause du virus du coronavirus. Ainsi, la date du 10 février est arrêtée.\n\nLe Georges V a dû aussi s'organiser\n\nDe son côté, le palace de l'avenue Georges-V a également accepté de fermer une deuxième fois L'Orangerie, son restaurant une étoile, pour permettre le tournage de l'émission. \"Accueillir Top Chef, c'est une vraie fierté, assure la responsable de la communication de l'établissement. Alors, on a appelé tous les clients qui avaient une réservation pour leur proposer une table au George (NDLR : également étoilé) ou une autre date\".\n\nNe ratez aucun article de Telestar.fr en recevant directement une alerte via Messenger", "pos": ["Lundi 10 février, les caméras de M6 ont enregistré la finale de la saison 11 de \"Top Chef\", au George V à Paris. Selon des informations de nos confrères de Closer, le tournage de l'émission devait initialement se dérouler une semaine plus tôt, seulement un candidat était malade...\n\nC'est un jour que les passionnés de cuisine ont pour sûr noté dans leur agenda. Dans la soirée de mercredi 19 février, M6 diffusera en prime time le lancement de la onzième saison de Top Chef. Quinze candidats vont se battre derrière les fourneaux afin de succéder à Samuel, grand vainqueur de la dixième saison. Parmi les événements attendus, Jean-François Piège a fait le choix de quitter le jury du concours de cuisine, et sera remplacé par Paul Pairet. Le chef 3 étoiles venu de Shanghai sera à la tête de la brigade violette, Philippe Etchebest de la brigade bleue, Hélène Darroze rouge et Michel Sarran jaune.\n\nLe tournage de cette onzième saison avait commencé en hiver 2019. Après plusieurs mois de tournage, les équipes de M6 devaient enregistrer la finale lundi 3 février dernier. Comme c'était déjà le cas pour la dixième saison et pour la plupart des finales enregistrées, l'ultime épreuve s'est déroulée au Four Seasons Hôtel George V, un prestigieux palace qui est le plus étoilé d'Europe. Seulement un événement pour le moins inattendu est venu tout bouleverser... Selon des informations de nos confrères de Closer, l'enregistrement de la finale de Top Chef a dû être reporté, à cause d'un candidat malade.\n\nClap de fin pour la saison 11\n\nSelon des informations de Closer, l'un des candidats souffrait d'une gastro-entérite. Conséquemment, la production de l'émission a préféré reporter l'enregistrement de la finale, et de la cérémonie des couteaux. C'est finalement une semaine plus tard, dans la journée de lundi 10 février, que les caméras de M6 ont repris le tournage dans de meilleures conditions, et enregistré la finale du concours de cuisine. Après plusieurs mois, clap de fin donc pour le tournage de la saison onze de Top Chef. Les férus de cuisine gastronomique ont rendez-vous devant leur poste de télévision mercredi 19 février prochain, sur M6. À vos toques, prêts, partez !\n\nNe ratez aucun article de Telestar.fr en recevant directement une alerte via Messenger"], "neg": ["Des mesures exceptionnelles\n\nEn Meurthe-et-Moselle, toutes les places ouvertes du dispositif de veille hivernale restent ouvertes. Cela représente 176 places dans le département. Par exemple à Nancy, avec la Ville et l’association Ars (Accueil et réinsertion sociale), la halte de nuit rue de Malzéville reste ouverte avec un système de 21 chambres individuelles pour le respect du confinement. Dix lits supplémentaires en centre-ville et en périphérie sont aménagés en respectant l’impératif de distanciation. Le 115 reste ouvert également. La maraude circule deux fois par jour pour aller au-devant des SDF. Une équipe mobile santé-précarité composée de l’Ars et Médecins du monde rend visite chaque mardi et samedi à ceux qui restent dans la rue. Certaines associations caritatives comme la Banque alimentaire ou les Restos du cœur restent actives.\n\nEnfin, le ministère de la Ville et du Logement a lancé, cette semaine, un dispositif exceptionnel de distribution de chèques-services pour permettre à ceux qui vivent de la mendicité ou en difficulté de ne pas mettre leur vie en danger, comme celle des passants. D’un montant de 7 euros maximum, il permet d’acheter des denrées alimentaires (hors alcool) et des produits d’hygiène dans les commerces. En Meurthe-et-Moselle, près de 300 bénéficiaires seraient déjà identifiés.", "Les sapeurs-pompiers, le SAMU et la police se sont rendus sur les lieux. - Photo Patrick JOAQUIM\n\nL’endroit semble être devenu un lieu de rendez-vous pour de jeunes amateurs de vitesse. Le dimanche après-midi, ils sont parfois plusieurs dizaines à se retrouver rue de Stockholm, dans le parc du Grand Troyes, à Sainte-Savine. Les lieux étant désertés, ils peuvent s’y adonner aux plaisirs de la course en deux-roues à moteur.\n\nCe dimanche, ils étaient entre trente et quarante jeunes réunis. Un après-midi sans histoire jusqu’au moment où, vers 16 h, un accident s’est produit au niveau des locaux de Chronopost.\n\nÂgés de 17 et 18 ans\n\nUn jeune homme de 17 ans quittait les lieux pour rentrer chez lui lorsqu’au moment où il effectuait un demi-tour, il est entré en collision avec une moto 800 cm3. Le choc a été particulièrement violent et les deux conducteurs ont chuté sur le sol, se blessant.\n\nÀ leur arrivée, les secours ont pris les jeunes en charge (le second est âgé de 18 ans). Ils ont été médicalisés sur place par le SMUR. L’un des deux a été sérieusement touché au niveau du fémur. Les sapeurs-pompiers les ont transportés au centre hospitalier de Troyes.", "Des activistes du Parti de la Justice et du développement (PJD) auraient installé des caméras cachées de surveillance dans 40 annexes administratives relevant du ministère de l’Intérieur. Une opération d’espionnage mise à nu.\n\nIl a été découvert des caméras cachées, installées par des activistes du PJD, dans 40 annexes relevant du ministère de l’Intérieur, rapporte Assabah. La même source indique que ces caméras servent à espionner les caïds, pachas et autres autorités locales et ne sont nullement contrôlées par les services du ministère de l’Intérieur.\n\nSelon certaines indiscrétions, le conseil de la ville de Marrakech avait lancé un avis d’appel d’offres pour l’acquisition et l’installation des caméras. Or, il est de notoriété publique, affirme la même source, que ce conseil est sous l’influence du PJD. En clair, ces caméras ont été posées dans le dessein d’espionner des cadres ou autorités appartenant à d’autres formations politiques.", "Stocks réduits ou distribués au \"compte-gouttes\", les soignants français manquent toujours de masques dans leur lutte contre le coronavrius. Ils bénéficient de dons de particuliers en attendant les livraisons.\n\nPour les soignants le problème reste entier. Le personnel médical en France fait toujours face à un manque criant de masque de protection face au Covid-19. La semaine dernière le sujet a pris l'ampleur d'une polémique tant les médecins, en première ligne dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus, manquaient de cet objet devenu emblématique de la crise sanitaire que traverse le pays et alors que les premiers soignants sont morts du coronavirus ces derniers jours.\n\nSamedi dernier, le ministre de la Santé affirmé que les autorités avaient commandé \"250 millions de masques\", qui seront livrés \"progressivement\" dans les jours qui viennent. A l'heure actuelle, il y a un \"stock d'État\" de 86 millions d'unités, dont 5 millions de masques FFP2 plus protecteurs, le reste étant des masques chirurgicaux, a rappelé le ministre de la Santé. Il ajoutait : \"nous prévoyons une consommation de 24 millions de masques par semaine\", priorité sera donnée pour ces masques aux personnels de santé en ville comme à l'hôpital et aux personnes intervenant auprès des personnes âgées.", "C’est dans le cadre de la crise générée par la COVID-19 que la MRC de Marguerite-D’Youville, par l’entremise de son Service de développement économique (SDE), a décidé de mettre de l’avant différentes initiatives afin de réduire au minimum les impacts de celle-ci sur les entreprises, et donc, les emplois, sur son territoire.\n\nC’est à la lumière des résultats d’un sondage interne, envoyé à plus de plus de 1 000 partenaires et entreprises, que le conseil de la MRC a entériné différentes mesures afin de soutenir l’économie locale. « Parce qu’un certain nombre de nos entreprises vivent cette situation difficilement, nous avons décidé de mettre en œuvre certaines mesures qui prennent effet immédiatement », a mentionnée Mme Suzanne Roy, préfet de la MRC et mairesse de Sainte-Julie.\n\nLa première mesure étant un moratoire immédiat sur le capital et les intérêts de trois mois, sur demande, pour les entreprises ayant un prêt avec la MRC et qui éprouvent des problèmes de liquidité.\n\nLa seconde mesure adoptée par le conseil de la MRC est le maintien de tous les programmes d’aide, soient ceux du Fonds local d’investissement (FLI/FLS), de Jeunes promoteurs (JP) et du Fonds de développement des entreprises en économie sociale (FDEÉS).\n\n« Nos divers comités financiers pourront continuer à se rencontrer afin d’aborder les dossiers, mais par le biais d’outils virtuels, telle la téléconférence, afin de respecter les directives du gouvernement québécois, notamment, quant à la distanciation sociale. C’est pourquoi j’invite les demandeurs à poursuivre leurs démarches auprès de notre équipe », a souligné M. Sylvain Berthiaume, directeur général de la MRC.\n\nAfin de maintenir informées les entreprises, le SDE tiendra également à jour toutes les mesures des différents paliers de gouvernement destinées au soutien des entreprises et des emplois. « Sachant que les gouvernements du Québec et du Canada sont également très actifs pour aider les entreprises et les travailleurs, et réduire les effets de cette crise, notre service de développement économique aura toutes les informations sur les diverses mesures existantes et celles-ci seront régulièrement mises à jour » a ajouté madame Roy.\n\nEnfin, il est important de mentionner que le SDE demeure entièrement opérationnel et prêt à répondre à toute demande visant à aider les entreprises du territoire de la MRC de Marguerite-D’Youville. L’ensemble des acteurs économiques sont invités à communiquer avec l’équipe de conseillers pour toute question, demande d’aide ou d’accompagnement. La priorité, pour les prochaines semaines et les prochains mois, sera la sauvegarde des entreprises et des emplois locaux afin que tout puisse redémarrer rapidement à l’issue de cette crise.\n\nLes entrepreneurs désirant avoir recours gratuitement aux services du SDE peuvent téléphoner au 450 583-3303 ou au 514 336-1961 (ligne Montréal). Il est également possible d’écrire à l’adresse : dev.econo@margueritedyouville.ca"], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Le bourgmestre a indiqué que l'incendie s'était déclaré dans la rue Masui. Certains habitants évacués ont pu retourner dans leur logement, a-t-il précisé. Dans un message posté sur Twitter vers 02h30 dimanche, l'élu a remercié la police de Bruxelles et la Croix-Rouge pour l'intervention rapide. Contacté dans la nuit par Belga, la police de Bruxelles n'était pas en mesure de communiquer sur l'incident. (Belga)", "pos": ["Un incendie a été maîtrisé dans la nuit de samedi à dimanche à Bruxelles mais une centaine de personnes ont dû être évacuées vers la Gare du Nord, a communiqué le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS).\n\nDans la nuit, un appel au 112 a signalé de la fumée dans la rue des Rameurs. Les pompiers ont constaté la présence de flammes à l’approche de l’incendie. 5 autopompes, une pompe citerne, 4 engins aériens et 51 pompiers ont été sollicités pour combattre les flammes.\n\nLe feu a pris dans un atelier de carrosserie entouré de maison dans l’îlot délimité par la chaussée d”Anvers, la rue des Rameurs, la rue du Travail et l’allée verte. Quelque 111 riverains ont été évacués par mesure de précaution vers la Gare du Nord où ils ont été pris en charge par la Croix rouge.\n\nGrâce à l’intervention des pompiers, l’incendie ne s’est pas propagé à d’autres maisons. Un périmètre de sécurité a tout de même été établi. Vers 00h35, l’incendie était sous contrôle et complètement éteint à 1h. Par contre, une partie du hangar s’est effondré.\n\nA partir de 2h du matin, les riverains ont pu regagner leur domicile. Enfin, vers 6h, une autopompe a été renvoyée sur place pour vérifier la présence éventuelle de fumerolles.\n\nL’origine de l’incendie reste encore à déterminer.\n\nV.Lh. – Photo: Pompiers de Bruxelles"], "neg": ["C’est dans le cadre de la crise générée par la COVID-19 que la MRC de Marguerite-D’Youville, par l’entremise de son Service de développement économique (SDE), a décidé de mettre de l’avant différentes initiatives afin de réduire au minimum les impacts de celle-ci sur les entreprises, et donc, les emplois, sur son territoire.\n\nC’est à la lumière des résultats d’un sondage interne, envoyé à plus de plus de 1 000 partenaires et entreprises, que le conseil de la MRC a entériné différentes mesures afin de soutenir l’économie locale. « Parce qu’un certain nombre de nos entreprises vivent cette situation difficilement, nous avons décidé de mettre en œuvre certaines mesures qui prennent effet immédiatement », a mentionnée Mme Suzanne Roy, préfet de la MRC et mairesse de Sainte-Julie.\n\nLa première mesure étant un moratoire immédiat sur le capital et les intérêts de trois mois, sur demande, pour les entreprises ayant un prêt avec la MRC et qui éprouvent des problèmes de liquidité.\n\nLa seconde mesure adoptée par le conseil de la MRC est le maintien de tous les programmes d’aide, soient ceux du Fonds local d’investissement (FLI/FLS), de Jeunes promoteurs (JP) et du Fonds de développement des entreprises en économie sociale (FDEÉS).\n\n« Nos divers comités financiers pourront continuer à se rencontrer afin d’aborder les dossiers, mais par le biais d’outils virtuels, telle la téléconférence, afin de respecter les directives du gouvernement québécois, notamment, quant à la distanciation sociale. C’est pourquoi j’invite les demandeurs à poursuivre leurs démarches auprès de notre équipe », a souligné M. Sylvain Berthiaume, directeur général de la MRC.\n\nAfin de maintenir informées les entreprises, le SDE tiendra également à jour toutes les mesures des différents paliers de gouvernement destinées au soutien des entreprises et des emplois. « Sachant que les gouvernements du Québec et du Canada sont également très actifs pour aider les entreprises et les travailleurs, et réduire les effets de cette crise, notre service de développement économique aura toutes les informations sur les diverses mesures existantes et celles-ci seront régulièrement mises à jour » a ajouté madame Roy.\n\nEnfin, il est important de mentionner que le SDE demeure entièrement opérationnel et prêt à répondre à toute demande visant à aider les entreprises du territoire de la MRC de Marguerite-D’Youville. L’ensemble des acteurs économiques sont invités à communiquer avec l’équipe de conseillers pour toute question, demande d’aide ou d’accompagnement. La priorité, pour les prochaines semaines et les prochains mois, sera la sauvegarde des entreprises et des emplois locaux afin que tout puisse redémarrer rapidement à l’issue de cette crise.\n\nLes entrepreneurs désirant avoir recours gratuitement aux services du SDE peuvent téléphoner au 450 583-3303 ou au 514 336-1961 (ligne Montréal). Il est également possible d’écrire à l’adresse : dev.econo@margueritedyouville.ca", "Objectif ? \"Mettre en oeuvre une stratégie pour retarder la circulation du virus et le pic épidémique\" du coronavirus.\n\nSur les rassemblements\n\nÉdouard Philippe a annoncé vendredi que le gouvernement abaissait à 100 personnes la taille limite des rassemblements en France, au lieu de 1 000 précédemment.\n\nCette interdiction aura \"des conséquences importantes pour les théâtres, les cinémas\", a reconnu le Premier ministre.\n\nSur les transports en commun\n\nEn revanche, \"On ne va pas fermer les transports en commun\", a-t-il souligné notamment pour permettre aux soignants d'aller travailler.\n\nSur les établissements scolaires\n\nConcernant la fermeture des établissements scolaires, les mesures seront maintenues \"aussi longtemps que c'est nécessaire et le moins longtemps possible\".\n\nSur les élections municipales\n\nPour les municipales, aller voter \"c'est sans danger\", affirme Édouard Philippe qui dit avoir consulté le comité scientifique. Il est possible d’organiser aussi le second tour \"dans de bonnes conditions\", indique le Premier ministre.\n\nSur les commerces\n\nFace à l'affluence très importante dans les supermarchés vendredi matin après le discours d'Emmanuel Macron, Edouard Philippe a assuré qu'il n'y \"avait aucun risque de pénurie\" et qu'il n'était \"absolument pas question de fermer les commerces alimentaires\".", "Le 3 avril 2018, Lila, 3 ans et demi, et Adélaïde, 26 mois, mouraient dans un accident de la route à Festieux (dans l’Aisne). Leur mère Nadia Karmel et leur petit frère Isaac, âgé d’un mois, étaient grièvement blessés. L’homme responsable de ce tragique accident était un multirécidiviste de la vitesse et avait acheté sa Maserati d’occasion quelques jours avant le drame de Festieux. Même s’il avait tous ses points au moment du drame, il avait déjà commis 9 infractions au code de la route et avait été sanctionné de deux suspensions de permis pour excès de vitesse. L’expertise judiciaire avait démontré que la Maserati roulait à 113 km/h lorsqu’il a perdu le contrôle de son véhicule, sur une route limitée à 80 km/h, étant donné la pluie qui tombait ce soir-là.\n\nProcès en appel de 3 février\n\nLe 21 novembre, Vincent Montré avait été condamné à 5 ans de prison dont deux ans avec sursis lors de son procès en première instance pour d’homicides involontaires et de blessures involontaires. Il avait immédiatement fait appel de la décision et à peine quelques semaines après sa condamnation, ce gérant de centres de contrôle technique formulait une demande de remise en liberté. Demande qui a été acceptée cette semaine a révélé l’Union.\n\nVincent Montré doit tout de même se soumettre à un certain nombre d’obligations : ne pas quitter le territoire français ; ne pas se rendre dans le département de l’Aisne ; s’abstenir de conduire tous les véhicules terrestres à moteur ; et enfin, s’abstenir d’entrer en relation, de quelque façon que ce soit, avec toutes les personnes entendues dans le cadre de la procédure en qualité de plaignant ou de partie civile. Sa résidence a été fixée à son domicile rémois. Dans son arrêt, la cour précise que « tout manquement volontaire à l’une des obligations imposées dans le cadre du contrôle judiciaire (…) pourra entraîner une mesure de placement en détention provisoire ».\n\nL’auteur de l’accident se présentera donc libre lors de son procès en appel, le lundi 3 février, à Amiens. Lors de sa demande de remise en liberté, il avait affirmé que « si une peine devait être prononcée ce jour-là, je la purgerai ». L’avocat général Alain Leroux avait alors dit, « il ne m’échappe pas qu’il relève de la stratégie à vouloir le voir se présenter libre devant la cour à ce moment-là, de manière à ce que l’affaire prenne une autre tournure ».\n\nNadia Karme, la mère des fillettes, a réagi sur Facebook suite à cette remise en liberté en postant un message bouleversant.", "Les sapeurs-pompiers, le SAMU et la police se sont rendus sur les lieux. - Photo Patrick JOAQUIM\n\nL’endroit semble être devenu un lieu de rendez-vous pour de jeunes amateurs de vitesse. Le dimanche après-midi, ils sont parfois plusieurs dizaines à se retrouver rue de Stockholm, dans le parc du Grand Troyes, à Sainte-Savine. Les lieux étant désertés, ils peuvent s’y adonner aux plaisirs de la course en deux-roues à moteur.\n\nCe dimanche, ils étaient entre trente et quarante jeunes réunis. Un après-midi sans histoire jusqu’au moment où, vers 16 h, un accident s’est produit au niveau des locaux de Chronopost.\n\nÂgés de 17 et 18 ans\n\nUn jeune homme de 17 ans quittait les lieux pour rentrer chez lui lorsqu’au moment où il effectuait un demi-tour, il est entré en collision avec une moto 800 cm3. Le choc a été particulièrement violent et les deux conducteurs ont chuté sur le sol, se blessant.\n\nÀ leur arrivée, les secours ont pris les jeunes en charge (le second est âgé de 18 ans). Ils ont été médicalisés sur place par le SMUR. L’un des deux a été sérieusement touché au niveau du fémur. Les sapeurs-pompiers les ont transportés au centre hospitalier de Troyes.", "Il a de nouveau riposté. Fidèle à cette tactique qui lui vaut, à chaque fois, de raviver les braises de la colère, Emmanuel Macron a dénoncé devant les journalistes, jeudi, à son retour d’Israël, les «discours politiques extraordinairement coupables» de certains de ses opposants. Une charge dirigée largement contre la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon. «Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée», a-t-il lâché. Le leader de La France insoumise a aussitôt dénoncé cette nouvelle attaque.\n\nLire aussi notre ancien éditorial (19.01.20): Macron et les icebergs français\n\nPlus controversée encore, en cette période de convulsions sociales, les mots du chef de l’Etat sur ceux qui dénoncent sa façon de gouverner: «Mais allez en dictature! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France, c’est cela, essayez la dictature et vous verrez! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental: le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre.» Difficile de croire, après cette salve, que les invectives politiques vont retomber."], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Dans l'est de la RDC, Butembo, Beni et Goma sont isolées depuis lundi 6 avril. Pas d'entrée, pas de sortie dans les trois principales villes de la province du Nord-Kivu où l'on constate une augmentation des cas de contamination sur son territoire.\n\nPour la première journée la population s'est mise au pas. Et les autorités ont dit leur satisfaction face au comportement des habitants de ces trois villes qui, selon ces mêmes autorités, ont scrupuleusement observé les mesures annoncées.\n\nCasser la chaîne de transmission\n\nLe ministre provincial de la Santé, Moïse Kakule le rappelle : ces 14 jours d'isolement doivent permettre de casser la chaîne de transmission. C'est pourquoi le gouvernement provincial insiste : pas de mouvement des populations entre Goma et le reste de la province, pas non plus de trafic entre les villes de Beni et Butembo.\n\nSeuls les véhicules transportant les vivres et les produits de première nécessité sont autorisés à circuler, sans aucun passager. Ces produits sont destinés en priorité aux marchés qui restent ouverts pendant la période d'isolement. Enfin, le ministre provincial insiste : « Il est conseillé de rester à la maison, de ne sortir qu'en cas de stricte nécessité ! »", "pos": ["Après l'irruption de la pandémie à coronavirus dans la province du Nord-Kivu qui compte 4 cas confirmés, il a été décidé d'isoler les villes de Goma, Beni et Butembo pendant 14 jours à partir du lundi 6 avril 2020. Mesure prise, vendredi 3 avril dernier, à l'issue d'une réunion restreinte de sécurité dirigée par Mme le vice-gouverneur de province, Marie Lumoo Kahombo, considérant les risques et menaces dus à la propagation du covid19 sur toute l'étendue de la province. Le chef-lieu du Nord-Kivu qui, à lui seul, a compté 3 cas testés positifs en moins d'une semaine, entre en total isolement.\n\nTous les mouvements de personnes entre la ville de Goma et les autres coins de la province sont suspendus et vice-versa pour éviter l'augmentation des cas positifs du covid19, exceptés les mouvements des denrées alimentaires et les produits de première nécessité qui ne sont pas concernés par cette mesure. Le trafic entre les villes de Butembo et Beni est aussi suspendu pour une durée de 14 jours.\n\nA dater de ce lundi 6 avril 2020, les marchés resteront seulement ouverts aux produits de première nécessité dans le souci de faciliter la population de s'en procurer le temps de l'isolement.\n\nLa vice-gouverneur de province recommande à tous les habitants de rester à la maison pour éviter les contacts avec les probables suspects et de ne sortir qu'en cas d'urgence, mais aussi de respecter les règles d'hygiènes et les mesures de prévention prises par les autorités compétentes.\n\nDes avis partagés\n\nAprès cette décision du gouvernement provincial, les avis des habitants de la ville de Goma restent partagés. Quelques-uns sont contre cette mesure dans une ville où les gens vivent au «taux du jour».\n\n\"Si vous ne sortez pas de la maison, vous n'aurez pas quoi mettre sous la dent et subvenir aux besoins vitaux de votre famille. Certes, nous sommes au courant que le covid19 est une réalité ici chez nous, mais avant de prendre cette mesure les autorités devaient voir comment aider la population à avoir quoi mettre sous la dent durant le confinement qui va durer 14 jours\", déclare un habitant de Goma.\n\nPersonnellement, a-t-il souligné, je n'ai pas grand-chose en banque qui pourra m'aider à satisfaire les besoins de ma famille, mais nous appelons les autorités à une très grande vigilance car les cas confirmés dans la ville de Goma ont tous été importés, ce qui montre une certaine négligence. Il appelle également les autorités à veiller au strict respect des mesures prises car, jusqu'à présent, le trafic terrestre entre le Nord et le Sud-Kivu n'est pas encore arrêtés.\n\nD'un autre côté, il y a ceux qui saluent cette mesure du fait que le covid19 est une maladie très dangereuse qui a déjà tué de milliers de personnes dans le monde. \"Notre pays n'est pas épargné autant que ceux qui ont des moyens logistiques sanitaires suffisants pouvant les permettre de faire face à cette maladie très dangereuse. Nous qualifions cette décision de très sage, voulant protéger les vies humaines et nous appelons nos frères vivant comme nous dans la ville de Goma à respecter toutes les mesures prises, mettant la ville de Goma en confinement\", affirmé un notable de la province."], "neg": ["La VRT coupe une séquence après des critiques du Vlaams Belang: “C’est très inquiétant”\n\n12:57 La décision de la VRT de couper une séquence de son émission satirique \"De Ideale Wereld\", datant du 30 avril, après les critiques formulées par le Vlaams Belang au sein de son conseil d'administration, suscite un vif débat au nord du pays. \"Il s'agit d'un précédent dangereux\", a ainsi estimé la députée régionale Groen Elisabeth Meuleman, qui préside la commission Média du parlement flamand.", "L’aéroport de Charleroi a désormais fermé l’accès de ses infrastructures aux passagers et aux compagnies aériennes jusqu’au dimanche 5 avril en raison de la crise du nouveau coronavirus.\n\n******** ***** ********* ******* * ** *** ****** ** ********* ******** ** *** ** ** ****** ** ** *********** ** ********* ****** *** ********* ** ****** ** ***** ******** *************** ** ********* ** ** *********** *** ** ***************** ***** ****** ***** ********** ******* ******* ******* ******** ** *** ** ***** ** **** **** ************ **** ************* ****** ************* ************** ** *********** ******* ****** ********* *** *** ****** ******** **********\n\n** ******** ***** *** ** ***** ****** ***** *********** ** ** ********** **** *** ********* ** ********** ** ******** ********** *** **** *********** ******** ************* ******* **** * ********* *** ********** **************** ***** *** *********** ** ********* ****** *********** **********\n\n******** ********* ** ** ******\n\n******** ** ** ********** ** ****** ** ********** *** ********** ********** **** *** *** **** **** ** ********* ** ********* ***** ********* ****** ******** ***** ********* ******** *** ** **** ******** ********** ********* ********* *** ** ****** ******* **** ***** *** ******* ** *******\n\n***** ****** ***** ********** ** ** ********* *** **** ***** *** ** ********* ** ********* ******** *** ********* ******** **** ***** ***** ** ********** ***************** ** *********** ******** ***** ********* ******* * ******** ** ****** *** ********* ** ********* ****** ** ***** ********** * ****** **** *** ******** ********* ** ** ****** ******** ** ***** ******** ** ******** ** ************** ** ** **********\n\n***** ********* ** ************ ********** *** ************* *** **** ** ************ ******** ** ***********", "Le président de la France, Emmanuel Macron, a annoncé mercredi le lancement d’une opération militaire.\n\nÀ l’approche du pic de l’épidémie de nouveau coronavirus qui se profile dans le pays, l’opération militaire mobilisera les forces armées pour aider la population contre l’épidémie.\n\nCette opération militaire de la France baptisée «Résilience», distincte de l’opération «Sentinelle» contre le terrorisme, «sera entièrement consacrée à l’aide et au soutien aux populations, ainsi qu’à l’appui au service publics pour faire face à l’épidémie, en métropole et en Outre-mer».\n\nAvec 231 morts du coronavirus recensés entre mardi et mercredi (1331 au total), la France est le troisième pays au monde à avoir enregistré le plus de nouveaux décès en 24 heures, derrière l’Espagne et l’Italie.\n\nDans le cadre de «Résilience», le porte-hélicoptères amphibie Mistral sera déployé «immédiatement» dans le sud de l’océan Indien et, «à partir de début avril, le porte-hélicoptères Dixmude ira se positionner dans la zone Antilles Guyane en soutien de nos territoires ultramarins», a-t-il annoncé.\n\n«L’unité et le courage, nous permettront de vaincre, nous ne sommes qu’au début, mais nous tiendrons», a-t-il martelé, répétant à nouveau plusieurs fois «nous sommes en guerre».\n\nLe chef de l’État s’exprimait juste après avoir visité un hôpital militaire de campagne installé cette semaine en quelques jours à Mulhouse (est), pour soulager un peu les hôpitaux de la région, débordés par l’afflux des malades du coronavirus.\n\nM. Macron a également promis la mise en place d’un «plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières» pour l’hôpital, une fois la crise du coronavirus passée.\n\nRendant hommage au personnel soignant – des professions très mobilisées ces derniers mois pour réclamer davantage de moyens notamment pour l’hôpital public et la dégradation de leurs conditions de travail – le président français a affirmé que cette «réponse sera profonde et dans la durée», alors qu’au moins cinq médecins sont décédés en France des suites du nouveau coronavirus.\n\nEmmanuel Macron a également indiqué qu’il allait réunir vendredi syndicats et patronat, «pour organiser le travail, pour mieux protéger au travail».\n\nTout ce que vous devez savoir sur le coronavirus: abonnez-vous à notre infolettre pour recevoir tous les soirs, les nouvelles les plus importantes de la journée sur le sujet.", "DOMÉRAT. Les donneurs de sang mobilisés. À l'occasion de la dernière collecte au centre municipal Albert-Poncet, les donneurs de sang étaient au rendez-vous, à la grande satisfaction des organisateurs.\n\nSoixante-douze personnes accueillies\n\nEn effet, l'Établissement français du sang (EFS) et l'Association pour le don du sang de Domérat ont accueilli soixante-douze personnes, dont deux nouveaux donneurs.\n\nParmi eux, une cinquantaine avait pris rendez-vous sur le site Résadon et deux par téléphone. Les autres se sont présentés spontanément, ce qui n'a pas causé d'attente supplémentaire. La collecte s'est déroulée avec toutes les mesures sanitaires en vigueur et la collation est venue réconforter les donneurs après leur geste généreux.\n\nPour la prochaine collecte, qui aura lieu jeudi 3 septembre, au centre municipal Albert-Poncet, il est recommandé de s'inscrire sur resadon.fr", "l'essentiel Un sondage Ifop pour le site Directs.fr, publié hier, estime la participation au second tour du 28 juin à 38 %, un taux encore plus bas que lors du premier tour…\n\nC’est l’une des inconnues du second tour des élections municipales du dimanche 28 juin prochain, un élément clé du scrutin qui commence à inquiéter les candidats et les états-majors ; le taux de participation. On se rappelle que le 15 mars dernier, pour le premier tour, organisé à la veille du confinement du pays, le taux de participation avait été historiquement bas. Moins d’un électeur sur deux s’était rendu aux urnes - 44,6 % exactement : du jamais vu pour une élection locale, qui plus est celle où l’on choisit l’élu préféré des Français.\n\nPour ce second tour, les perspectives de participation seraient encore pires, à en croire un sondage Ifop pour le site Directs.fr, publié hier, premier jour de la campagne électorale officielle (lire ci-contre).\n\n\"Dans un contexte exceptionnel où le second tour aura lieu près de trois mois après le premier dans des conditions n’offrant pas aux élus le temps et les moyens de faire vraiment campagne, il n’est pas surprenant que nos prévisions annoncent un niveau de participation historiquement bas : seuls 38 % des électeurs inscrits dans les communes non pourvues au 1er tour déclarent avoir l’intention d’aller voter au second, soit un taux exceptionnellement faible pour une élection municipale. À titre de comparaison, le taux de participation au second tour en 2014 était de 61,7 % dans les communes encore concernées par les élections\", expliquent François Kraus et Jean-Philippe Dubrulle de l’Ifop.\n\nPas une surprise\n\nLa mobilisation des 16 millions d’électeurs appelés à voter le 28 juin devrait donc être plus faible qu’au premier tour, ce qui est toutefois une constante. \"Elle tient notamment au fait que les communes dans lesquelles il y a généralement un second tour sont beaucoup plus grandes que la moyenne (ex : 36 % de la population appelée à voter à un second tour réside dans des communes de plus de 100 000 habitants, contre 16 % au premier tour), ce qui se traduit \"structurellement\" par un électorat moins civique/participatif que dans le reste du pays\", observe l’Ifop, qui souligne que \"le problème vient plutôt de l’ampleur de cette démobilisation électorale qui risque d’affaiblir la légitimité des maires durant leur mandat et plus largement impacter négativement la vie politique locale durant des années.\"\n\nQuant à savoir quel va être l’impact de la crainte liée au coronavirus dans l’abstention, l’Ifop assure que \"si la crainte d’attraper le Covid-19 reste le principal motif d’abstention (35 %), devant le sentiment qu’aucune liste ne représente ses idées (32 %), ou le mécontentement à l’égard des forces politiques (30 %), cette appréhension est beaucoup moins déterminante au 1er tour (55 %).\"\n\nLe sondage montre enfin la faible évolution des préoccupations des Français : les déterminants du vote au second tour, restent sensiblement les mêmes que ceux du 1er tour, à savoir des questions de nature financière ou économique (69 % pour la gestion des finances, 63 % pour la fiscalité, et 58 % pour l’emploi), ou relatives à la sécurité (66 %) ou encore au cadre de vie (65 % pour la propreté, 56 % l’urbanisme)."], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Le moustique tigre, originaire des forêts tropicales d'Asie du Sud-Est, est installé en France depuis 2004, apporté par les activités humaines, notamment le commerce international de pneus. Il transmet des maladies comme la dengue et le Zika.\n\nDe petite taille, noir et blanc, le moustique tigre est présent dans une soixantaine de départements français et transmet des maladies comme la dengue et le Zika. Ce samedi, l'Anses démarre une campagne contre cet insecte invasif.\n\n\n\nOriginaire des forêts tropicales d'Asie du Sud-Est, le moustique tigre est installé en France depuis 2004, apporté par les activités humaines, notamment le commerce international de pneus.\n\n\n\nIl peut transmettre à l'homme des maladies comme la dengue, le chikungunya et Zika. L'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (Anses) lance donc une campagne pour l'identifier et signaler sa présence sur le site signalement-moustique.anses.fr.\n\n\"Pour éviter les erreurs, le site guide les internautes à l'aide de photos ainsi que trois questions: le moustique identifié est-il de petite taille ? Est-il noir et blanc ? Dispose-t-il d'un appareil piqueur ?\", explique l'Anses. Autre caractéristique, il pique plutôt le jour.\n\nProlifération dans les zones urbaines\n\nIl se développe particulièrement dans les zones urbaines et péri-urbaines et prolifère dans des réservoirs d'eau ou des récipients: vases, pots, gouttières...\n\nPour lutter contre sa prolifération, il faut vider régulièrement les coupelles sous les pots de fleurs, mettre les récipients à l'abri de la pluie, recouvrir les bidons de récupération d'eau de pluie avec des moustiquaires et introduire des poissons dans les bassins d'agrément qui mangeront les larves.\n\nIl est aussi conseillé d'entretenir son jardin et de se protéger avec des vêtements longs, amples et clairs, des moustiquaires et des produits répulsifs.", "pos": ["Pour contrôler la propagation du moustique tigre, présent dans 60 départements de France cette année, l'Anses lance une plateforme visant à signaler la présence de cet insecte. L'agence sanitaire délivre également des conseils pour se protéger des piqûres et pour identifier le moustique tigre.\n\nComme chaque été, le moustique tigre fait son retour en France. Présent dans une soixantaine de départements de l'Hexagone cette année, cet insecte suscite l'inquiétude car il est porteur de plusieurs virus dangereux pour l'humain, comme le Chikungunya, le Zika et la dengue.\n\nPour mieux contrôler la propagation de ce moustique, l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (Anses) invite chaque Française et Français à signaler la présence du moustique tigre dans leur région.\n\nMais attention, le moustique tigre n'est pas similaire à ses congénères. De petite taille, noir et blanc, cette espèce de moustique présente des caractéristiques physiques précises, que l'Anses détaille sur sa plateforme signalement-moustique.\n\nUn signalement photo\n\n\"Le moustique tigre est silencieux et diurne, c'est-à-dire qu'il pique plutôt le jour [principalement le matin et le soir], alors que le moustique commun a plutôt tendance à piquer la nuit\", précise par exemple l'Anses.\n\nLe signalement du moustique tigre se fait en postant une photographie de bonne qualité sur le site de l'Anses. Une fois cette condition remplie, afin de certifier qu'il s'agit bien d'un moustique tigre, l'utilisateur de la plateforme devra répondre à trois questions relatives à l'apparence de l'insecte traqué. Si les caractéristiques décrites correspondent au moustique tigre, le signalement peut être envoyé.\n\nPour se protéger des piqûres des moustiques tigre, il est recommandé de porter des vêtements longs, amples clairs, de poser des moustiquaires dans son habitation et d'utiliser des produits répulsifs cutanés."], "neg": ["Chercheurs et simples anonymes ont réclamé la libération inconditionnelle et immédiate de leurs deux collègues français détenus en Iran lors d'un rassemblement silencieux mardi à Paris, rythmé par un hommage rempli d'émotion du chorégraphe sénégalais Alioune Diagne.\n\n\"Libérez Fariba Adelkhah et Roland Marchal, nos collègues chercheurs détenus en Iran depuis juin 2019\", proclamaient les banderoles brandies par leurs confrères du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris sur le parvis des droits de l'Homme au Trocadéro. Ou encore \"#FreeFariba #FreeRoland\".\n\nEnviron 150 personnes s'étaient réunies à l'appel du comité de soutien des deux chercheurs en ce jour de commémoration de la révolution islamique de 1979, a constaté une journaliste de l'AFP.\n\nFariba Adelkhah, anthropologue franco-iranienne, et son compagnon Roland Marchal, spécialiste de la Corne de l'Afrique, qui était venu la rejoindre pour une visite privée, ont été arrêtés par les Gardiens de la Révolution, armée idéologique du régime, le 5 juin 2019 à l'aéroport de Téhéran.\n\nIls sont poursuivis depuis pour menace à la \"sûreté nationale\" et \"propagande\" contre le régime, des accusations forgées de toutes pièces selon leur comité de soutien. Leur procès pourrait s'ouvrir prochainement à Téhéran.\n\nDans un décor battu par un vent glacial, à l'image de l'hiver qui sévit sur Téhéran et sa prison d'Evin, Alioune Diagne, une des étoiles de la danse contemporaire en Afrique, s'est livré à une allégorie de l'enfermement et de l'isolement.\n\nAprès avoir tracé au sol deux carrés noir et blanc, symboles du double enfermement physique et intérieur - avec en toile de fond la Tour Eiffel - et s'être mis un bâillon, synonyme de parole interdite, il a exploré en mouvements ce que peuvent ressentir les deux chercheurs du fond de leur prison.\n\n- \"Au compte goutte\" -\n\n\"La performance d'aujourd'hui c'était vraiment de mettre mon corps dans un espace comme celui où se trouvent Fariba et Roland (..) La personne qui est emprisonnée elle-même sent une autre prison au fond d'elle-même\", a-t-il dit à l'AFP.\n\n\"A un moment donné je sentais que je pleurais au fond de moi-même\", a raconté le danseur, fondateur de la Compagnie Diagn'Art, ému aux larmes.\n\nIl a expliqué avoir rencontré Fariba Adelkhah dans un restaurant. \"J'ai entendu une femme chanter des chants en farsi. J'avais la chair de poule (..) Je me suis mis à danser sur les chansons de Fariba et après on a discuté un peu\", se souvient-il.\n\nLes deux chercheurs, qui redoutent une longue incarcération, à l'instar d'autres étrangers et binationaux détenus en Iran, sont \"désemparés\" et très affaiblis physiquement et moralement, selon leur comité de soutien.\n\nFariba Adelkhah, en grève de la faim depuis le 24 décembre, \"peine désormais à se tenir debout\", a expliqué Sandrine Perrot, chercheuse au CERI, spécialiste de l'Afrique.\n\nRoland Marchal est éprouvé par la \"longueur de la détention\", l'isolement - les deux ne sont pas autorisés à se voir, il ne parle en outre pas farsi - et vit un \"enfer psychologiquement\", selon elle. Il reçoit des livres de France, qui lui sont \"remis au compte gouttes\" par ses geôliers, a-t-elle précisé.\n\nMalgré les appels en ce sens de son entourage, la chercheuse refuse de mettre fin à sa grève de la faim tant que sa demande \"de libération et plus largement de respect de la liberté académique\" en Iran ne sera pas entendue, poursuit Sandrine Perrot. \"Déterminée comme elle est, avec la force de caractère qu'elle a, on la sent capable d'aller au bout de ses convictions\", redoute-t-elle.", "La France se prépare-t-elle à reporter les élections municipales ? Le premier tour doit avoir lieu dimanche. Il se pourrait que le président Macron, qui doit faire une allocution ce jeudi soir, annonce le report des élections de dimanche.\n\nL'entourage d'Emmanuel Macron explique au JDD que « toutes les options sont ouvertes » et que « rien n'est décidé ». D'après le JDD toutefois, un report des élections municipales serait à l'étude. « Le processus de consultation des présidents des deux chambres, à propos d'un report du scrutin, a commencé. Jusqu'à ce matin encore, il n'était pourtant pas question de reporter le vote », indique le JDD.", "Les sapeurs-pompiers, le SAMU et la police se sont rendus sur les lieux. - Photo Patrick JOAQUIM\n\nL’endroit semble être devenu un lieu de rendez-vous pour de jeunes amateurs de vitesse. Le dimanche après-midi, ils sont parfois plusieurs dizaines à se retrouver rue de Stockholm, dans le parc du Grand Troyes, à Sainte-Savine. Les lieux étant désertés, ils peuvent s’y adonner aux plaisirs de la course en deux-roues à moteur.\n\nCe dimanche, ils étaient entre trente et quarante jeunes réunis. Un après-midi sans histoire jusqu’au moment où, vers 16 h, un accident s’est produit au niveau des locaux de Chronopost.\n\nÂgés de 17 et 18 ans\n\nUn jeune homme de 17 ans quittait les lieux pour rentrer chez lui lorsqu’au moment où il effectuait un demi-tour, il est entré en collision avec une moto 800 cm3. Le choc a été particulièrement violent et les deux conducteurs ont chuté sur le sol, se blessant.\n\nÀ leur arrivée, les secours ont pris les jeunes en charge (le second est âgé de 18 ans). Ils ont été médicalisés sur place par le SMUR. L’un des deux a été sérieusement touché au niveau du fémur. Les sapeurs-pompiers les ont transportés au centre hospitalier de Troyes.", "“Rhôooooooooo!”\n\nVous utilisez un AdBlock?! :)\n\nVous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.\n\nEt nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.", "Alors que le landernau politique guinéen est en pleine ébullition, avec son corrolaire de morts et de blessés, à cause du projet de troisième mandat d'Alpha Condé, le pays connaît des incendies de marchés tous azimuts.\n\nSelon des médias, dix-sept incendies au total ont été enregistrés en une semaine dont le dernier cas en date remonte au 22 février 2020, qui aura ravagé plusieurs boutiques et magasins dans le quartier de la cimenterie dans la capitale guinéenne.\n\nPire, cet incendie a coûté la vie à une fille de cinq ans dont le corps a été retrouvé parmi les débris de tôles calcinées. Ce fut donc une véritable semaine noire pour les commerçants et opérateurs économiques guinéens qui ne savent plus à quel saint se vouer ; tant les incendies ont été nombreux, avec des pertes importantes qui se chiffrent à plusieurs milliards de F CFA.\n\nCes commerçants et opérateurs économiques sont d'autant plus inquiets qu'ils ignorent l'origine de ces sinistres.\n\nEn effet, depuis le début de l'année, aucune enquête n'a été ouverte par les forces de sécurité pour permettre de révéler les causes exactes de ces drames à répétition. Si bien qu'on se perd en conjectures. S'agit-il d'actes accidentels ou criminels ? Ces incendies sont-ils d'origine politique ?\n\nEn l'absence de résultats d'enquêtes fiables, aucune piste n'est à écarter. Car, on le sait, Conakry fait partie des villes africaines où le banditisme a pignon sur rue. En tout cas, il ne se passe pas une seule semaine sans qu'on n'enregistre un acte de banditisme.\n\nMais, s'il y a des raisons de penser à des actes crapuleux, il y a également des raisons de croire à des actes à mobiles politiques.\n\nCar, ce n'est un secret pour personne que le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) est, depuis quelques mois, vent debout contre le projet de troisième mandat d'Alpha Condé.\n\nN'a-t-il d'ailleurs pas promis de tout faire pour empêcher la tenue du référendum prévu pour le 1er mars prochain et dont la campagne bat actuellement son plein? Si ces sinistres n'émanent pas du FNDC, il n'est pas exclu que tout cela soit l'œuvre de Guinéens tout aussi mécontents du funeste projet d'Alpha Condé.\n\nCe pourrait être leur façon de réagir. Cela dit, ces incendies doivent interpeller le pouvoir en place. Car, il est difficile de ne pas faire de lien entre ces tristes événements et la volonté du président sortant de rempiler pour un troisième mandat.\n\nEst-ce un signe des temps ? En tout cas, si la Guinée brûle, ce ne sera pour le bien de personne, y compris le vieux professeur qui en sera tenu pour premier responsable.\n\nC'est l'économie guinéenne qui prend un coup\n\nEn tout état de cause, quelles que soient les auteurs de ces incendies et leurs motivations, ils doivent se rendre à l'évidence qu'ils ne rendent pas service de cette façon à la Guinée.\n\nCar, au lieu de construire comme le demande tout Etat sérieux, à ses fils, ils ont délibérément choisi de détruire ce que certains ont bâti au prix de mille sacrifices.\n\nEn effet, au-delà des pertes en vies humaines, c'est l'économie guinéenne qui prend un coup. Et quand on sait qu'ils sont nombreux les Guinéens qui tirent déjà le diable par la queue, ces incendies ne peuvent qu'aggraver leur situation sociale. C'est pourquoi les responsabilités doivent être situées au plus vite."], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Le 3 avril 2018, Lila, 3 ans et demi, et Adélaïde, 26 mois, mouraient dans un accident de la route à Festieux (dans l’Aisne). Leur mère Nadia Karmel et leur petit frère Isaac, âgé d’un mois, étaient grièvement blessés. L’homme responsable de ce tragique accident était un multirécidiviste de la vitesse et avait acheté sa Maserati d’occasion quelques jours avant le drame de Festieux. Même s’il avait tous ses points au moment du drame, il avait déjà commis 9 infractions au code de la route et avait été sanctionné de deux suspensions de permis pour excès de vitesse. L’expertise judiciaire avait démontré que la Maserati roulait à 113 km/h lorsqu’il a perdu le contrôle de son véhicule, sur une route limitée à 80 km/h, étant donné la pluie qui tombait ce soir-là.\n\nProcès en appel de 3 février\n\nLe 21 novembre, Vincent Montré avait été condamné à 5 ans de prison dont deux ans avec sursis lors de son procès en première instance pour d’homicides involontaires et de blessures involontaires. Il avait immédiatement fait appel de la décision et à peine quelques semaines après sa condamnation, ce gérant de centres de contrôle technique formulait une demande de remise en liberté. Demande qui a été acceptée cette semaine a révélé l’Union.\n\nVincent Montré doit tout de même se soumettre à un certain nombre d’obligations : ne pas quitter le territoire français ; ne pas se rendre dans le département de l’Aisne ; s’abstenir de conduire tous les véhicules terrestres à moteur ; et enfin, s’abstenir d’entrer en relation, de quelque façon que ce soit, avec toutes les personnes entendues dans le cadre de la procédure en qualité de plaignant ou de partie civile. Sa résidence a été fixée à son domicile rémois. Dans son arrêt, la cour précise que « tout manquement volontaire à l’une des obligations imposées dans le cadre du contrôle judiciaire (…) pourra entraîner une mesure de placement en détention provisoire ».\n\nL’auteur de l’accident se présentera donc libre lors de son procès en appel, le lundi 3 février, à Amiens. Lors de sa demande de remise en liberté, il avait affirmé que « si une peine devait être prononcée ce jour-là, je la purgerai ». L’avocat général Alain Leroux avait alors dit, « il ne m’échappe pas qu’il relève de la stratégie à vouloir le voir se présenter libre devant la cour à ce moment-là, de manière à ce que l’affaire prenne une autre tournure ».\n\nNadia Karme, la mère des fillettes, a réagi sur Facebook suite à cette remise en liberté en postant un message bouleversant.", "pos": ["Le chef d'entreprise de 48 ans (à droite) aura passé deux mois en prison (photo prise lors du procès, le 19 septembre 2019, à Laon). - Christian Lantenois\n\nLe chef d'entreprise de 48 ans (à droite) aura passé deux mois en prison (photo prise lors du procès, le 19 septembre 2019, à Laon). - Christian Lantenois\n\nLe 3 avril 2018, Lila, 3 ans et demi, et Adélaïde, 26 mois, mouraient dans un accident de la route à Festieux. Leur mère Nadia Karmel et leur petit frère Isaac, âgé d’un mois, étaient grièvement blessés.\n\nNadia Karmel.\n\nReconnu coupable, en première instance, d’homicides involontaires et de blessures involontaires, Vincent Montré a été condamné à cinq ans d’emprisonnement, dont trois ans ferme. Les magistrats laonnois ont assorti cette peine d’un mandat de dépôt : le conducteur a été conduit en prison à l’issue de l’audience, le 21 novembre dernier. Il avait immédiatement fait appel de la décision, le dossier sera jugé par la cour d’appel d’Amiens le lundi 3 février.\n\nLundi, cette même cour examinait sa demande de remise en liberté. Elle a rendu sa décision, hier, en début d’après-midi : Vincent Montré est remis en liberté, sous contrôle judiciaire.\n\nVincent Montré se présentera libre lors de son procès en appel, qui se déroulera le 3 février, à Amiens\n\nIl doit se soumettre à un certain nombre d’obligations : ne pas quitter le territoire français ; ne pas se rendre dans le département de l’Aisne ; s’abstenir de conduire tous les véhicules terrestres à moteur ; et enfin, s’abstenir d’entrer en relation, de quelque façon que ce soit, avec toutes les personnes entendues dans le cadre de la procédure en qualité de plaignant ou de partie civile.\n\nSa résidence a été fixée à son domicile rémois. Dans son arrêt, la cour précise que « tout manquement volontaire à l’une des obligations imposées dans le cadre du contrôle judiciaire (…) pourra entraîner une mesure de placement en détention provisoire ».\n\nDans sa plaidoirie devant les magistrats, lundi, l’avocat de Vincent Montré, Me Chemla, avait indiqué qu’aucune des raisons justifiant le maintien en détention, telles qu’elles sont énoncées dans le code pénal, ne s’appliquait à son client. Entre autres, garantir son maintien à la disposition de la justice ou prévenir tout risque de réitération de l’infraction. Il estimait que « l’on peut entendre l’émotion des victimes, elle s’est exprimée et elle s’exprimera encore, c’est tout à fait normal. Mais elle ne peut, en aucun cas, remplacer ce que prévoit le code pénal ».\n\nL’arrêt rendu par les magistrats amiénois va en ce sens. Il évoque le contrôle judiciaire auquel Vincent Montré a été soumis pendant quatorze mois, avant le procès. « Il s’est déroulé sans incident selon le rapport du contrôleur judiciaire qui souligne l’investissement du prévenu dans la mesure. Ainsi, au regard des éléments précis et circonstanciés de la procédure, la cour estime (…) que les dispositions d’un contrôle judiciaire sont suffisantes pour garantir le maintien du prévenu à la disposition de la justice ou prévenir le renouvellement de l’infraction, aucun élément nouveau ne permettant d’établir que Vincent Montré se soustraira aux obligations d’un nouveau contrôle judiciaire ou ne se présentera pas devant ses juges, alors même que son comportement passé atteste le contraire. »\n\nLa liberté, « une stratégie », selon l’avocat général\n\nC’est donc libre qu’il se présentera lors de son procès en appel, le lundi 3 février, à Amiens. Lors de sa demande de remise en liberté, il avait affirmé que « si une peine devait être prononcée ce jour-là, je la purgerai ». L’avocat général Alain Leroux avait alors dit, « il ne m’échappe pas qu’il relève de la stratégie à vouloir le voir se présenter libre devant la cour à ce moment-là, de manière à ce que l’affaire prenne une autre tournure ». L’on saura dans quelques jours s’il avait vu juste."], "neg": ["L’un des quatre policiers impliqués dans le meurtre de George Floyd a dû faire face à une femme en colère dans un supermarché alors qu’il faisait ses courses après avoir été libéré de prison.\n\nC’est une vidéo qui a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux. Alexander Keung, l’un des quatre policiers qui a procédé à l’interpellation meurtrière de George Floyd le 25 mai dernier, a été confronté à une femme en colère qui l’a reconnu dans un supermarché du Minnesota.\n\nLa vidéo a été tournée dès le lendemain de la remise en liberté du désormais ex-policier de 26 ans, lorsqu’il faisait ses courses. “Vous êtes donc sorti de prison et vous faites vos courses confortablement dans Cub Foods, comme si vous n’aviez rien fait ?”, lui demande la femme très en colère, après que l’homme a reconnu qu’il était bien l’un des policiers accusés du meurtre de George Floyd. “Je ne dirais pas ‘confortablement’ mais plutôt pour acheter des produits essentiels”, répond alors l’ex-officier qui semble très embarrassé par la situation. Lorsque la personne qui filme lui dit qu’il ne devrait pas avoir le droit d’acheter des produits d’épicerie, sous entendu d’être en liberté sous caution, il répond : “Je peux comprendre cela. Je suis désolé que vous ressentiez ça.”\n\nlook who my sister caught at Cub Foods in Plymouth. J. Alexander Keung, one of the officers who lynched #GeorgeFloyd in cold blood. pic.twitter.com/PVX4pFijab — josiah (@jk3rd_) June 21, 2020\n\n“Vous ne voulez pas vous excuser ?”\n\n“Vous pensiez que les gens n’allaient pas vous reconnaître ?”, lui assigne la femme, excédée par la situation, avant de lui rappeler : “Vous avez tué quelqu’un de sang froid. Vous n’avez pas le droit d’être ici.” L’auteure de la vidéo tente alors d’alerter les clients du supermarché en signalant à voix haute qu’il s’agit de l’un des officiers qui a procédé à l’interpellation fatale à George Floyd, après lui avoir demandé s’il avait des remords. “Vous ne voulez pas vous excuser ? Vous n’avez rien à dire ?”, lui demande-t-elle. Des propos auxquels l’homme de 26 ans ne souhaite visiblement pas répondre.\n\nAlexander Keung a été libéré de prison vendredi 19 juin avec une caution de 750 000 dollars, soit près de 670 000 euros. Thomas Lane, l’un des autres officiers accusé d’être impliqué dans le meurtre, avait déjà été libéré sous caution le 10 juin dernier. Les quatre policiers impliqués dans cette arrestation meurtrière devront comparaître devant le tribunal le 29 juin prochain.\n\nCommentaires via Facebook :", "Après les hôpitaux, le nouveau coronavirus s'en prend aux personnels de laboratoire.\n\nDans un communiqué de presse signé par l'administrateur général de l'Institut Pasteur de Dakar, Dr Amadou Alpha Sall, ladite fondation a fait savoir que « les collaborateurs ou membres de son personnel ont été testés positifs à la Covid-19 », et de déplorer « un (1) cas de décès ».\n\nCe fait vient alimenter le fait que « le virus n'épargne personne » a indiqué ledit communiqué. Par ailleurs, l'Institut Pasteur n'a pas manqué l'occasion de renouveler son soutien et son appui aux autorités dans cette lutte contre le nouveau coronavirus. «L'Institut Pasteur et tout son personnel restent mobilisés aux côtés des autorités et des populations pour lutter contre cette épidémie». Non sans inviter «tous les Sénégalais à redoubler de vigilance et à respecter les mesures de prévention».", "De nouvelles mesures plus strictes de confinement sont en vigueur. Les Français doivent rester chez eux, sauf sorties indispensables. Les enseignes alimentaires, toujours ouvertes, ont d'ailleurs mis en place de nouvelles règles afin de limiter au maximum le risque de propagation du coronavirus.\n\n[Mise à jour le mercredi 18 mars à 12h15] A la suite des annonces du gouvernement relatives au stade 3 de l'épidémie de coronavirus et portant sur \"la fermeture de tous les lieux recevant du public non essentiels\", l'arrêté du 14 mars 2020, publié au Journal officiel, précise les établissements concernés ou non par les fermetures.\n\nLes restrictions sont accrues depuis l'allocution présidentielle du 16 mars et le confinement entré en vigueur le 17 mars à midi.\n\nPour tous vos déplacements indispensables, le gouvernement a d'ailleurs mis en place une attestation de déplacement dérogatoire disponible ICI. Quels sont les commerces qui ont le droit d'ouvrir ? Et ceux qui sont fermés ? Quels règles les commerçants et clients adoptent afin de limiter la propagation ?\n\nAprès l'entrée en vigueur du confinement \"général\", des scènes de cohue on été observées dans bon nombre de supermarchés. Plusieurs enseignes alimentaires ont alors décidé d'appliquer des nouvelles règles de fonctionnement, afin de limiter encore plus la propagation du Covid-19. Depuis mardi 17 mars :\n\nIntermarché et Netto ont allongé leurs horaires d'ouverture (ouverture à 8h et fermeture à 20h30 ou 21h) afin d'étaler au maximum le flux de clientèle, la première demi-heure (de 8h à 8h30) étant exclusivement réservée aux clients de plus de 70 ans.\n\n(ouverture à 8h et fermeture à 20h30 ou 21h) afin d'étaler au maximum le flux de clientèle, la première demi-heure (de 8h à 8h30) étant exclusivement Certains supermarchés Carrefour s'alignent également sur des mesures similaires, comme le Carrefour de Lamballe dans les Côtes-d'Armor, qui ouvre plus tôt pour les séniors, leur permettant de faire leurs courses de 7h45 et 8h30.\n\ns'alignent également sur des mesures similaires, comme le Carrefour de Lamballe dans les Côtes-d'Armor, qui Des caisses sont réservées aux personnes fragiles dans certaines enseignes\n\ndans certaines enseignes L'ensemble des magasins alimentaires et supermarchés régulent le flux avec des filtrages à l'entrée\n\nDes marquages au sol sont présents au niveau des caisses pour que les clients respectent la distance obligatoire d'un mètre\n\nsont présents au niveau des caisses pour que les clients respectent la distance obligatoire d'un mètre Intermarché, Auchan, Lidl et bientôt Carrefour installent des plexiglas au niveau des caisses pour éviter tout contact entre les clients et les caissiers.\n\ninstallent des au niveau des caisses pour éviter tout contact entre les clients et les caissiers. Chronodrive a demandé à ses clients de ne pas sortir du véhicule pendant le chargement des produits dans le coffre\n\na demandé à ses clients de ne pas sortir du véhicule pendant le chargement des produits dans le coffre Monoprix et Franprix ont mis en place un numéro vert (le 0 805 620 370 pour Franprix et le 0 800 05 8000 pour Monoprix) permettant aux personnes les plus fragiles d'accéder à un service de commande et de se faire livrer gratuitement un panier de produits de première nécessité\n\nLe Premier ministre a annoncé que \"tous les services essentiels à la vie de nos concitoyens resteront évidemment ouverts\". Mais à quoi cela correspond-il ? Restent ouverts :\n\nLes services de soins et d'accompagnement à domicile.\n\nTous les magasins et marchés alimentaires ( boulangerie, boucherie, poissonnerie... ), y compris les Drive alimentaires, avec approvisionnement garanti. Jusqu'ici obligées de fermer au moins un jour par semaine, en vertu d'une loi quasi-centenaire, les boulangeries françaises sont autorisées à ouvrir leurs portes 7 jours sur 7 , dans le contexte exceptionnel du confinement général.\n\n( ), y compris les Drive alimentaires, avec approvisionnement garanti. Jusqu'ici obligées de fermer au moins un jour par semaine, en vertu d'une loi quasi-centenaire, les françaises sont autorisées à ouvrir leurs portes , dans le contexte exceptionnel du confinement général. Les services publics , y compris les services de transport\n\n, y compris les services de transport Les commerces indispensables (y compris dans les centres commerciaux) : les pharmacies , les banques , les bureaux de tabac et distribution de la presse\n\n, les , les et distribution de la Les stations-essence (les espaces de restauration restent toutefois totalement fermés) dont les prix ont chuté avec l'effondrement du coût du baril\n\n(les espaces de restauration restent toutefois totalement fermés) dont les prix ont chuté avec l'effondrement du coût du baril Les cabinets de médecine (en cas de symptômes légers, il conseillé d'appeler d'abord son médecin traitant avant de consulter un médecin en cabinet)\n\n(en cas de symptômes légers, il conseillé d'appeler d'abord son médecin traitant avant de consulter un médecin en cabinet) Les hôtels et cité universitaires . Même si les espaces de restauration sont fermés, il est possible de prendre des repas en chambre (room-service)\n\n. Même si les espaces de restauration sont fermés, il est possible de prendre des repas en chambre (room-service) Les revendeurs d'équipements d'automobiles et de deux roues, les fournisseurs des agriculteurs ainsi que leurs équipementiers, les vendeurs et réparateurs d'ordinateurs ou de téléphonie\n\net de deux roues, les fournisseurs des agriculteurs ainsi que leurs équipementiers, les vendeurs et réparateurs d'ordinateurs ou de téléphonie Les services funéraires\n\nLes animaleries et magasins d'alimentation pour animaux\n\net magasins d'alimentation pour animaux Les pressings et les laveries\n\nSelon le décret paru ce dimanche 14 mars au Journal officiel, sont fermés jusqu'au 15 avril 2020 :\n\nLes restaurants, les bars, les cinémas et les discothèques (y compris les restaurants et bars d'hôtels)...\n\n(y compris les restaurants et bars d'hôtels)... Les parloirs des prisons\n\nLes cafétérias et les espaces culturels des magasins alimentaires\n\net les espaces culturels des magasins alimentaires Les salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles, de danse, de jeux.\n\nLes salles d'expositions et les musées\n\nLes centres commerciaux hors commerces indispensables\n\nhors commerces indispensables Les bibliothèques et centres de documentation\n\net centres de documentation Les établissements sportifs couverts : piscine, patinoire, gymnase ...\n\n... Toutes les stations de ski ferment également pour cette saison 2020\n\nferment également pour cette saison 2020 La SPA a également annoncé fermer ses refuges \"jusqu'à nouvel ordre\"\n\na également annoncé fermer ses refuges \"jusqu'à nouvel ordre\" Les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités sont fermés jusqu'au 29 mars 2020. Un service de garde pour les personnels qui sont indispensables à la gestion de la crise sanitaire est mis en place\n\nLa vente en ligne reste possible pour toutes les enseignes dotées d'un service de e-commerce. Mais compte-tenu des ordres de confinement plus stricts prononcés par Emmanuel Macron ce 16 mars, il est probable que le nombre de livreurs disponibles chez les prestataires qui travaillent pour les géants de la livraison va diminuer dans les prochains jours, ce qui pourrait allonger les durées de livraison. Des livraisons qui vont également être compromises par la mise à disposition des colis.\n\nSeulement 1000 bureaux de poste sur 80000 restent ouverts. Quant aux consignes automatiques d'Amazon, de Darty ou de la Fnac, elles ne devraient plus être accessibles car se elles se trouvent dans des magasins complètement fermés.\n\nToutefois, la livraison alimentaire à domicile reste possible et préconisée.\n\nLes restaurants peuvent rester ouverts, soit pour livrer en direct à domicile, soit pour passer par les applications de livraison de repas.\n\nIl est précisé que \"la plupart des plateformes ont systématisé la livraison sans contact\" afin de minimiser les risques de contamination pour le livreur et le client.\n\nLe gouvernement a édicté un \"Guide des précautions sanitaires à respecter dans le cadre de la livraison de repas à domicile\". Le restaurateur doit aménager une \"zone de récupération\" des repas \"distincte de la cuisine\", pour éviter tout contact entre cuisiniers et livreurs et faire appliquer les \"gestes barrières\" au personnel (garder une distance d'au moins un mettre, pas de contact physique). Le restaurateur doit aussi apporter une attention particulière au \"nettoyage et à la désinfection de toutes les surfaces et ustensiles en contact avec la nourriture\", et veiller à ce que les sacs contenant les repas soient \"correctement fermés\".", "Donald Trump ne préside pas seulement la première économie du monde, menacée d'effondrement à cause de la pandémie de nouveau coronavirus. Il surveille également l'implosion possible de son propre empire: la Trump organization, ses hôtels et clubs de golf, qui ont fait de lui un multi-milliardaire.\n\nAux Etats-Unis et au Canada, ses hôtels cinq étoiles sont quasiment vides, ses clubs de golf aux Etats-Unis, en Irlande et en Ecosse sont sous pression pour s'arrêter, et sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, est fermée.\n\nComme dans beaucoup d'hôtels du monde, la plupart des employés ont été congédiés, et les revenus de la Trump organization (435 millions de dollars en 2018) devraient vraisemblablement plonger. Difficile toutefois d'évaluer dans quelle mesure face à une organisation largement opaque sur ses finances.\n\n\"Cela me fait du mal, comme cela fait du mal à Hilton et à toutes les grandes chaînes d'hôtels partout dans le monde\", a dit Donald Trump samedi. La société familiale, basée à New York, est dirigée par ses deux fils, Donald Junior et Eric, mais le milliardaire républicain y a conservé toutes ses parts.\n\nLa situation n'a pas manqué de soulever des inquiétudes: certains se demandent dans quelle mesure la réponse apportée par le président américain à l'épidémie de Covid-19 est guidée par les intérêts de son entreprise. Qu'il s'agisse du plan d'aide économique de 2.000 milliards de dollars sur lequel se sont accordés démocrates et républicains, ou de sa volonté affichée ces derniers jours de pousser pour la fin rapide des mesures de confinement.\n\n\"On peut détruire un pays en le fermant de cette façon\", a-t-il estimé mardi, en disant espérer une levée des restrictions d'ici mi-avril.\n\nLe chef de la minorité démocrate au Sénat Chuck Schumer a assuré mercredi que le plan massif de relance américain, qui contient des mesures importantes à destination des entreprises, ne serait pas utilisé pour sauver celles du président.\n\n\"Nous avons mis en place une clause\", a-t-il expliqué sur CNN. \"Pas seulement le président mais aussi toute figure du gouvernement, du Sénat, les membres du Congrès, si eux ou leur famille possède la part majoritaire d'une entreprise, elles ne peuvent pas se voir attribuer de prêt\".\n\n- \"Spa fermé\" -\n\nDonald Trump le 24 mars 2020 à Washington (AFP - MANDEL NGAN)\n\nLes hôtels de Donald Trump sont pour ainsi dire vides à New York, Washington, Chicago, Las Vegas, Vancouver et Hawaï. Lundi, l'organisation écossaise de golf, anticipant un ordre de fermeture, a demandé à \"tous les golfeurs d'Ecosse\" d'arrêter de jouer \"jusqu'à nouvel ordre\".\n\nMalgré cela, la Trump organization refuse de fermer totalement ses principaux hôtels.\n\n\"L'hôtel est ouvert, les restaurants sont fermés, le spa est fermé, la piscine est fermée\", a dit à l'AFP une réceptionniste du Trump International Hotel & Tower à New York. Evoquant un supermarché \"de l'autre côté de la rue\", elle a expliqué qu'il était possible d'y acheter des victuailles et de les apporter dans les chambres.\n\nSelon John Boardman, à la tête de la branche du syndicat Unite Here à Washington, l'hôtel Trump International dans la capitale américaine n'a pas fermé malgré le renvoi massif d'employés. \"Il n'y a aucun sens à le garder ouvert. L'hôtel a un taux d'occupation peut-être de 3%\".\n\n\"Il ne le ferme pas juste pour pouvoir dire qu'il fonctionne toujours\", estime M. Boardman.\n\n- Bénéfice personnel -\n\nLa résidence de Mar-a-Lago en Floride le 1er novembre 2019 (GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives - JOE RAEDLE)\n\nDepuis qu'il est président, Donald Trump a fait face à de nombreuses critiques et même des actions en justice -- qui n'ont jusqu'ici pas abouti -- soutenant qu'il profitait de sa position.\n\nDes patrons, des diplomates ou même des rois cherchant ses faveurs ont par exemple parfois pris leurs quartiers dans ses hôtels, notamment celui situé à deux pas de la Maison Blanche.\n\nLe Washington Post a rapporté les sommes astronomiques dépensées par des Saoudiens pour réserver des ailes entières des hôtels de Donald Trump, ou les factures salées adressées à ses propres services de renseignement lorsque ceux-ci l'accompagnent dans ses propriétés.\n\nLa semaine dernière, l'industrie hôtelière, qui fournit un emploi à 8 millions de personnes aux Etats-Unis, a réclamé à la Maison Blanche une aide de 150 milliards de dollars pour faire face à l'épidémie de nouveau coronavirus.\n\n\"Aujourd'hui plus que jamais il est crucial pour les Américains de savoir que le président agit dans l'intérêt public et non pour son bénéfice financier personnel\", a fait valoir auprès de l'AFP Elizabeth Wydra, du Constitutional Accountability Center.", "CISJORDANIE\n\nAu 26 mars : 86 cas recensés dont 17 rétablis. Un mort.\n\nRym Najjar est cadre au ministère de l’Economie palestinien. Elle vit à Ramallah avec son époux et deux de ses trois enfants, étudiants. Sa seconde fille est étudiante à Berlin.\n\n« Jusqu’à présent la vie “sous le coronavirus” est acceptable. Les gens comprennent que la Palestine est un pays très pauvre et occupé. Nous n’avons pas d’autre moyen pour nous défendre que de rester dans nos maisons. Nous avons maintenant deux ennemis : l’occupation israélienne et le coronavirus. Les deux sont des ennemis de l’humanité.\n\nMais, bien sûr, nous devons continuer à faire vivre le pays et certaines activités sont maintenues. Concernant le secteur public, tout est à l’arrêt en dehors des ministères de l’Intérieur, de l’Economie, de la Santé et des Finances, qui sont en service minimum, jamais plus de 10 personnes en même temps. La majorité du secteur privé travaille à la maison, exceptées les banques qui tournent avec un tiers de leur personnel. Les commerces restent bien sûr en première ligne : pharmacies et boulangeries, magasins d’alimentation et postes à essence fonctionnent de 8 heures à 19 heures.\n\nNous sommes surtout inquiets parce que les fournitures hospitalières n’entrent qu’en très petite quantité en raison des capacités limitées de l’Etat de Palestine.\n\nHeureusement, il existe une très grande solidarité ici. De nombreuses initiatives ont été prises par la population comme des dons de nourriture ou de fournitures de désinfection aux plus pauvres ; des bénévoles ont pris en charge le nettoyage des rues ; des volontaires gardent les entrées des villages et installent des tentes pour répondre aux incursions répétées de l’armée d’occupation et des colons dans les villages ; le secteur privé a collecté des dons pour le ministère de la Santé afin d’acheter des fournitures médicales…\n\nAlors, certes, il existe une grande crainte de la propagation de l’infection car nous connaissons les capacités limitées du gouvernement palestinien. Mais, d’un autre côté, il y a un sens élevé de la responsabilité sociale et un grand défi que nous devons gagner contre cette épidémie.\n\nDans Ramallah, le 23 mars. (ISSAM RIMAWI/ANADOLU AGENCY)\n\nCe que nous craignons le plus ce sont les conséquences de l’occupation sur notre capacité à lutter contre l’épidémie. Par exemple, actuellement, les autorités israéliennes limitent ou interdisent l’entrée des matières premières utilisées dans la fabrication des désinfectants. Ils ont aussi complètement fermé les frontières au mouvement des personnes, même des malades.\n\nParallèlement, il y a une très grande négligence concernant la sécurité des Palestiniens qui travaillent dans les installations israéliennes. Mardi, des soldats de l’occupation ont jeté sur la route à un point de contrôle un employé d’une usine israélienne parce que son employeur craignait qu’il soit infecté par le coronavirus. Ce qui, après examen, s’est révélé totalement erroné.\n\nQuant aux prisonniers palestiniens, ils vivent un enfer : l’occupation israélienne a retiré tout le matériel de nettoyage et les stérilisateurs, en plus de 17 produits alimentaires, dont les plus importants étaient des légumes et des fruits. Les autorités refusent de libérer les prisonniers malades, les femmes, les enfants et les prisonniers administratifs qui ont été incarcérés sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux. Dans le même temps, aucune mesure n’est prise pour les protéger contre l’infection.\n\nJe voudrais ajouter quelque chose d’important : à une époque où nous devons tous repenser notre comportement envers l’humanité, nous devons réfléchir à la façon de sauver l’humanité de ce monstre qu’est l’occupation israélienne. Alors que nous nous efforçons tous de sauver l’humanité de ce virus, l’occupation israélienne continue de démolir des maisons palestiniennes à Jérusalem et en Cisjordanie, à arracher nos oliviers et à les brûler… elle n’a pas abandonné son caractère brutal et raciste.\n\nMa famille et moi vivons dans ce mélange de peur du coronavirus, des graves conséquences que peut avoir sa propagation en Palestine, et la peur de l’apartheid militaire israélien qui s’accroît à la lumière de la contagion. Nous éprouvons de la colère face au silence du monde devant la tyrannie fasciste d’Israël. Car nous vivons un isolement dans l’isolement : l’isolement de l’occupation et l’isolement du confinement dû au virus. Permettez-moi de rappeler ce que l’occupation israélienne a fait dans la bande de Gaza de façon permanente et dans de nombreux villages et villes palestiniens par intermittence : ils ont fermé les frontières, empêchant les Palestiniens de se déplacer entre les villes ou vers d’autres pays, interdisant également l’entrée sur ces territoires. Ils nous ont interdit à certains moments d’aller dans les cinémas, les écoles, les restaurants, les célébrations familiales, les cabarets. Ils ont empêché les Palestiniens de travailler, privant des familles de revenus. Nous manquons de médicaments, de spécialistes et d’équipements. Nos patients n’ont plus d’établissements qui pourraient les soigner, faute de place et de matériel. N’est-ce pas ce que ce coronavirus fait aux pays du monde ? Avec une différence importante : le virus est invisible et le monde entier reconnaît en souffrir, tandis que le monde entier voit l’occupation israélienne mais personne ne ressent notre souffrance. »\n\nBRÉSIL\n\nAu 25 mars : 2 554 cas de coronavirus confirmés, 59 morts.\n\nAxel, 35 ans, à Rio depuis onze ans, copropriétaire de la maison d’hôtes Casa 48 et guide de tourisme :\n\n« Tandis que l’épidémie de coronavirus s’installe progressivement au Brésil, on assiste à une cacophonie politique ahurissante. Les différents acteurs ne cessent de se contredire et on ne sait plus à qui se fier. Mais il semble que plus personne n’accorde le moindre crédit au président Bolsonaro qui, mardi soir, dans un discours officiel télévisé, a tout simplement invité les Brésiliens à… ne pas respecter le confinement, retourner au travail et rouvrir les écoles, ce qui va à l’encontre des mesures préconisées par l’OMS [Organisaton mondiale de la santé], par son propre ministre de la Santé et par les arrêtés des gouverneurs des Etats. Il a une fois de plus critiqué l’ensemble des journalistes qui s’acharnent, selon lui, à instaurer la panique et l’hystérie autour de ce qu’il appelle une “petite grippe”.\n\nSon discours a été condamné dans l’heure par le président du Sénat, Davi Alcolumbre, qui a été pourtant un des artisans de son élection. Le “Trump tropical” est de plus en plus isolé, même les militaires commencent à lui tourner le dos. Il lui reste encore l’appui des évangéliques, avec le puissant pasteur Edir Macedo, fondateur de la plus grande église du pays et propriétaire de la deuxième chaîne de télévision, Record. Il avait réussi à faire élire à la mairie de Rio son protégé, Marcelo Crivella, qui a immédiatement autorisé les commerces à rouvrir dès vendredi. Mais cette décision a été annulée quelques heures plus tard par l’autorité supérieure, à savoir le gouverneur de l’Etat de Rio, qui s’est opposé au discours présidentiel aux côtés du gouverneur de l’Etat de São Paulo, le plus riche du pays, le plus peuplé, et aussi le plus touché par le coronavirus.\n\nDans ce pays continent grand comme toute l’Europe qui compte 210 millions d’habitants, alors que l’union nationale devrait être la priorité absolue, Bolsonaro cherche clairement à diviser pour ensuite se décharger de ses responsabilités. Il préfère sacrifier des vies plutôt que de stopper l’économie et ainsi contenir l’épidémie. La problématique est un peu la même qu’aux Etats-Unis : vu le faible niveau des aides de l’Etat, il paraît évident qu’il y aura de nombreuses victimes collatérales avec l’arrêt de l’économie. L’incertitude grandit donc quant aux actions menées pour lutter efficacement contre le virus et la terrible crise économique qui suivra.\n\nUn peinture murale montrant Jair Bolsonaro, dans le centre de Rio de Janeiro, le 24 mars. Le président brésilien d’extrême droite a critiqué les mesures de confinement prises par le dirigeant de l’Etat de Rio, notamment la fermeture des écoles et des commerces jugés « non essentiels ». (MAURO PIMENTEL/AFP)\n\nDans la favela du Pereirão où se situe notre Casa 48, la vie continue son cours au ralenti, et les mesures de protection sont assez bien respectées : le restaurant local ABCD ne propose que des plats à emporter, le bar du voisin Mazinho a restreint ses horaires, les allers et venues des habitants se sont réduits, et quand on se croise dans les ruelles on ne s’adonne plus au fameux abraço − pas une mince affaire pour ce peuple chaleureux et très tactile. On jouit d’un calme inédit, les avions qui survolaient la favela pour se poser à l’aéroport domestique Santos-Dumont ont disparu et nous n’entendons plus le doux vacarme des élèves du lycée francophone Molière pendant la récréation, situé en contrebas. Par contre, le camion qui livre le matériel de construction à l’entrée n’en finit pas de déverser briques, sable, plâtre et pots de peinture… On dirait que tout le monde en profite pour poursuivre ou finir ses travaux, à commencer par nous, la maison d’hôtes nécessitant des retouches constantes pas toujours faciles à réaliser en présence des clients. Tous types d’informations utiles circulent sur les groupes WhatsApp des habitants : conseils sanitaires, entraide, surveillance des plus âgés… La solidarité typique de ces micro-villes habituées à se débrouiller seules s’est très vite mise en place.\n\nDe temps en temps, on entend un voisin chanter à pleins poumons, quand ce n’est pas la trompette ou le tambour d’un des élèves du projet musical Favela Brass de l’anglais Tom, qui a aussi dû suspendre les cours aux enfants de la favela. Quant aux touristes qui venaient visiter l’impressionnant Projeto Morrinho, cette maquette géante des favelas en briques colorées, fierté des ex-ados de la communauté, on ne les reverra pas avant plusieurs mois. Enfin, si la vue sur le Pain de Sucre est toujours aussi belle en ce début d’automne, il est triste de constater que les nacelles du téléphérique ne glissent plus sur les câbles jusqu’au sommet du rocher emblématique de la ville. Il va être 20h30, je m’arme de ma casserole et de ma cuillère pour le défouloir quotidien sur ma terrasse… »\n\nGRÈCE\n\nAu 26 mars : 821 cas de coronavirus confirmés, 22 morts.\n\nMyriam, Française de 49 ans, écrivaine, vit avec son mari grec, son fils de 15 ans et sa fille de 10 ans, dans la périphérie d’Athènes :\n\n« En Grèce, tout a commencé par l’annonce, le dimanche 8 mars au soir, de la fermeture à Athènes de 31 établissements (écoles et universités), dont le lycée franco-hellénique. Ce jour-là, mise à part la situation tragique sévissant en Italie, l’épidémie semblait loin de nos contrées et de nombreuses voix ont considéré cette mesure comme exagérée. Quatre jours plus tard, elle était élargie à l’ensemble des établissements et le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé que les établissements touristiques seraient fermés jusqu’au 30 avril. Cette décision n’augurait rien de bon.\n\nParallèlement, l’expansion du Covid-19 en Italie, en Espagne puis en France faisait froid dans le dos, et les Grecs, pressentant les mesures de confinement, ont commencé à paniquer et à dévaliser les supermarchés, avec des comportements à la limite de l’impolitesse. Vendredi 13 mars au soir, le gouvernement a pris des mesures évitant les rassemblements. Ainsi, les restaurants et les cafés ont baissé leurs rideaux ; les cinémas, les théâtres et les stades ont fermé leurs portes, ainsi que les centres commerciaux ; les concerts et événements sportifs ont été annulés. Tous les portables géolocalisés en Grèce ont reçu une alerte encourageant à rester à la maison. L’effet d’alarme, quoique un peu anxiogène, a été efficace.\n\nDans l’ensemble toutes ces mesures ont été accueillies avec une obéissance étonnante chez un peuple grec de nature divisé, qui s’est répandu en commentaires reconnaissants envers les actions du gouvernement. Jusqu’au week-end dernier, les mesures ont été en général bien respectées, hormis quelques personnes qui n’avaient pas pris conscience du danger, souvent des jeunes gens ou des personnes âgées. C’était en soi un exploit si l’on songe à quel point les Grecs aiment se retrouver à l’extérieur et peuvent désobéir aux consignes publiques si leur satisfaction est en jeu. Mais au cours du dernier week-end, le beau temps associé au nombre relativement faible des contaminés a annulé les efforts accomplis. De nombreuses personnes sont aller se balader à la plage ou sont parties vers leurs maisons de campagne. Et c’est ainsi que, le dimanche 22 mars au soir, Kyriakos Mitsotakis a annoncé le durcissement du confinement. Ces mesures ont été relayées par deux alertes envoyées sur les portables. Depuis ce matin, 6 heures, nos sorties sont assujetties à des autorisations de déplacement assez strictes.\n\nUn employé municipal pulvérise du produit désinfectant aux abords de la place Syntagma, dans le centre d’Athènes, le 23 mars. (ARIS MESSINIS/AFP)\n\nGrâce à un groupe WhatsApp initié par l’association Athènes Accueil qui relaie les directives du consulat et de l’ambassade, notre communauté reste informée quant à ce qui se passe dans le pays. Le lien tissé par le biais de ces réseaux est précieux et la réactivité des membres de la communauté française force mon admiration. Elle fait preuve d’une vraie créativité et nous offre une série de vidéos, de textes ou de photos cocasses que nous partageons allégrement sur nos réseaux sociaux. Un peu d’humour ne fait pas de mal, surtout par temps de crise.\n\nPour ma part, j’ai la chance d’habiter à l’extérieur d’Athènes, dans une maison avec jardin. Prudente de nature, j’ai pratiqué le confinement bien avant sa mise en application, ce qui m’a d’ailleurs valu les foudres de mon fils (15 ans). Cela fait quinze jours que nous vivons en huis clos, une semaine que mon mari nous a rejoints. Dentiste, il a fermé son cabinet et n’assure que les urgences. Après une première semaine de flottement pour mes enfants, période durant laquelle ils ont digéré l’idée de ne plus aller à l’école, nous nous sommes organisés et avons trouvé notre rythme.\n\nTout en étant inquiets pour nos aînés, nous profitons de cette période inédite pour réinventer nos vies. Nous testons de nouveaux outils informatiques pour nous former. J’ai ainsi réalisé un atelier d’écriture grâce à la plateforme Zoom. Par le biais d’internet, les enfants continuent l’école à la maison. Ma fille de 10 ans fait preuve d’une grande autonomie dans son travail scolaire, profitant des nombreux outils pédagogiques offerts aux élèves du primaire. Pendant cette période perturbante pour nos enfants, nous avons décidé quelques dérogations : ainsi nos enfants ont accès aux jeux vidéo, l’extinction des feux se fait plus tardivement aussi. A période exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Nous sortons à l’extérieur par groupe de deux, pour faire du vélo ou courir. J’attache une attention particulière aux repas que j’espère goûteux, équilibrés et festifs. Ils constituent des instants importants pour notre famille. J’espère que la situation ne dégénérera pas et que nous pourrons continuer à sourire à la vie. »\n\nINDE\n\nAu 26 mars : 680 cas de coronavirus confirmés, 13 morts.\n\nCheshta, 24 ans, chercheuse, confinée avec ses parents à Delhi :\n\n« Le 24 mars, notre Premier ministre Narendra Modi s’est de nouveau adressé au pays pour nous parler de la propagation du coronavirus dans le pays. Deux jours avant, il nous avait appelés à rester chez nous et à pratiquer la distanciation sociale. Pourtant, dans un pays comme l’Inde, une immense partie de la population qui vit dans la rue ou dans des bidonvilles ne pourra pas mettre en œuvre cette mesure, en dépit de l’urgence de la situation. Modi a aussi annoncé un “janata curfew” (“couvre-feu du peuple”) pour un jour, probablement comme ballon d’essai avant le véritable confinement.\n\nMais il faut noter que, dans ses deux discours, il a fait peser sur les gens la responsabilité entière de la propagation du virus. Nous n’avons toujours pas d’information sur le plan d’action du gouvernement pour freiner l’épidémie. Est-ce que des hôpitaux privés seront nationalisés ? Comment le gouvernement prévoit-il d’augmenter le dépistage ? Quel est le programme d’aide pour les personnes qui vont être les plus affectées par le virus ? Est-ce que le gouvernement va se pencher en particulier sur la situation des personnes handicapées ? Toutes ces questions sont pour l’instant sans réponse. Tant que nos professionnels de la santé qui sont les plus exposés ne se sentiront pas en sécurité et suffisamment équipés, on pourra considérer que l’Inde ne fera pas ce qu’il faut pour freiner l’épidémie.\n\nJe suis persuadée que le confinement, aussi difficile soit-il, est nécessaire. Avec ma famille, nous faisons tour pour ne plus sortir. Pour l’instant, le confinement doit durer vingt et un jours, ce qui va très probablement être difficile à vivre. Je vais à tout prix garder contact avec mes amis pour ne pas perdre la tête. Je passerai la plupart du temps à travailler sur mes cours, et me réfugier dans les livres et les films pour ne pas devenir folle ! »\n\nRetrouvez les épisodes précédents de la série :"], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Brussels Airlines ne rependra pas ses vols, après la crise du coronavirus, sur huit de ses destinations, rapporte jeudi hln.be. L'information a été confirmée à Belga par la compagnie aérienne.\n\nBrussels Airlines ne desservira plus, au moins jusqu'à fin mars 2021, Séville, Valence, Bristol, Hanovre, Moscou, Billund, Marrakech ni Santorini.\n\nBrussels Airlines, filiale de Lufthansa, subit de plein fouet, la crise du coronavirus. Ce mardi, le conseil d’administration de Lufthansa avait annoncé qu'il réduira sa flotte et qu'il intensifiera la restructuration chez Brussels Airlines. Les syndicats attendent un conseil d'entreprise extraordinaire pour y voir plus clair.", "pos": ["En raison de la pandémie de coronavirus, le secteur du transport aérien dans le monde traverse une crise sans précédent. Brussels Airlines a annoncé une nouvelle mesure.\n\nPar La rédaction avec Belga et AFP\n\nBrussels Airlines a annoncé la suppression de huit destinations jusqu’au 31 mars 2021. Ces huit villes sont Séville, Valence, Bristol, Hanovre, Moscou, Billund, Marrakech et Santorin.\n\nEn raison de la pandémie de coronavirus, le secteur du transport aérien dans le monde traverse une crise sans précédent, clouant au sol des centaines d’avions et forçant l’arrêt quasi-total des opérations passager.\n\nLe groupe aéronautique allemand Lufthansa, maison-mère de Brussels Airlines, s’attend à une baisse significative du trafic aérien après la crise du coronavirus. Le conseil d’administration de Lufthansa a décidé, mardi, de prendre des mesures globales pour réduire la capacité des vols à long terme.\n\nLa restructuration chez Brussels Airlines sera « intensifiée » tout comme chez Austrian Airlines, une autre filiale. Les opérations de vols sont suspendues chez Germanwings, la filiale allemande low-cost."], "neg": ["Siret\n\nNom\n\nPrénom\n\nAdresse e-mail\n\nJ'accepte de recevoir des infos, des jeux et des offres privilèges du site\n\nJ'accepte de recevoir les offres spéciales des partenaires du site", "Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Cherif Omari a affirmé que les stocks stratégiques de produits de large consommation étaient largement disponibles, appelant les citoyens à dénoncer toute tentative de spéculation.\n\nInvité du journal de la télévision publique, le ministre a précisé « je rassure les consommateurs que les stocks sont pleins et que nous disposons d’un stock stratégique. Pas besoin de paniquer. Nous œuvrons à assurer une meilleure distribution pour éviter le monopole ».\n\nSelon le ministre, toutes les mesures ont été prises pour approvisionner les moulins en quantités supplémentaires de blé dur local de la dernière moisson et de garantir les produits alimentaires de première nécessité notamment les légumes, les fruits et le lait.\n\nA cette occasion, M. Omari s’est incliné à la mémoire des victimes de Covid-19 et présenté ses condoléances à leurs familles, rappelant que l’Etat, à sa tête le Président de la République, est entièrement mobilisé pour assurer l’approvisionnement des marchés en produits de consommation et lutter contre les pratiques illégales de certains commerçants.\n\nDes mesures anticipées ont été prises également pour la mobilisation et la distribution du stock permettant aux citoyens de s’approvisionner facilement en produit alimentaires tout en respectant le confinement.\n\nCertains « pseudo commerçants » ont profité de la situation que traverse le pays, à savoir la propagation du Covid-19, pour imposer le monopole sur certains produits de consommation, a déploré le ministre de l’Agriculture, mettant en avant les instructions données à l’effet de lutter contre ces pratiques, et le rôle important des citoyens et des acteurs de la société civile dans la dénonciation de ces actes.\n\nExprimant, dans ce cadre, sa compassion avec les habitants de la wilaya de Blida, soumise à un confinement total, il a assuré que les services agricoles sont sur le terrain pour suivre de près la situation.\n\nL’approvisionnement de la wilaya de Blida en produits de large consommation se fait régulièrement à travers les points de vente au niveau des quartiers.\n\nDans ce sillage, M. Omari a mis en exergue les efforts « des agriculteurs, des éleveurs et des bouchers qui veillent à la disponibilité des produits ».\n\n« Nous contrôlons l’approvisionnement y compris dans les zones de l’ombre et les villages éloignés en coordination avec la société civile et les autorités locales », a-t-il encore ajouté.\n\nLa situation sanitaire que traverse le pays suite à la propagation du Covid-19 dans plusieurs wilayas a provoqué une ruée des citoyens pour le stockage des produits de large consommation.\n\nAPS", "publié le 26/03/2020 à 01:38\n\nL'incident s'est déroulé dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 mars, rue Janin dans le IVe arrondissement de Lyon. Dans ce quartier de la Croix-Rousse, lieu plutôt chic de la ville, une douzaine de voitures ont été incendiées.\n\nSelon les informations du Progrès, qui relate les faits, deux départs de feu se seraient produits peu avant minuit rue Belfort et rue Janin. Le feu se serait propagé et une douzaine de véhicules auraient brulé, dont cinq seraient totalement détruits, selon le quotidien régional.\n\nDans la nuit, les pompiers ont fait évacuer les riverains par mesure de sécurité le temps de maitriser les flammes. Un homme de 36 ans résidant le quartier et suspecté d'être à l'origine de l'incendie, a été interpellé non loin des lieux et placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de son acte.", "L'Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France a publié ce samedi soir un bilan du nombre de victimes du Covid-19 dans la grande région. Selon l'organisme de santé, l'Oise compte désormais 91 personnes porteuses du coronavirus décédées dans les hôpitaux du territoire. Soit 21 de plus que la veille, à la même heure. Pour mémoire, entre jeudi et vendredi, deux décès supplémentaires avaient été enregistrés.\n\nPour autant, il ne s'agit pas, pour le moment, de « la vague » annoncée par le Premier ministre, Edouard Philippe. Contactée dans la soirée, l'ARS explique que cette hausse subite est en réalité due à « une actualisation des décès depuis une semaine ». Il s'agit donc « de victimes qui nous ont été communiquées que ce jour mais qui ont perdu la vie dans les hôpitaux de l'Oise depuis le 21 mars ».\n\nPour autant, l'Oise reste l'un des départements les plus touchés de France, comportant à lui seul près de la moitié des décès comptabilisés dans les Hauts-de-France, soit 183 depuis le 25 février. Au total, 2498 cas ont été confirmés dans la région, toujours selon l'ARS.\n\nEn prévision d'une aggravation de la crise, les trois principaux hôpitaux de l'Oise (Compiègne, Beauvais et Creil-Senlis) semblent s'être préparés à la hausse de patients grièvement touchés. Ces jours-ci encore, ils ont aménagé de nombreux services pour disposer d'un plus grand nombre de lits.\n\nAinsi, le Groupe Hospitalier Public du Sud Oise (GHPSO) indique notamment « qu'une aile complète d'hospitalisation a été équipée en une dizaine de jours pour pouvoir, dès ce lundi, accueillir jusqu'à 26 lits ». Un effort considérable qui a permis, depuis un mois, de déployer environ 300 lits supplémentaires, au total, dans les hôpitaux du département.\n\nNewsletter Oise Chaque matin, l'actualité de votre département vue par Le Parisien Chaque matin, l'actualité de votre département vue par Le Parisien Votre adresse mail est collectée par Le Parisien pour vous permettre de recevoir nos actualités et offres commerciales. En savoir plus", "Après l'irruption de la pandémie à coronavirus dans la province du Nord-Kivu qui compte 4 cas confirmés, il a été décidé d'isoler les villes de Goma, Beni et Butembo pendant 14 jours à partir du lundi 6 avril 2020. Mesure prise, vendredi 3 avril dernier, à l'issue d'une réunion restreinte de sécurité dirigée par Mme le vice-gouverneur de province, Marie Lumoo Kahombo, considérant les risques et menaces dus à la propagation du covid19 sur toute l'étendue de la province. Le chef-lieu du Nord-Kivu qui, à lui seul, a compté 3 cas testés positifs en moins d'une semaine, entre en total isolement.\n\nTous les mouvements de personnes entre la ville de Goma et les autres coins de la province sont suspendus et vice-versa pour éviter l'augmentation des cas positifs du covid19, exceptés les mouvements des denrées alimentaires et les produits de première nécessité qui ne sont pas concernés par cette mesure. Le trafic entre les villes de Butembo et Beni est aussi suspendu pour une durée de 14 jours.\n\nA dater de ce lundi 6 avril 2020, les marchés resteront seulement ouverts aux produits de première nécessité dans le souci de faciliter la population de s'en procurer le temps de l'isolement.\n\nLa vice-gouverneur de province recommande à tous les habitants de rester à la maison pour éviter les contacts avec les probables suspects et de ne sortir qu'en cas d'urgence, mais aussi de respecter les règles d'hygiènes et les mesures de prévention prises par les autorités compétentes.\n\nDes avis partagés\n\nAprès cette décision du gouvernement provincial, les avis des habitants de la ville de Goma restent partagés. Quelques-uns sont contre cette mesure dans une ville où les gens vivent au «taux du jour».\n\n\"Si vous ne sortez pas de la maison, vous n'aurez pas quoi mettre sous la dent et subvenir aux besoins vitaux de votre famille. Certes, nous sommes au courant que le covid19 est une réalité ici chez nous, mais avant de prendre cette mesure les autorités devaient voir comment aider la population à avoir quoi mettre sous la dent durant le confinement qui va durer 14 jours\", déclare un habitant de Goma.\n\nPersonnellement, a-t-il souligné, je n'ai pas grand-chose en banque qui pourra m'aider à satisfaire les besoins de ma famille, mais nous appelons les autorités à une très grande vigilance car les cas confirmés dans la ville de Goma ont tous été importés, ce qui montre une certaine négligence. Il appelle également les autorités à veiller au strict respect des mesures prises car, jusqu'à présent, le trafic terrestre entre le Nord et le Sud-Kivu n'est pas encore arrêtés.\n\nD'un autre côté, il y a ceux qui saluent cette mesure du fait que le covid19 est une maladie très dangereuse qui a déjà tué de milliers de personnes dans le monde. \"Notre pays n'est pas épargné autant que ceux qui ont des moyens logistiques sanitaires suffisants pouvant les permettre de faire face à cette maladie très dangereuse. Nous qualifions cette décision de très sage, voulant protéger les vies humaines et nous appelons nos frères vivant comme nous dans la ville de Goma à respecter toutes les mesures prises, mettant la ville de Goma en confinement\", affirmé un notable de la province."], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Le ministère de l'Agriculture a confirmé lundi soir la contamination de tomates en serre par le virus ToBRFV, dans une exploitation du Finistère, un virus sans danger pour les humains, mais susceptible d'avoir de graves conséquences économiques pour la filière. \"On a reçu les résultats de l'Anses (Agence de sécurité sanitaire) sur les échantillons prélevés dans les serres qui étaient en suspicion dans le Finistère et les résultats sont positifs, elles sont donc bien contaminées par le virus\", a-t-on indiqué au ministère. La direction générale de l'Alimentation, qui dépend du ministère de l'Agriculture, a finalement reçu les résultats d'analyses ce lundi, contrairement à ce qu'avait indiqué dans la journée l'Anses qui avait évoqué la date du 24 février.\n\n\"L'exploitation concernée a été confinée dans l'attente de la destruction des végétaux et de la désinfection du site dans les plus brefs délais\", a-t-on précisé au ministère. Selon l'Agence de sécurité sanitaire (Anses), le virus de la tomate peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production, ce qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serre. En revanche, il n'a pas d'impact sur l'homme.\n\nUn nouveau virus dangereux\n\nDébut février, l'Anses avait mis en garde contre \"le tomato brown rugose fruit virus\" (ToBRFV), un nouveau virus \"particulièrement dangereux pour les plantes qui y sont sensibles\". Il peut se transmettre par les semences, les plants et les fruits infectés et survit longtemps à l'air libre. Ce virus a été observé pour la première fois en Israël en 2014, puis a été trouvé en 2018 sur des cultures de tomate au Mexique, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Italie et enfin en 2019 aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Grèce.\n\nLa diffusion de ce virus sur le territoire national \"aurait des conséquences économiques majeures pour la filière mais également les jardiniers amateurs\", avait indiqué dimanche le ministère, alors que l'enquête n'en était qu'au stade de la suspicion. La tomate est le premier légume consommé par les Français avec un peu plus de 13,9 kg par ménage et par an. La culture de tomates en France est la première culture légumière avec 712.000 t produites en 2018, d'après la même source.", "pos": ["Depuis une dizaine de jours, un virus extrêmement virulent et touchant les tomates provoque des inquiétudes vis-à-vis de la filière. D'autant que lundi soir, le ministère de l'Agriculture a confirmé qu'une exploitation dans le Finistère était touchée et a été confinée. Une première contamination qui laisse peser un risque économique sur la filière. Mode de contamination, dangerosité, impact économique… que faut-il savoir sur ce virus ToBRFV?\n\nQu'est-ce que le virus ToBRFV?\n\nBaptisé Tomato brown rugose fruit virus, c'est-à-dire \"virus du fruit rugueux de la tomate brune\", le ToBRFV s'attaque aux plantes potagères et notamment aux tomates et aux poivrons. Observé pour la première fois en 2014 en Israël, ce virus a également été identifié au Mexique, aux Etats-Unis mais aussi en Allemagne et en Italie en 2018 et l'an passé, il a été trouvé dans d'autres pays européens: les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Grèce. Il y a une dizaine de jours, le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation avait décidé de renforcer la surveillance sur l'ensemble du territoire par rapport à ce virus. Lundi soir, la confirmation d'une première exploitation contaminée dans le Finistère est tombée et a été confinée afin de détruire les végétaux et de désinfecter le site en vue d'enrayer la propagation du virus.\n\nPourquoi est-il si dangereux pour les tomates?\n\nSi l'alarme a été donnée vis-à-vis de ce virus, c'est qu'il n'existe aucun traitement ni aucune variété résistante pour y faire face. Et que \"selon l'Anses, le virus peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production\", rappelle le ministère de l'Agriculture.\n\nD'autant que le virus peut être véhiculé par les semences ou les plants. Dans le cas de l'exploitation française touchée, les plants \"proviennent du Royaume-Uni et sont eux-mêmes issus de semences produits aux Pays-Bas\", a précisé le ministère, ajoutant que des contrôles sont menés dans les autres exploitations ayant reçu des plants du même lot. Mais celles qui ne sont pas concernées mais sont situées à proximité de l'exploitation contaminée sont aussi placées sous surveillance renforcée. Car le virus peut aussi être propagée par l'activité humaine, via le contact des mains, des outils, des vêtements ou des insectes par exemple.\n\nComment reconnaître une tomate atteinte par le virus?\n\nSi les producteurs de tomates doivent être vigilants, les jardiniers amateurs doivent également être attentifs, notamment lors de l'achat de semences et de plants. Un plant infecté présente les symptômes suivants: des marbrures sur les feuilles, une décoloration et des taches jaunes ou brunes du fruit, une déformation du fruit, le caractère rugueux de la peau. Le fruit perd ainsi ses qualités gustatives et devient non commercialisable.\n\nY a-t-il un danger pour l'homme?\n\n\"Ce virus n'a pas d'impact sur l'homme\", insiste le ministère de l'Agriculture.\n\nQuel est le risque économique?\n\nLes conséquences économiques d'une propagation du virus ToBRFV pourraient être fortes sur la filière de la tomate. La tomate est en effet la première culture légumière en France avec 712.000 tonnes produites en 2018, rappelle le ministère de l'Agriculture. A cela s'ajoutent près de 400.000 tonnes cultivées dans les jardins potagers… Il faut dire que la tomate est le légume le plus plébiscité par les Français: la consommation s'établit en moyenne à 13,9 kg par ménage et par an."], "neg": ["CISJORDANIE\n\nAu 26 mars : 86 cas recensés dont 17 rétablis. Un mort.\n\nRym Najjar est cadre au ministère de l’Economie palestinien. Elle vit à Ramallah avec son époux et deux de ses trois enfants, étudiants. Sa seconde fille est étudiante à Berlin.\n\n« Jusqu’à présent la vie “sous le coronavirus” est acceptable. Les gens comprennent que la Palestine est un pays très pauvre et occupé. Nous n’avons pas d’autre moyen pour nous défendre que de rester dans nos maisons. Nous avons maintenant deux ennemis : l’occupation israélienne et le coronavirus. Les deux sont des ennemis de l’humanité.\n\nMais, bien sûr, nous devons continuer à faire vivre le pays et certaines activités sont maintenues. Concernant le secteur public, tout est à l’arrêt en dehors des ministères de l’Intérieur, de l’Economie, de la Santé et des Finances, qui sont en service minimum, jamais plus de 10 personnes en même temps. La majorité du secteur privé travaille à la maison, exceptées les banques qui tournent avec un tiers de leur personnel. Les commerces restent bien sûr en première ligne : pharmacies et boulangeries, magasins d’alimentation et postes à essence fonctionnent de 8 heures à 19 heures.\n\nNous sommes surtout inquiets parce que les fournitures hospitalières n’entrent qu’en très petite quantité en raison des capacités limitées de l’Etat de Palestine.\n\nHeureusement, il existe une très grande solidarité ici. De nombreuses initiatives ont été prises par la population comme des dons de nourriture ou de fournitures de désinfection aux plus pauvres ; des bénévoles ont pris en charge le nettoyage des rues ; des volontaires gardent les entrées des villages et installent des tentes pour répondre aux incursions répétées de l’armée d’occupation et des colons dans les villages ; le secteur privé a collecté des dons pour le ministère de la Santé afin d’acheter des fournitures médicales…\n\nAlors, certes, il existe une grande crainte de la propagation de l’infection car nous connaissons les capacités limitées du gouvernement palestinien. Mais, d’un autre côté, il y a un sens élevé de la responsabilité sociale et un grand défi que nous devons gagner contre cette épidémie.\n\nDans Ramallah, le 23 mars. (ISSAM RIMAWI/ANADOLU AGENCY)\n\nCe que nous craignons le plus ce sont les conséquences de l’occupation sur notre capacité à lutter contre l’épidémie. Par exemple, actuellement, les autorités israéliennes limitent ou interdisent l’entrée des matières premières utilisées dans la fabrication des désinfectants. Ils ont aussi complètement fermé les frontières au mouvement des personnes, même des malades.\n\nParallèlement, il y a une très grande négligence concernant la sécurité des Palestiniens qui travaillent dans les installations israéliennes. Mardi, des soldats de l’occupation ont jeté sur la route à un point de contrôle un employé d’une usine israélienne parce que son employeur craignait qu’il soit infecté par le coronavirus. Ce qui, après examen, s’est révélé totalement erroné.\n\nQuant aux prisonniers palestiniens, ils vivent un enfer : l’occupation israélienne a retiré tout le matériel de nettoyage et les stérilisateurs, en plus de 17 produits alimentaires, dont les plus importants étaient des légumes et des fruits. Les autorités refusent de libérer les prisonniers malades, les femmes, les enfants et les prisonniers administratifs qui ont été incarcérés sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux. Dans le même temps, aucune mesure n’est prise pour les protéger contre l’infection.\n\nJe voudrais ajouter quelque chose d’important : à une époque où nous devons tous repenser notre comportement envers l’humanité, nous devons réfléchir à la façon de sauver l’humanité de ce monstre qu’est l’occupation israélienne. Alors que nous nous efforçons tous de sauver l’humanité de ce virus, l’occupation israélienne continue de démolir des maisons palestiniennes à Jérusalem et en Cisjordanie, à arracher nos oliviers et à les brûler… elle n’a pas abandonné son caractère brutal et raciste.\n\nMa famille et moi vivons dans ce mélange de peur du coronavirus, des graves conséquences que peut avoir sa propagation en Palestine, et la peur de l’apartheid militaire israélien qui s’accroît à la lumière de la contagion. Nous éprouvons de la colère face au silence du monde devant la tyrannie fasciste d’Israël. Car nous vivons un isolement dans l’isolement : l’isolement de l’occupation et l’isolement du confinement dû au virus. Permettez-moi de rappeler ce que l’occupation israélienne a fait dans la bande de Gaza de façon permanente et dans de nombreux villages et villes palestiniens par intermittence : ils ont fermé les frontières, empêchant les Palestiniens de se déplacer entre les villes ou vers d’autres pays, interdisant également l’entrée sur ces territoires. Ils nous ont interdit à certains moments d’aller dans les cinémas, les écoles, les restaurants, les célébrations familiales, les cabarets. Ils ont empêché les Palestiniens de travailler, privant des familles de revenus. Nous manquons de médicaments, de spécialistes et d’équipements. Nos patients n’ont plus d’établissements qui pourraient les soigner, faute de place et de matériel. N’est-ce pas ce que ce coronavirus fait aux pays du monde ? Avec une différence importante : le virus est invisible et le monde entier reconnaît en souffrir, tandis que le monde entier voit l’occupation israélienne mais personne ne ressent notre souffrance. »\n\nBRÉSIL\n\nAu 25 mars : 2 554 cas de coronavirus confirmés, 59 morts.\n\nAxel, 35 ans, à Rio depuis onze ans, copropriétaire de la maison d’hôtes Casa 48 et guide de tourisme :\n\n« Tandis que l’épidémie de coronavirus s’installe progressivement au Brésil, on assiste à une cacophonie politique ahurissante. Les différents acteurs ne cessent de se contredire et on ne sait plus à qui se fier. Mais il semble que plus personne n’accorde le moindre crédit au président Bolsonaro qui, mardi soir, dans un discours officiel télévisé, a tout simplement invité les Brésiliens à… ne pas respecter le confinement, retourner au travail et rouvrir les écoles, ce qui va à l’encontre des mesures préconisées par l’OMS [Organisaton mondiale de la santé], par son propre ministre de la Santé et par les arrêtés des gouverneurs des Etats. Il a une fois de plus critiqué l’ensemble des journalistes qui s’acharnent, selon lui, à instaurer la panique et l’hystérie autour de ce qu’il appelle une “petite grippe”.\n\nSon discours a été condamné dans l’heure par le président du Sénat, Davi Alcolumbre, qui a été pourtant un des artisans de son élection. Le “Trump tropical” est de plus en plus isolé, même les militaires commencent à lui tourner le dos. Il lui reste encore l’appui des évangéliques, avec le puissant pasteur Edir Macedo, fondateur de la plus grande église du pays et propriétaire de la deuxième chaîne de télévision, Record. Il avait réussi à faire élire à la mairie de Rio son protégé, Marcelo Crivella, qui a immédiatement autorisé les commerces à rouvrir dès vendredi. Mais cette décision a été annulée quelques heures plus tard par l’autorité supérieure, à savoir le gouverneur de l’Etat de Rio, qui s’est opposé au discours présidentiel aux côtés du gouverneur de l’Etat de São Paulo, le plus riche du pays, le plus peuplé, et aussi le plus touché par le coronavirus.\n\nDans ce pays continent grand comme toute l’Europe qui compte 210 millions d’habitants, alors que l’union nationale devrait être la priorité absolue, Bolsonaro cherche clairement à diviser pour ensuite se décharger de ses responsabilités. Il préfère sacrifier des vies plutôt que de stopper l’économie et ainsi contenir l’épidémie. La problématique est un peu la même qu’aux Etats-Unis : vu le faible niveau des aides de l’Etat, il paraît évident qu’il y aura de nombreuses victimes collatérales avec l’arrêt de l’économie. L’incertitude grandit donc quant aux actions menées pour lutter efficacement contre le virus et la terrible crise économique qui suivra.\n\nUn peinture murale montrant Jair Bolsonaro, dans le centre de Rio de Janeiro, le 24 mars. Le président brésilien d’extrême droite a critiqué les mesures de confinement prises par le dirigeant de l’Etat de Rio, notamment la fermeture des écoles et des commerces jugés « non essentiels ». (MAURO PIMENTEL/AFP)\n\nDans la favela du Pereirão où se situe notre Casa 48, la vie continue son cours au ralenti, et les mesures de protection sont assez bien respectées : le restaurant local ABCD ne propose que des plats à emporter, le bar du voisin Mazinho a restreint ses horaires, les allers et venues des habitants se sont réduits, et quand on se croise dans les ruelles on ne s’adonne plus au fameux abraço − pas une mince affaire pour ce peuple chaleureux et très tactile. On jouit d’un calme inédit, les avions qui survolaient la favela pour se poser à l’aéroport domestique Santos-Dumont ont disparu et nous n’entendons plus le doux vacarme des élèves du lycée francophone Molière pendant la récréation, situé en contrebas. Par contre, le camion qui livre le matériel de construction à l’entrée n’en finit pas de déverser briques, sable, plâtre et pots de peinture… On dirait que tout le monde en profite pour poursuivre ou finir ses travaux, à commencer par nous, la maison d’hôtes nécessitant des retouches constantes pas toujours faciles à réaliser en présence des clients. Tous types d’informations utiles circulent sur les groupes WhatsApp des habitants : conseils sanitaires, entraide, surveillance des plus âgés… La solidarité typique de ces micro-villes habituées à se débrouiller seules s’est très vite mise en place.\n\nDe temps en temps, on entend un voisin chanter à pleins poumons, quand ce n’est pas la trompette ou le tambour d’un des élèves du projet musical Favela Brass de l’anglais Tom, qui a aussi dû suspendre les cours aux enfants de la favela. Quant aux touristes qui venaient visiter l’impressionnant Projeto Morrinho, cette maquette géante des favelas en briques colorées, fierté des ex-ados de la communauté, on ne les reverra pas avant plusieurs mois. Enfin, si la vue sur le Pain de Sucre est toujours aussi belle en ce début d’automne, il est triste de constater que les nacelles du téléphérique ne glissent plus sur les câbles jusqu’au sommet du rocher emblématique de la ville. Il va être 20h30, je m’arme de ma casserole et de ma cuillère pour le défouloir quotidien sur ma terrasse… »\n\nGRÈCE\n\nAu 26 mars : 821 cas de coronavirus confirmés, 22 morts.\n\nMyriam, Française de 49 ans, écrivaine, vit avec son mari grec, son fils de 15 ans et sa fille de 10 ans, dans la périphérie d’Athènes :\n\n« En Grèce, tout a commencé par l’annonce, le dimanche 8 mars au soir, de la fermeture à Athènes de 31 établissements (écoles et universités), dont le lycée franco-hellénique. Ce jour-là, mise à part la situation tragique sévissant en Italie, l’épidémie semblait loin de nos contrées et de nombreuses voix ont considéré cette mesure comme exagérée. Quatre jours plus tard, elle était élargie à l’ensemble des établissements et le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé que les établissements touristiques seraient fermés jusqu’au 30 avril. Cette décision n’augurait rien de bon.\n\nParallèlement, l’expansion du Covid-19 en Italie, en Espagne puis en France faisait froid dans le dos, et les Grecs, pressentant les mesures de confinement, ont commencé à paniquer et à dévaliser les supermarchés, avec des comportements à la limite de l’impolitesse. Vendredi 13 mars au soir, le gouvernement a pris des mesures évitant les rassemblements. Ainsi, les restaurants et les cafés ont baissé leurs rideaux ; les cinémas, les théâtres et les stades ont fermé leurs portes, ainsi que les centres commerciaux ; les concerts et événements sportifs ont été annulés. Tous les portables géolocalisés en Grèce ont reçu une alerte encourageant à rester à la maison. L’effet d’alarme, quoique un peu anxiogène, a été efficace.\n\nDans l’ensemble toutes ces mesures ont été accueillies avec une obéissance étonnante chez un peuple grec de nature divisé, qui s’est répandu en commentaires reconnaissants envers les actions du gouvernement. Jusqu’au week-end dernier, les mesures ont été en général bien respectées, hormis quelques personnes qui n’avaient pas pris conscience du danger, souvent des jeunes gens ou des personnes âgées. C’était en soi un exploit si l’on songe à quel point les Grecs aiment se retrouver à l’extérieur et peuvent désobéir aux consignes publiques si leur satisfaction est en jeu. Mais au cours du dernier week-end, le beau temps associé au nombre relativement faible des contaminés a annulé les efforts accomplis. De nombreuses personnes sont aller se balader à la plage ou sont parties vers leurs maisons de campagne. Et c’est ainsi que, le dimanche 22 mars au soir, Kyriakos Mitsotakis a annoncé le durcissement du confinement. Ces mesures ont été relayées par deux alertes envoyées sur les portables. Depuis ce matin, 6 heures, nos sorties sont assujetties à des autorisations de déplacement assez strictes.\n\nUn employé municipal pulvérise du produit désinfectant aux abords de la place Syntagma, dans le centre d’Athènes, le 23 mars. (ARIS MESSINIS/AFP)\n\nGrâce à un groupe WhatsApp initié par l’association Athènes Accueil qui relaie les directives du consulat et de l’ambassade, notre communauté reste informée quant à ce qui se passe dans le pays. Le lien tissé par le biais de ces réseaux est précieux et la réactivité des membres de la communauté française force mon admiration. Elle fait preuve d’une vraie créativité et nous offre une série de vidéos, de textes ou de photos cocasses que nous partageons allégrement sur nos réseaux sociaux. Un peu d’humour ne fait pas de mal, surtout par temps de crise.\n\nPour ma part, j’ai la chance d’habiter à l’extérieur d’Athènes, dans une maison avec jardin. Prudente de nature, j’ai pratiqué le confinement bien avant sa mise en application, ce qui m’a d’ailleurs valu les foudres de mon fils (15 ans). Cela fait quinze jours que nous vivons en huis clos, une semaine que mon mari nous a rejoints. Dentiste, il a fermé son cabinet et n’assure que les urgences. Après une première semaine de flottement pour mes enfants, période durant laquelle ils ont digéré l’idée de ne plus aller à l’école, nous nous sommes organisés et avons trouvé notre rythme.\n\nTout en étant inquiets pour nos aînés, nous profitons de cette période inédite pour réinventer nos vies. Nous testons de nouveaux outils informatiques pour nous former. J’ai ainsi réalisé un atelier d’écriture grâce à la plateforme Zoom. Par le biais d’internet, les enfants continuent l’école à la maison. Ma fille de 10 ans fait preuve d’une grande autonomie dans son travail scolaire, profitant des nombreux outils pédagogiques offerts aux élèves du primaire. Pendant cette période perturbante pour nos enfants, nous avons décidé quelques dérogations : ainsi nos enfants ont accès aux jeux vidéo, l’extinction des feux se fait plus tardivement aussi. A période exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Nous sortons à l’extérieur par groupe de deux, pour faire du vélo ou courir. J’attache une attention particulière aux repas que j’espère goûteux, équilibrés et festifs. Ils constituent des instants importants pour notre famille. J’espère que la situation ne dégénérera pas et que nous pourrons continuer à sourire à la vie. »\n\nINDE\n\nAu 26 mars : 680 cas de coronavirus confirmés, 13 morts.\n\nCheshta, 24 ans, chercheuse, confinée avec ses parents à Delhi :\n\n« Le 24 mars, notre Premier ministre Narendra Modi s’est de nouveau adressé au pays pour nous parler de la propagation du coronavirus dans le pays. Deux jours avant, il nous avait appelés à rester chez nous et à pratiquer la distanciation sociale. Pourtant, dans un pays comme l’Inde, une immense partie de la population qui vit dans la rue ou dans des bidonvilles ne pourra pas mettre en œuvre cette mesure, en dépit de l’urgence de la situation. Modi a aussi annoncé un “janata curfew” (“couvre-feu du peuple”) pour un jour, probablement comme ballon d’essai avant le véritable confinement.\n\nMais il faut noter que, dans ses deux discours, il a fait peser sur les gens la responsabilité entière de la propagation du virus. Nous n’avons toujours pas d’information sur le plan d’action du gouvernement pour freiner l’épidémie. Est-ce que des hôpitaux privés seront nationalisés ? Comment le gouvernement prévoit-il d’augmenter le dépistage ? Quel est le programme d’aide pour les personnes qui vont être les plus affectées par le virus ? Est-ce que le gouvernement va se pencher en particulier sur la situation des personnes handicapées ? Toutes ces questions sont pour l’instant sans réponse. Tant que nos professionnels de la santé qui sont les plus exposés ne se sentiront pas en sécurité et suffisamment équipés, on pourra considérer que l’Inde ne fera pas ce qu’il faut pour freiner l’épidémie.\n\nJe suis persuadée que le confinement, aussi difficile soit-il, est nécessaire. Avec ma famille, nous faisons tour pour ne plus sortir. Pour l’instant, le confinement doit durer vingt et un jours, ce qui va très probablement être difficile à vivre. Je vais à tout prix garder contact avec mes amis pour ne pas perdre la tête. Je passerai la plupart du temps à travailler sur mes cours, et me réfugier dans les livres et les films pour ne pas devenir folle ! »\n\nRetrouvez les épisodes précédents de la série :", "Plus de 7.000 morts en Italie, plus de 4.000 en Espagne, plus de 1.000 en France, et certainement bien plus : voilà qui suffit à prendre la mesure du drame en cours.\n\nIl urge de généraliser la prise de conscience de la gravité de la situation ; de la faire partager, afin que les précautions prises par la majorité de nos concitoyens ne soient pas annihilées par l’inconscience des réfractaires inconscients.\n\nSi nous pouvons être tous infectés, il faut éviter de l’être simultanément afin que les plus atteints puissent être accueillis dans des lits de réanimation, en nombre inévitablement compté. Un ralentissement de l’épidémie permettra aussi d’attendre « les beaux jours » dont on peut espérer qu’à l’instar du myxovirus de la grippe, ils tempéreront l’agressivité du virus. Ce ralentissement donnera davantage de temps pour valider expérimentalement l’efficacité éventuelle de certains médicaments antiviraux ou antipaludéens et, enfin, d’attendre la conception d’un vaccin.\n\nCes banalités rappelées, il paraît plus original et non moins important de mettre en perspective ce qu’on redoute du coronavirus avec les méfaits que s’inflige la trop large fraction de notre population qui s’adonne aux drogues et toxicomanies.\n\nCet après-midi, l’employé d’un petit supermarché est sorti devant le magasin pour fumer une cigarette ; il a alors abaissé son masque de protection. Il parut surpris quand je lui dis : « Vous savez, le coronavirus n’a tué, aujourd’hui, en France, qu’une quinzaine des nôtres, alors que le tabac en a tué 200 ; comptez avec moi ; 75.000 morts par an, cela fait, pour chaque jour, 365 fois moins, c’est à dire 205. »\n\nEt que font les pouvoirs publics contre ce fléau chronique ? Ils décident que les débits de tabac resteront ouverts pendant la période de confinement. Ignoreraient-ils que le poumon du fumeur est encore plus vulnérable que le poumon normal à l’agression virale ?\n\nMême réflexion concernant l’alcool. Aujourd’hui, en France, ce ne sont pas 15 décès, comme pour le coronavirus, qu’on aura à déplorer de l’intempérance alcoolique, mais 120, soit 8 fois plus ; insistons : 45.000 décès annuels dus à l’alcool font, chaque jour, 123 victimes.\n\nOn peut espérer que les patients survivant au Covid-19 connaîtront un rétablissement quasi complet de leur santé (restitutio ad integrum). Ce ne sera pas le cas, tant s’en faut, pour les fumeurs ou les buveurs invétérés qui ne mourront pas de ces drogues, car de nombreux handicaps les affecteront, qui altéreront à des degrés divers leur « qualité de vie » et obéreront les comptes sociaux. Pourtant, comme pour les bureaux de tabac, la puissance publique a décrété que les cavistes resteront ouverts pendant la période de confinement.\n\nDit très crûment : « Pour ne pas trop vous “emmerbêter” pendant le confinement, vous pouvez fumer et picoler ! »\n\nLe ministère de la Santé, complètement dans son rôle, a mis en garde contre l’usage des corticoïdes et des anti-inflammatoires non stéroïdiens, en cas de suspicion de coronavirus. Il a, par contre, omis d’avertir qu’en l’occurrence, le cannabis constituait une contre-indication manifeste en raison de ses effets dépresseurs de l’immunité. Le ministre qui, avant de l’être, était la figure de proue, à l’Assemblée nationale, du « cannabis thérapeutique », pour ne pas se contredire, cacherait-il cette contre-indication au million et demi de consommateurs de cette drogue prohibée ?\n\nUne question à ce même ministre, qui a aussi beaucoup milité pour les « salles de shoot » : resteront-elles ouvertes pendant le confinement ? Et si oui, quelle case faudra-t-il cocher sur le laissez-passer pour justifier de s’y rendre ? « Déplacement pour motif de santé ? »", "À Pontoise (Val-d’Oise), depuis la parution de notre article évoquant l’inquiétude de Solveig Hurard, conseillère municipale d’opposition (Pontoise à Gauche Vraiment), de voir une découverte archéologique bloquer le chantier du futur parking souterrain du centre-ville, la rumeur continue de s’étendre.\n\nCelle-ci évoque la découverte d’un pont-levis, voir d’un corps humain, dans les sous-sols du Jardin de la Ville.\n\nLire aussi : Val-d’Oise. L’ombre d’une découverte archéologique plane sur le parking souterrain de Pontoise\n\n« Je n’arrête pas de recevoir des appels d’habitants inquiets. Je dois les rassurer un par un : aucune pile de pont-levis, ni pont, ni cadavre, n’a été déterré pour l’instant. Le chantier est donc bien maintenu. Il n’a jamais été interrompu », confie Philippe Houillon, le maire (LR) de Pontoise.\n\nNée sur les réseaux sociaux, la rumeur aurait été propagée, entre autres, par des internautes qui auraient mal interprété (ou pas lu du tout) notre précédent article. Dans les faits : jusqu’ici tout va bien…", "Suite aux violations du confinement dans les villes de Tanger , Tétouan, Fès et Salé, le parquet a décidé d’ouvrir une enquête.\n\nDes dizaines de personnes ont marché dans la nuit du samedi 21 mars au dimanche 22 mars, dans les rues des Tanger, Tétouan, Fès et Salé, en violation du confinement obligatoire décrété par le ministère de l’Intérieur pour contrer la progression de l’épidémie de COVID-19.\n\nSuite à ces manifestations qui ont suscité l’indignation des internautes, le parquet général a ordonné l’ouverture d’une enquête. Ceci implique que toutes les personnes ayant participé à ces marches seront traduites devant la justice.\n\nDeux d’entre elles ont été d’ailleurs interpellées et placées en garde à vue, fait savoir le parquet de Tanger. Ces deux individus seront auditionnés dans le cadre de cette enquête. Ils seront poursuivis pour non-respect de la consigne de confinement, insultes et incitation à la violence.", "Il a de nouveau riposté. Fidèle à cette tactique qui lui vaut, à chaque fois, de raviver les braises de la colère, Emmanuel Macron a dénoncé devant les journalistes, jeudi, à son retour d’Israël, les «discours politiques extraordinairement coupables» de certains de ses opposants. Une charge dirigée largement contre la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon. «Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée», a-t-il lâché. Le leader de La France insoumise a aussitôt dénoncé cette nouvelle attaque.\n\nLire aussi notre ancien éditorial (19.01.20): Macron et les icebergs français\n\nPlus controversée encore, en cette période de convulsions sociales, les mots du chef de l’Etat sur ceux qui dénoncent sa façon de gouverner: «Mais allez en dictature! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France, c’est cela, essayez la dictature et vous verrez! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental: le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre.» Difficile de croire, après cette salve, que les invectives politiques vont retomber."], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a légèrement reculé en 2019 pour atteindre le \"chiffre historiquement bas\" de 3 239 décès, a annoncé ce samedi le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.\n\nAvec neuf décès de moins qu’en 2018, l’Hexagone a quasiment stagné en 2019, enregistrant une très légère baisse de 0,3%, selon les données de la Sécurité routière.\n\n\"Ces chiffres sont historiques, mais ils sont le résultat d’une politique volontariste\", a déclaré le ministre, lors d’une courte allocution à Janvry (Essonne), en défendant le passage aux 80 km/h sur les routes secondaires instauré par le gouvernement depuis mi-2018.\n\n\"336 vies sauvées grâce au 80 km/h\" selon le ministre\n\nAu total, \"336 vies ont été sauvées grâce à la mesure du 80 km/h\" depuis son lancement, a fait valoir le ministre, au moment où plusieurs départements, dont la Corrèze et le Cantal, ont décidé de revenir aux 90 km/h.\n\nLes départements sont \"libres de décider\" grâce à la dérogation prévue par la loi, a ajouté Christophe Castaner, tout en les invitant \"à évaluer aussi dans la durée les conséquences\" locales du retour aux 90 km/h.\n\nEn décembre, 25 départements avaient fait savoir leur intention de repasser aux 90 km/h.", "pos": ["Le nombre de morts sur les routes a atteint en 2019 son plus bas niveau historique en métropole, un chiffre attribué par le gouvernement à l’abaissement à 80 km/h sur lequel plusieurs départements commencent toutefois à revenir.\n\nAvec 3.239 tués, la mortalité routière dans l’Hexagone a atteint un chiffre « historiquement bas », s’est réjoui le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, lors d’un déplacement près d’une autoroute dans l’Essonne. Le nombre d’accidents corporels et de blessés est également en baisse.\n\nDes résultats qui sont le fruit « d’une politique volontariste », a-t-il martelé, en défendant l’abaissement de 90 à 80km/h de la vitesse maximale sur les routes secondaires.\n\nAu total, « 336 vies ont été sauvées » depuis l’entrée en vigueur de cette mesure en juillet 2018 sur 400.000 km de routes, a affirmé le ministre.\n\nNeuf morts de moins\n\nStatistiquement, la mortalité a quasiment stagné en 2019: la Sécurité routière a comptabilisé neuf morts de moins qu’en 2018 en métropole, soit une très légère baisse de 0,3 %.\n\nOnze morts ont par ailleurs été recensés en trottinettes, un chiffre mesuré pour la première fois en 2019.\n\nEn incluant l’Outre-mer, où l’abaissement à 80km/h ne s’applique pas partout et où la mortalité et les accidents augmentent, le bilan atteint 3.493 morts, soit cinq de plus qu’en 2018, deuxième année la moins meurtrière de l’histoire."], "neg": ["Pour améliorer le fonctionnement de notre site, accroître la pertinence des contenus informationnels et optimiser le ciblage publicitaire, nous collectons des informations techniques anonymisées sur vous, notamment à l’aide d’outils de nos partenaires. Le processus de traitement des données personnelles est décrit en détail dans la Politique de confidentialité. Les technologies que nous mettons en œuvre pour ce faire sont décrites en détail dans la Politique d’utilisation des cookies et d’enregistrement automatique.\n\nEn cliquant sur \"Accepter et fermer\", vous acceptez que vos données personnelles soient utilisées dans les buts décrits ci-dessus.\n\nVous pourrez revenir sur votre choix et retirer votre consentement en utilisant n’importe quel autre moyen indiqué dans la Politique de confidentialité.", "Des mesures exceptionnelles\n\nEn Meurthe-et-Moselle, toutes les places ouvertes du dispositif de veille hivernale restent ouvertes. Cela représente 176 places dans le département. Par exemple à Nancy, avec la Ville et l’association Ars (Accueil et réinsertion sociale), la halte de nuit rue de Malzéville reste ouverte avec un système de 21 chambres individuelles pour le respect du confinement. Dix lits supplémentaires en centre-ville et en périphérie sont aménagés en respectant l’impératif de distanciation. Le 115 reste ouvert également. La maraude circule deux fois par jour pour aller au-devant des SDF. Une équipe mobile santé-précarité composée de l’Ars et Médecins du monde rend visite chaque mardi et samedi à ceux qui restent dans la rue. Certaines associations caritatives comme la Banque alimentaire ou les Restos du cœur restent actives.\n\nEnfin, le ministère de la Ville et du Logement a lancé, cette semaine, un dispositif exceptionnel de distribution de chèques-services pour permettre à ceux qui vivent de la mendicité ou en difficulté de ne pas mettre leur vie en danger, comme celle des passants. D’un montant de 7 euros maximum, il permet d’acheter des denrées alimentaires (hors alcool) et des produits d’hygiène dans les commerces. En Meurthe-et-Moselle, près de 300 bénéficiaires seraient déjà identifiés.", "CISJORDANIE\n\nAu 26 mars : 86 cas recensés dont 17 rétablis. Un mort.\n\nRym Najjar est cadre au ministère de l’Economie palestinien. Elle vit à Ramallah avec son époux et deux de ses trois enfants, étudiants. Sa seconde fille est étudiante à Berlin.\n\n« Jusqu’à présent la vie “sous le coronavirus” est acceptable. Les gens comprennent que la Palestine est un pays très pauvre et occupé. Nous n’avons pas d’autre moyen pour nous défendre que de rester dans nos maisons. Nous avons maintenant deux ennemis : l’occupation israélienne et le coronavirus. Les deux sont des ennemis de l’humanité.\n\nMais, bien sûr, nous devons continuer à faire vivre le pays et certaines activités sont maintenues. Concernant le secteur public, tout est à l’arrêt en dehors des ministères de l’Intérieur, de l’Economie, de la Santé et des Finances, qui sont en service minimum, jamais plus de 10 personnes en même temps. La majorité du secteur privé travaille à la maison, exceptées les banques qui tournent avec un tiers de leur personnel. Les commerces restent bien sûr en première ligne : pharmacies et boulangeries, magasins d’alimentation et postes à essence fonctionnent de 8 heures à 19 heures.\n\nNous sommes surtout inquiets parce que les fournitures hospitalières n’entrent qu’en très petite quantité en raison des capacités limitées de l’Etat de Palestine.\n\nHeureusement, il existe une très grande solidarité ici. De nombreuses initiatives ont été prises par la population comme des dons de nourriture ou de fournitures de désinfection aux plus pauvres ; des bénévoles ont pris en charge le nettoyage des rues ; des volontaires gardent les entrées des villages et installent des tentes pour répondre aux incursions répétées de l’armée d’occupation et des colons dans les villages ; le secteur privé a collecté des dons pour le ministère de la Santé afin d’acheter des fournitures médicales…\n\nAlors, certes, il existe une grande crainte de la propagation de l’infection car nous connaissons les capacités limitées du gouvernement palestinien. Mais, d’un autre côté, il y a un sens élevé de la responsabilité sociale et un grand défi que nous devons gagner contre cette épidémie.\n\nDans Ramallah, le 23 mars. (ISSAM RIMAWI/ANADOLU AGENCY)\n\nCe que nous craignons le plus ce sont les conséquences de l’occupation sur notre capacité à lutter contre l’épidémie. Par exemple, actuellement, les autorités israéliennes limitent ou interdisent l’entrée des matières premières utilisées dans la fabrication des désinfectants. Ils ont aussi complètement fermé les frontières au mouvement des personnes, même des malades.\n\nParallèlement, il y a une très grande négligence concernant la sécurité des Palestiniens qui travaillent dans les installations israéliennes. Mardi, des soldats de l’occupation ont jeté sur la route à un point de contrôle un employé d’une usine israélienne parce que son employeur craignait qu’il soit infecté par le coronavirus. Ce qui, après examen, s’est révélé totalement erroné.\n\nQuant aux prisonniers palestiniens, ils vivent un enfer : l’occupation israélienne a retiré tout le matériel de nettoyage et les stérilisateurs, en plus de 17 produits alimentaires, dont les plus importants étaient des légumes et des fruits. Les autorités refusent de libérer les prisonniers malades, les femmes, les enfants et les prisonniers administratifs qui ont été incarcérés sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux. Dans le même temps, aucune mesure n’est prise pour les protéger contre l’infection.\n\nJe voudrais ajouter quelque chose d’important : à une époque où nous devons tous repenser notre comportement envers l’humanité, nous devons réfléchir à la façon de sauver l’humanité de ce monstre qu’est l’occupation israélienne. Alors que nous nous efforçons tous de sauver l’humanité de ce virus, l’occupation israélienne continue de démolir des maisons palestiniennes à Jérusalem et en Cisjordanie, à arracher nos oliviers et à les brûler… elle n’a pas abandonné son caractère brutal et raciste.\n\nMa famille et moi vivons dans ce mélange de peur du coronavirus, des graves conséquences que peut avoir sa propagation en Palestine, et la peur de l’apartheid militaire israélien qui s’accroît à la lumière de la contagion. Nous éprouvons de la colère face au silence du monde devant la tyrannie fasciste d’Israël. Car nous vivons un isolement dans l’isolement : l’isolement de l’occupation et l’isolement du confinement dû au virus. Permettez-moi de rappeler ce que l’occupation israélienne a fait dans la bande de Gaza de façon permanente et dans de nombreux villages et villes palestiniens par intermittence : ils ont fermé les frontières, empêchant les Palestiniens de se déplacer entre les villes ou vers d’autres pays, interdisant également l’entrée sur ces territoires. Ils nous ont interdit à certains moments d’aller dans les cinémas, les écoles, les restaurants, les célébrations familiales, les cabarets. Ils ont empêché les Palestiniens de travailler, privant des familles de revenus. Nous manquons de médicaments, de spécialistes et d’équipements. Nos patients n’ont plus d’établissements qui pourraient les soigner, faute de place et de matériel. N’est-ce pas ce que ce coronavirus fait aux pays du monde ? Avec une différence importante : le virus est invisible et le monde entier reconnaît en souffrir, tandis que le monde entier voit l’occupation israélienne mais personne ne ressent notre souffrance. »\n\nBRÉSIL\n\nAu 25 mars : 2 554 cas de coronavirus confirmés, 59 morts.\n\nAxel, 35 ans, à Rio depuis onze ans, copropriétaire de la maison d’hôtes Casa 48 et guide de tourisme :\n\n« Tandis que l’épidémie de coronavirus s’installe progressivement au Brésil, on assiste à une cacophonie politique ahurissante. Les différents acteurs ne cessent de se contredire et on ne sait plus à qui se fier. Mais il semble que plus personne n’accorde le moindre crédit au président Bolsonaro qui, mardi soir, dans un discours officiel télévisé, a tout simplement invité les Brésiliens à… ne pas respecter le confinement, retourner au travail et rouvrir les écoles, ce qui va à l’encontre des mesures préconisées par l’OMS [Organisaton mondiale de la santé], par son propre ministre de la Santé et par les arrêtés des gouverneurs des Etats. Il a une fois de plus critiqué l’ensemble des journalistes qui s’acharnent, selon lui, à instaurer la panique et l’hystérie autour de ce qu’il appelle une “petite grippe”.\n\nSon discours a été condamné dans l’heure par le président du Sénat, Davi Alcolumbre, qui a été pourtant un des artisans de son élection. Le “Trump tropical” est de plus en plus isolé, même les militaires commencent à lui tourner le dos. Il lui reste encore l’appui des évangéliques, avec le puissant pasteur Edir Macedo, fondateur de la plus grande église du pays et propriétaire de la deuxième chaîne de télévision, Record. Il avait réussi à faire élire à la mairie de Rio son protégé, Marcelo Crivella, qui a immédiatement autorisé les commerces à rouvrir dès vendredi. Mais cette décision a été annulée quelques heures plus tard par l’autorité supérieure, à savoir le gouverneur de l’Etat de Rio, qui s’est opposé au discours présidentiel aux côtés du gouverneur de l’Etat de São Paulo, le plus riche du pays, le plus peuplé, et aussi le plus touché par le coronavirus.\n\nDans ce pays continent grand comme toute l’Europe qui compte 210 millions d’habitants, alors que l’union nationale devrait être la priorité absolue, Bolsonaro cherche clairement à diviser pour ensuite se décharger de ses responsabilités. Il préfère sacrifier des vies plutôt que de stopper l’économie et ainsi contenir l’épidémie. La problématique est un peu la même qu’aux Etats-Unis : vu le faible niveau des aides de l’Etat, il paraît évident qu’il y aura de nombreuses victimes collatérales avec l’arrêt de l’économie. L’incertitude grandit donc quant aux actions menées pour lutter efficacement contre le virus et la terrible crise économique qui suivra.\n\nUn peinture murale montrant Jair Bolsonaro, dans le centre de Rio de Janeiro, le 24 mars. Le président brésilien d’extrême droite a critiqué les mesures de confinement prises par le dirigeant de l’Etat de Rio, notamment la fermeture des écoles et des commerces jugés « non essentiels ». (MAURO PIMENTEL/AFP)\n\nDans la favela du Pereirão où se situe notre Casa 48, la vie continue son cours au ralenti, et les mesures de protection sont assez bien respectées : le restaurant local ABCD ne propose que des plats à emporter, le bar du voisin Mazinho a restreint ses horaires, les allers et venues des habitants se sont réduits, et quand on se croise dans les ruelles on ne s’adonne plus au fameux abraço − pas une mince affaire pour ce peuple chaleureux et très tactile. On jouit d’un calme inédit, les avions qui survolaient la favela pour se poser à l’aéroport domestique Santos-Dumont ont disparu et nous n’entendons plus le doux vacarme des élèves du lycée francophone Molière pendant la récréation, situé en contrebas. Par contre, le camion qui livre le matériel de construction à l’entrée n’en finit pas de déverser briques, sable, plâtre et pots de peinture… On dirait que tout le monde en profite pour poursuivre ou finir ses travaux, à commencer par nous, la maison d’hôtes nécessitant des retouches constantes pas toujours faciles à réaliser en présence des clients. Tous types d’informations utiles circulent sur les groupes WhatsApp des habitants : conseils sanitaires, entraide, surveillance des plus âgés… La solidarité typique de ces micro-villes habituées à se débrouiller seules s’est très vite mise en place.\n\nDe temps en temps, on entend un voisin chanter à pleins poumons, quand ce n’est pas la trompette ou le tambour d’un des élèves du projet musical Favela Brass de l’anglais Tom, qui a aussi dû suspendre les cours aux enfants de la favela. Quant aux touristes qui venaient visiter l’impressionnant Projeto Morrinho, cette maquette géante des favelas en briques colorées, fierté des ex-ados de la communauté, on ne les reverra pas avant plusieurs mois. Enfin, si la vue sur le Pain de Sucre est toujours aussi belle en ce début d’automne, il est triste de constater que les nacelles du téléphérique ne glissent plus sur les câbles jusqu’au sommet du rocher emblématique de la ville. Il va être 20h30, je m’arme de ma casserole et de ma cuillère pour le défouloir quotidien sur ma terrasse… »\n\nGRÈCE\n\nAu 26 mars : 821 cas de coronavirus confirmés, 22 morts.\n\nMyriam, Française de 49 ans, écrivaine, vit avec son mari grec, son fils de 15 ans et sa fille de 10 ans, dans la périphérie d’Athènes :\n\n« En Grèce, tout a commencé par l’annonce, le dimanche 8 mars au soir, de la fermeture à Athènes de 31 établissements (écoles et universités), dont le lycée franco-hellénique. Ce jour-là, mise à part la situation tragique sévissant en Italie, l’épidémie semblait loin de nos contrées et de nombreuses voix ont considéré cette mesure comme exagérée. Quatre jours plus tard, elle était élargie à l’ensemble des établissements et le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé que les établissements touristiques seraient fermés jusqu’au 30 avril. Cette décision n’augurait rien de bon.\n\nParallèlement, l’expansion du Covid-19 en Italie, en Espagne puis en France faisait froid dans le dos, et les Grecs, pressentant les mesures de confinement, ont commencé à paniquer et à dévaliser les supermarchés, avec des comportements à la limite de l’impolitesse. Vendredi 13 mars au soir, le gouvernement a pris des mesures évitant les rassemblements. Ainsi, les restaurants et les cafés ont baissé leurs rideaux ; les cinémas, les théâtres et les stades ont fermé leurs portes, ainsi que les centres commerciaux ; les concerts et événements sportifs ont été annulés. Tous les portables géolocalisés en Grèce ont reçu une alerte encourageant à rester à la maison. L’effet d’alarme, quoique un peu anxiogène, a été efficace.\n\nDans l’ensemble toutes ces mesures ont été accueillies avec une obéissance étonnante chez un peuple grec de nature divisé, qui s’est répandu en commentaires reconnaissants envers les actions du gouvernement. Jusqu’au week-end dernier, les mesures ont été en général bien respectées, hormis quelques personnes qui n’avaient pas pris conscience du danger, souvent des jeunes gens ou des personnes âgées. C’était en soi un exploit si l’on songe à quel point les Grecs aiment se retrouver à l’extérieur et peuvent désobéir aux consignes publiques si leur satisfaction est en jeu. Mais au cours du dernier week-end, le beau temps associé au nombre relativement faible des contaminés a annulé les efforts accomplis. De nombreuses personnes sont aller se balader à la plage ou sont parties vers leurs maisons de campagne. Et c’est ainsi que, le dimanche 22 mars au soir, Kyriakos Mitsotakis a annoncé le durcissement du confinement. Ces mesures ont été relayées par deux alertes envoyées sur les portables. Depuis ce matin, 6 heures, nos sorties sont assujetties à des autorisations de déplacement assez strictes.\n\nUn employé municipal pulvérise du produit désinfectant aux abords de la place Syntagma, dans le centre d’Athènes, le 23 mars. (ARIS MESSINIS/AFP)\n\nGrâce à un groupe WhatsApp initié par l’association Athènes Accueil qui relaie les directives du consulat et de l’ambassade, notre communauté reste informée quant à ce qui se passe dans le pays. Le lien tissé par le biais de ces réseaux est précieux et la réactivité des membres de la communauté française force mon admiration. Elle fait preuve d’une vraie créativité et nous offre une série de vidéos, de textes ou de photos cocasses que nous partageons allégrement sur nos réseaux sociaux. Un peu d’humour ne fait pas de mal, surtout par temps de crise.\n\nPour ma part, j’ai la chance d’habiter à l’extérieur d’Athènes, dans une maison avec jardin. Prudente de nature, j’ai pratiqué le confinement bien avant sa mise en application, ce qui m’a d’ailleurs valu les foudres de mon fils (15 ans). Cela fait quinze jours que nous vivons en huis clos, une semaine que mon mari nous a rejoints. Dentiste, il a fermé son cabinet et n’assure que les urgences. Après une première semaine de flottement pour mes enfants, période durant laquelle ils ont digéré l’idée de ne plus aller à l’école, nous nous sommes organisés et avons trouvé notre rythme.\n\nTout en étant inquiets pour nos aînés, nous profitons de cette période inédite pour réinventer nos vies. Nous testons de nouveaux outils informatiques pour nous former. J’ai ainsi réalisé un atelier d’écriture grâce à la plateforme Zoom. Par le biais d’internet, les enfants continuent l’école à la maison. Ma fille de 10 ans fait preuve d’une grande autonomie dans son travail scolaire, profitant des nombreux outils pédagogiques offerts aux élèves du primaire. Pendant cette période perturbante pour nos enfants, nous avons décidé quelques dérogations : ainsi nos enfants ont accès aux jeux vidéo, l’extinction des feux se fait plus tardivement aussi. A période exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Nous sortons à l’extérieur par groupe de deux, pour faire du vélo ou courir. J’attache une attention particulière aux repas que j’espère goûteux, équilibrés et festifs. Ils constituent des instants importants pour notre famille. J’espère que la situation ne dégénérera pas et que nous pourrons continuer à sourire à la vie. »\n\nINDE\n\nAu 26 mars : 680 cas de coronavirus confirmés, 13 morts.\n\nCheshta, 24 ans, chercheuse, confinée avec ses parents à Delhi :\n\n« Le 24 mars, notre Premier ministre Narendra Modi s’est de nouveau adressé au pays pour nous parler de la propagation du coronavirus dans le pays. Deux jours avant, il nous avait appelés à rester chez nous et à pratiquer la distanciation sociale. Pourtant, dans un pays comme l’Inde, une immense partie de la population qui vit dans la rue ou dans des bidonvilles ne pourra pas mettre en œuvre cette mesure, en dépit de l’urgence de la situation. Modi a aussi annoncé un “janata curfew” (“couvre-feu du peuple”) pour un jour, probablement comme ballon d’essai avant le véritable confinement.\n\nMais il faut noter que, dans ses deux discours, il a fait peser sur les gens la responsabilité entière de la propagation du virus. Nous n’avons toujours pas d’information sur le plan d’action du gouvernement pour freiner l’épidémie. Est-ce que des hôpitaux privés seront nationalisés ? Comment le gouvernement prévoit-il d’augmenter le dépistage ? Quel est le programme d’aide pour les personnes qui vont être les plus affectées par le virus ? Est-ce que le gouvernement va se pencher en particulier sur la situation des personnes handicapées ? Toutes ces questions sont pour l’instant sans réponse. Tant que nos professionnels de la santé qui sont les plus exposés ne se sentiront pas en sécurité et suffisamment équipés, on pourra considérer que l’Inde ne fera pas ce qu’il faut pour freiner l’épidémie.\n\nJe suis persuadée que le confinement, aussi difficile soit-il, est nécessaire. Avec ma famille, nous faisons tour pour ne plus sortir. Pour l’instant, le confinement doit durer vingt et un jours, ce qui va très probablement être difficile à vivre. Je vais à tout prix garder contact avec mes amis pour ne pas perdre la tête. Je passerai la plupart du temps à travailler sur mes cours, et me réfugier dans les livres et les films pour ne pas devenir folle ! »\n\nRetrouvez les épisodes précédents de la série :", "Photo : YONHAP News\n\nLa classe politique est divisée sur l’aide financière d’urgence que le président sud-coréen Moon Jae-in a promis, hier, d’accorder aux 70 % des ménages les plus modestes.Sans surprise, le Parti du Futur Unifié (PFU) est le premier à fustiger cette décision. La principale formation de l’opposition conservatrice a dénoncé une « mesure populiste » dans l’optique des prochaines législatives qui seront organisées le 15 avril.Ahn Cheol-soo, candidat malheureux à la présidentielle de 2017, dont Moon Jae-in est sorti vainqueur, a, de son côté, réclamé une aide aux classes les plus durement touchées plutôt qu’un soutien universel. Il dirige maintenant le Parti du Peuple.Dans le camp progressiste, le Minjoo a pour sa part salué cette initiative. Le parti au pouvoir est allé jusqu’à annoncer qu’il ferait en sorte de voter le plus vite possible un deuxième projet d’additif au budget, si l’exécutif le présente au Parlement dans le cadre de l’aide d’urgence en question.Le Parti de la Justice, une formation minoritaire, a pour sa part demandé de l’accorder à tous les sud-Coréens sans exception.", "En 2020, le Vietnam assume un double rôle de président de l'ASEAN et de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2020 - 2021. Le Vietnam devrait créer un consensus commun au sein de l'ASEAN sur de nombreuses questions régionales et internationales, tout en renforçant le rôle et la voix de l'ASEAN sur la scène internationale.\n\n“2020 est une année spéciale pour le Vietnam. Il s'agit d'une excellente occasion pour le Vietnam de renforcer sa position internationale lorsque ce pays asiatique occupe simultanément le double rôle de président de l'ASEAN et de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.\n\nDans le contexte de l'épidémie de COVID-19 qui se propage à travers le monde, le Vietnam affirme le rôle de président de l'ASEAN et considère cela comme une opportunité pour apporter la solidarité et une coopération globale entre les dix pays membres de l'ASEAN. Après la déclaration conjointe “Le renforcement de la coopération entre les pays de l’ASEAN pour donner la priorité à la lutte contre la nouvelle souche du virus corona” du Vietnam, une réunion ministérielle spéciale entre la Chine et l’ASEAN a été tenue, le 14 février, dans la capitale laotienne de Vientiane, sous la présidence du Vietnam, pour renforcer la collaboration dans le contrôle du COVID-19.\n\nL'épidémie de COVID-19 a affecté les économies des pays aseaniens, y compris le Vietnam, montrant ainsi la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération au sein du bloc. Le rôle de président de l'ASEAN du Vietnam est considéré comme un exemple spécifique du slogan “Cohésion et adaptation proactive”.\n\nSur la base de la proposition du Vietnam, une consultation entre le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'ASEAN a été organisée pour la première fois après 52 ans de la création de cette association régionale. Fin janvier 2020, le secrétaire général de l'ASEAN, Lim Jock Hoi, a assisté au Conseil de sécurité et discuté des options de consultations. De nombreux États membres de l'ASEAN souhaitent également renforcer davantage la position de l'ASEAN au sein de la communauté internationale.\n\nDes agendas comme le Partenariat économique régional global (RCEP) qui devrait être signé au Vietnam cette année, et le Code de conduite en Mer Orientale (COC), sont attendus d’atteindre des résultats substantiels lorsque le Vietnam prend la présidence de l'ASEAN en 2020.\n\nÀ la fin, l'article a cité l'évaluation du directeur de l'Institut d'Études de l'Asie du Sud-Est (Singapour), Choi Sing Kwok, sur la capacité de direction ainsi que le rôle du Vietnam dans l'autonomisation de l'ASEAN. sur la scène internationale: “La prise de fonction d'un membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies donne au Vietnam la possibilité de montrer son leadership à l'échelle mondiale et bénéficiera à l'ASEAN. La position, les opinions et le rôle central de l'ASEAN seront démontrés sur la scène internationale.”\n\nDepuis qu'il a rejoint l'ASEAN en juillet 1995, le Vietnam a toujours été un membre actif et responsable et apporté une contribution importante au développement et à la croissance de cette association. Au cours de la présidence de l'ASEAN 2010, le Vietnam a laissé de nombreuses empreintes importantes, y compris la proposition et la réalisation d'un certain nombre d'initiatives comme le mécanisme de la réunion élargie des ministres de la défense (ADMM+) ; la création du Comité de l'ASEAN pour la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants, l'élaboration d’un consensus sur la décision d'élargir le Sommet de l'Asie de l'Est auquel la Russie et les États-Unis devraient adhérer.\n\nPendant le mandat de président de l'ASEAN et du membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Vietnam sera confronté à de nombreuses difficultés et défis en raison de la situation régionale et internationale rapide et compliquée, en particulier la menace de l'épidémie de COVID-19.\n\nCependant, avec une politique de rénovation, une intégration internationale de plus en plus profonde, de grands progrès économiques et politiques, le Vietnam devient l'une des économies à la croissance la plus rapide. En outre, ce pays asiatique est considéré comme un partenaire confiant dans la région et sur la scène internationale. Le Vietnam est pleinement capable, confiant et expérimenté pour mettre en œuvre avec succès les deux responsabilités du président de l'ASEAN 2020 et membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2020 - 2021."], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Un pilote de ligne français de 50 ans, soupçonné d’avoir visionné en direct via internet des agressions sexuelles sur des fillettes aux Philippines qu’il commandait depuis chez lui, est jugé lundi à Paris pour complicité.\n\nCet homme est apparu dans une vaste enquête initiée en 2012 par le FBI américain: sous le pseudonyme \"benjibenji\", il était \"très actif\" sur des forums et réseaux pédopornographiques du darknet.\n\nDestinataires de ces informations par le biais d’Europol, les services d’enquêtes français sont remontés jusqu’à Stephan L., un pilote de ligne résidant alors à Singapour, déjà condamné en 2003 pour détention d’images pédopornographiques.\n\n15 000 images et 467 vidéos pédopornographiques\n\nIl a été interpellé lors d’un passage à Paris en 2014. Sur son ordinateur, les enquêteurs ont retrouvé près de 15 000 images et 467 vidéos pédopornographiques.\n\nLes investigations ont aussi mis au jour plusieurs dizaines de virements bancaires vers les Philippines, pouvant correspondre à des sessions de webcam au cours desquelles des mineures effectuaient des \"shows\" sous le contrôle d’adultes.\n\nEn garde à vue, Stephan L. a reconnu avoir téléchargé et diffusé des images, parlant d’une \"addiction\" et de \"honte\". Il a admis avoir payé pour des sessions en streaming mettant en scène des adultes.\n\nPourtant, selon l’accusation, des archives de conversations sur Skype ont \"démontré\" qu’il donnait des \"instructions\" à une adulte, qui imposait des agressions sexuelles à des fillettes de moins de 10 ans, le rendant \"complice par instigation\".\n\nLa complicité de viols sur mineur pas retenue\n\nIl doit ainsi être jugé lundi pour \"complicité d’agressions sexuelles sur un mineur\" de moins de 15 ans et \"détention, importation et diffusion d’images pédopornographiques\". Mis en examen pour \"complicité de viols\" sur mineur, cette infraction n’a finalement pas été retenue.\n\nAprès 28 mois en détention provisoire, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire: il comparaîtra donc libre.\n\nDéplorant la longueur de l’instruction, son avocat Me Arnault Bensoussan a assuré que Stephan L. s’était engagé dans \"une véritable démarche de suivi\" psychologique. \"Il y a une grosse incertitude sur l’âge de la personne qui se mettait en scène\", a-t-il affirmé, soulignant que \"tout se passait par vidéo\", \"à distance\".\n\nIl s’agit d’une \"affaire emblématique\", a de son côté estimé Emmanuel Daoud, avocat de l’association Ecpat contre l’exploitation sexuelle des enfants, partie civile dans ce dossier. \"Cette procédure permet de montrer qu’on peut être poursuivi, qu’on est aussi responsable de ce que l’on demande, commande, paye (...) à des milliers de kilomètres\", a-t-il déclaré.", "pos": ["Le pilote de ligne, jugé pour avoir commandé des shows pédopornographiques dans les pays asiatiques, a été condamné ce lundi à cinq ans de prison avec mandat de dépôt et à un suivi socio-judiciaire de dix ans avec injonction de soin. Il a également interdiction de se rendre en Asie.\n\nLe verdict est tombé après une journée d’audience pendant laquelle l’homme a minimisé les faits reprochés.\n\n« C’était bien vous, «benjibenji» ? », l’avait interrogé la présidente de la 15e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. « Oui », avait répondu à la barre cet homme en costume bleu, cheveux poivre et sel coupés courts, les mains jointes devant lui.\n\nRepéré par le FBI\n\nLa police française est remonté jusqu’à cet homme en 2013, grâce à une information du FBI américain. Résidant alors à Singapour, il est « très actif » sur des réseaux et forums pédophiles du « darknet », la partie non-référencée d’internet.\n\nEn août 2014, lors d’un passage à Paris, il est interpellé : sur son ordinateur, près de 14 911 photos et 467 vidéos pédopornographiques, dont certaines sont particulièrement violentes.\n\n« Je téléchargeais sans regarder, c’était de la boulimie »\n\n« La plupart du temps je téléchargeais sans regarder, c’était de la boulimie, affirmait-il à la barre. C’est comme une personne accro à l’alcool, au tabac. Ça devient une drogue. » « Il y a une différence fondamentale, l’avait alors interrompu la magistrate. Quand on est accro à l’alcool, on ne détruit que soi-même. »\n\nSur les comptes du pilote, les enquêteurs ont aussi retrouvé près de 70 virements, allant de 17 à 80 euros, à destination des Philippines, entre 2010 et 2014.\n\nDes virements qui correspondent, selon l’accusation, à des « shows » pornographiques réalisés par webcam, en direct, une pratique qui a explosé ces dernières années. Le prévenu est le premier, en France, à être poursuivi pour avoir commandé ces « sessions », sur la base de l’infraction de « complicité d’agressions sexuelles ».\n\n« Complice par instigation »\n\nLe prévenu reconnaissait avoir sollicité ces « shows » mais affirmait qu’ils n’impliquaient pas d’agressions sexuelles sur des mineures. « La plupart du temps je ne voyais rien, c’était un jeu de dupes et je m’en contentais », assurait-il, parlant de « mises en scène », de « simulations ». Il reconnaissait avoir vu une petite fille aux Philippines « sortant du bain » mais, après qu’il ait payé, elle était remplacée par une adulte, disait-il.\n\n« Pénétrer, toucher, humilier, peu importe que cela ait été commandé à des milliers de kilomètres. Pour [une fillette] il n’y a pas d’«illusion», elle le subit », avait tancé le procureur dans son réquisitoire. Estimant que le pilote était bien « complice par instigation », il avait requis 6 ans de prison ferme avec un mandat de dépôt.\n\nPour la défense, Me Arnault Bensoussan mettait en garde contre une « diabolisation » du prévenu, assurant qu’il avait fait un « travail sur lui » et qu’il « assumait » une partie des faits."], "neg": ["Contrairement à ce qu’il a affirmé à Guinéenews, le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) avait bien saisi la Cour Constitutionnelle en vue d’avoir l’autorisation de proposer une nouvelle date pour les élections. C’est un arrêt rendu le 10 mars dernier par ladite Cour qui l’atteste pendant que Me Salif Kébé nous démentissait l’information dans la soirée du mardi. Dans son arrêt, l’Institution juge la requête « mal fondée » et précise que la prérogative de proposition de date appartient à l’institution qu’est la CENI à travers sa plénière et non à la personne de M. Salif Kébé en tant que président.\n\nLire ci-dessous la grosse du jugement de la Cour :", "L'Établissement français du sang (EFS) et l'Association pour le don du sang de Domérat ont organisé leur première collecte de l'année, au centre municipal Albert-Poncet.\n\nLa collecte a été assez satisfaisante, puisque soixante-quatre personnes se sont présentées, dont deux nouveaux donneurs. « Mais il faut que l'effort continue, car les besoins en produits sanguins sont toujours là et les malades attendent toujours de l'aide pour se soigner. Une heure de notre temps égale une poche de sang égale trois vies sauvées », a précisé le docteur Perrichon. à la tête d'une équipe composée de deux médecins, trois infirmières et un chauffeur.\n\nRendez-vous. La prochaine collecte de sang est prévue jeudi 9 avril.", "Le ministère de l'Agriculture a confirmé lundi soir la contamination de tomates en serre par le virus ToBRFV, dans une exploitation du Finistère, un virus sans danger pour les humains, mais susceptible d'avoir de graves conséquences économiques pour la filière. \"On a reçu les résultats de l'Anses (Agence de sécurité sanitaire) sur les échantillons prélevés dans les serres qui étaient en suspicion dans le Finistère et les résultats sont positifs, elles sont donc bien contaminées par le virus\", a-t-on indiqué au ministère. La direction générale de l'Alimentation, qui dépend du ministère de l'Agriculture, a finalement reçu les résultats d'analyses ce lundi, contrairement à ce qu'avait indiqué dans la journée l'Anses qui avait évoqué la date du 24 février.\n\n\"L'exploitation concernée a été confinée dans l'attente de la destruction des végétaux et de la désinfection du site dans les plus brefs délais\", a-t-on précisé au ministère. Selon l'Agence de sécurité sanitaire (Anses), le virus de la tomate peut infecter jusqu'à 100% des plantes sur un site de production, ce qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serre. En revanche, il n'a pas d'impact sur l'homme.\n\nUn nouveau virus dangereux\n\nDébut février, l'Anses avait mis en garde contre \"le tomato brown rugose fruit virus\" (ToBRFV), un nouveau virus \"particulièrement dangereux pour les plantes qui y sont sensibles\". Il peut se transmettre par les semences, les plants et les fruits infectés et survit longtemps à l'air libre. Ce virus a été observé pour la première fois en Israël en 2014, puis a été trouvé en 2018 sur des cultures de tomate au Mexique, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Italie et enfin en 2019 aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Grèce.\n\nLa diffusion de ce virus sur le territoire national \"aurait des conséquences économiques majeures pour la filière mais également les jardiniers amateurs\", avait indiqué dimanche le ministère, alors que l'enquête n'en était qu'au stade de la suspicion. La tomate est le premier légume consommé par les Français avec un peu plus de 13,9 kg par ménage et par an. La culture de tomates en France est la première culture légumière avec 712.000 t produites en 2018, d'après la même source.", "Fariba Adelkhah et Roland Marchal redoutent d'être condamnés à de lourdes peines lors de leur procès qui pourrait se tenir en mars.\n\nLe couple d'universitaires français incarcéré en Iran cherche à obtenir un document des autorités pénitentiaires les présentant comme mariés pour qu'ils puissent se voir en prison, a annoncé vendredi 7 février à l'AFP leur avocat. Une information également relayée par l'ONG «Iran Human Rights» dans un tweet publié le même jour.\n\nFariba Adelkhah l'anthropologue franco-iranienne, spécialiste du chiisme, et son compagnon Roland Marchal, spécialiste de la Corne de l'Afrique, tous deux membres du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris et du CNRS, sont en couple depuis 38 ans selon leur avocat iranien, mais ne sont pas mariés à proprement dit. Depuis juin dernier, ils sont détenus en Iran, où la loi ne donne le droit de visite entre détenus qu'à ceux mariés officiellement. «Mes clients ont adressé une demande écrite d'enregistrement officiel de mariage auprès des autorités pénitentiaires», a déclaré Me Saïd Dehghan.\n\nÀ lire aussi«Les chercheurs français Fariba Adelkhah et Roland Marchal sont des otages du régime iranien»\n\nMe Dehghan a confié qu'à ses yeux, le mariage selon l'islam est contracté par «le consentement des époux, ne nécessite aucune cérémonie» et par conséquent il considère que les deux chercheurs sont mariés de fait. Ces derniers sont poursuivis pour «collusion en vue d'attenter à la sûreté nationale». Paris ne cesse de réclamer leur libération. Seulement Téhéran, qui ne reconnaît pas la double nationalité pour ses ressortissants a toujours refusé à la France un accès consulaire à Fariba Adelkhah. Mais cet accès est garanti pour Roland Marchal selon l'Iran.\n\nLe comité de soutien des deux chercheurs a indiqué fin janvier que l'état de santé de la chercheuse, en grève de la faim depuis le 24 décembre, était «alarmant». Selon l'un des membres du comité, Jean-François Bayart, «elle a de la peine à marcher, des problèmes aux genoux, a perdu beaucoup de poids». «Roland Marchal est désemparé et est confronté à des problèmes de santé qui font l'objet de soins mais qu'aggrave évidemment sa détention», ajoute-t-il. Le chercheur souffre d'arthrose, de douleurs à l'aine et est psychologiquement très affaibli.\n\nTous deux redoutent d'être condamnés à de lourdes peines lors de leur procès qui pourrait se tenir avant la fête de Norouz, le nouvel an persan, le 20 mars. Selon leur comité de soutien, ils ont été convoqués le 5 février par 'la section 15 (du tribunal révolutionnaire) qui fait peur à tous les détenus politiques'». «Ils estiment être confrontés à une 'procédure juridique longue et sans dénouement' qui 'peut durer ad vitam aeternam'». Le procès «ne présentera aucune garantie d'impartialité», s'inquiète Jean-François Bayart\n\nUne marche silencieuse sera organisée mardi à 12h30 sur le parvis des droits de l'Homme, place du Trocadéro à Paris, pour réclamer leur libération. Le Sénégalais Alioune Diagne, une des étoiles de la danse contemporaire en Afrique, s'y produira en hommage aux deux scientifiques.\n\nÀ lire aussiIran: qui sont vraiment les Gardiens de la révolution islamique?", "Siret\n\nNom\n\nPrénom\n\nAdresse e-mail\n\nJ'accepte de recevoir des infos, des jeux et des offres privilèges du site\n\nJ'accepte de recevoir les offres spéciales des partenaires du site"], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "Le ministère de la Santé a annoncé, ce vendredi 24 avril 2020, l’enregistrement de 4 nouveaux cas Covid-19, jusqu’à la date de jeudi 23 avril 2020, sur 438 analyses. Ainsi, le nombre des cas Covid-19 confirmés est, désormais, à 922 sur un total de 19849 analyses de dépistage effectuées depuis l’apparition du premier cas Covid-19 en Tunisie.\n\nLa Tunisie compte, également, 38 décès, selon le département : 5 à Sfax, 5 à Sousse, 5 à l’Ariana, 1 au Kef, 1 à Mahdia, 1 à Tataouine, 1 à Bizerte, 6 à Tunis, 3 à Médenine, 5 à la Manouba, 1 à Sidi Bouzid, 1 à Nabeul, 3 à Ben Arous.\n\nLe ministère de la Santé a, par ailleurs, précisé que 90 patients ont été admis à l’hôpital et que 20 autres sont placés en service de réanimation. 194 rétablissements ont, par ailleurs, été recensés.\n\nRépartition géographique des contaminations :\n\nTunis : 199 cas\n\nL’Ariana : 94 cas\n\nBen Arous : 91 cas\n\nLa Manouba : 39 cas\n\nNabeul : 12 cas\n\nZaghouan : 3 cas\n\nBizerte : 19 cas\n\nBéja : 3 cas\n\nKef : 5 cas\n\nJendouba : 1 cas\n\nSiliana : 2 cas\n\nSousse : 81 cas\n\nMonastir : 37 cas\n\nMahdia : 15 cas\n\nSfax : 36 cas\n\nKairouan : 6 cas\n\nKasserine : 6 cas\n\nSidi Bouzid : 5 cas\n\nGabès : 22 cas\n\nMédenine : 85 cas\n\nTataouine : 32 cas\n\nGafsa : 38 cas\n\nTozeur : 5 cas\n\nKébili : 86 cas\n\nLire aussi : Nissaf Ben Alaya s’explique sur la baisse des cas de contamination par le Covid-19\n\nLire aussi : Covid-19 : La Tunisie commence à maîtriser la situation épidémiologique", "pos": ["Le ministère de la Santé a annoncé, ce mercredi 15 avril 2020, l’enregistrement de 33 nouveaux cas Covid-19, jusqu’à la date du mardi 14 avril 2020, sur 722 analyses. Ainsi, le nombre des cas Covid-19 confirmés est, désormais, à 780 sur un total de 13137 analyses de dépistage effectuées depuis l’apparition du premier cas Covid-19 en Tunisie.\n\nLa Tunisie compte, également, 35 décès, selon le département : 5 à Sfax, 5 à Sousse, 5 à l’Ariana, 1 au Kef, 1 à Mahdia, 1 à Tataouine, 1 à Bizerte, 5 à Tunis, 3 à Médenine, 4 à la Manouba, 1 à Sidi Bouzid, 1 à Nabeul, 2 à Ben Arous.\n\nLe ministère de la Santé a, de surcroît, annoncé que depuis le 22 mars 2020, 2905 ressortissants tunisiens ont été rapatriés dont 946 ont achevé la période de quarantaine. 29 personnes parmi ces 946 ont été testées positives au Covid-19. Elles ont été placées dans les centres d’auto-isolement spécifiques. Jusqu’au 14 avril 2020, 3500 personnes ayant eu un contact direct avec les cas Covid-19 confirmés ont été confinées.\n\nRépartition géographique des contaminations :\n\nTunis : 187 cas\n\nL’Ariana : 83 cas\n\nBen Arous : 81 cas\n\nLa Manouba : 36 cas\n\nNabeul : 12 cas\n\nZaghouan : 3 cas\n\nBizerte : 18 cas\n\nBéja : 3 cas\n\nKef : 5 cas\n\nJendouba : 1 cas\n\nSousse : 68 cas\n\nMonastir : 36 cas\n\nMahdia : 12 cas\n\nSfax : 31 cas\n\nKairouan : 6 cas\n\nKasserine : 5 cas\n\nSidi Bouzid : 5 cas\n\nGabès : 15 cas\n\nMédenine : 70 cas\n\nTataouine : 25 cas\n\nGafsa : 23 cas\n\nTozeur : 4 cas\n\nKébili : 51 cas"], "neg": ["Les forces du maréchal Haftar sont sur le point de se replier de deux à trois kilomètres de Tripoli pour permettre aux citoyens de fêter la fin du ramadan, a annoncé leur porte-parole Ahmed al-Mesmari. L’ALN appelle l’armée de Fayez el-Sarraj à faire de même pour éviter des affrontements en cette période.\n\nÀ l’approche de l’Aïd el-Fitr, l’Armée nationale libyenne (ALN) du maréchal Haftar a annoncé le retrait de ses troupes de Tripoli pour se redéployer à plusieurs kilomètres de la capitale du pays, a annoncé son porte-parole Ahmed al-Mesmari sur son compte Facebook.\n\nSelon lui, l’ALN s’apprête à se replier à une distance de deux à trois kilomètres de Tripoli pour créer une zone libre destinée aux festivités religieuses et pour donner la possibilité aux Libyens de se rendre visite et de communiquer pendant cette période religieuse importante.\n\nL’armée de Haftar compte que son adversaire suive son exemple «afin d’éviter les effusions de sang à la fin du mois sacré du ramadan». Le début du retrait des forces est prévu ce 20 mai à midi.\n\nOpérations militaires en Libye\n\nLa veille, l’armée du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA) de Fayez el-Sarraj a pris le contrôle de deux villes situées à l’ouest du pays et de la base militaire d’al-Watiya, d’après le service de presse de l’opération Volcan de la colère.\n\nEn avril, elle avait également rétabli son contrôle sur la frontière avec la Tunisie après la prise des villes de Sabratha, Sourman et al-Ajaylat situées à l’ouest de Tripoli.\n\nDepuis le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est plongée dans un chaos gouvernemental. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales. Soutenu par l’Onu et l’UE, le Gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj est présent à Tripoli, alors qu’un parlement élu par le peuple est appuyé par l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar dans l’est, qui tente d’entrer dans la capitale depuis 2019.", "La France se prépare-t-elle à reporter les élections municipales ? Le premier tour doit avoir lieu dimanche. Il se pourrait que le président Macron, qui doit faire une allocution ce jeudi soir, annonce le report des élections de dimanche.\n\nL'entourage d'Emmanuel Macron explique au JDD que « toutes les options sont ouvertes » et que « rien n'est décidé ». D'après le JDD toutefois, un report des élections municipales serait à l'étude. « Le processus de consultation des présidents des deux chambres, à propos d'un report du scrutin, a commencé. Jusqu'à ce matin encore, il n'était pourtant pas question de reporter le vote », indique le JDD.", "Les sapeurs-pompiers, le SAMU et la police se sont rendus sur les lieux. - Photo Patrick JOAQUIM\n\nL’endroit semble être devenu un lieu de rendez-vous pour de jeunes amateurs de vitesse. Le dimanche après-midi, ils sont parfois plusieurs dizaines à se retrouver rue de Stockholm, dans le parc du Grand Troyes, à Sainte-Savine. Les lieux étant désertés, ils peuvent s’y adonner aux plaisirs de la course en deux-roues à moteur.\n\nCe dimanche, ils étaient entre trente et quarante jeunes réunis. Un après-midi sans histoire jusqu’au moment où, vers 16 h, un accident s’est produit au niveau des locaux de Chronopost.\n\nÂgés de 17 et 18 ans\n\nUn jeune homme de 17 ans quittait les lieux pour rentrer chez lui lorsqu’au moment où il effectuait un demi-tour, il est entré en collision avec une moto 800 cm3. Le choc a été particulièrement violent et les deux conducteurs ont chuté sur le sol, se blessant.\n\nÀ leur arrivée, les secours ont pris les jeunes en charge (le second est âgé de 18 ans). Ils ont été médicalisés sur place par le SMUR. L’un des deux a été sérieusement touché au niveau du fémur. Les sapeurs-pompiers les ont transportés au centre hospitalier de Troyes.", "La Russie est «ouverte à une coopération avec le Canada», ces deux pays voisins en Arctique ayant des objectifs et des intérêts communs, a annoncé Vladimir Poutine lors de la remise par la nouvelle ambassadrice du Canada Alison Mary LeClaire de ses lettres de créance.\n\nMoscou est prêt à travailler avec Ottawa sur la base du respect des intérêts réciproques, a déclaré ce mercredi 5 février le Président russe lors de la cérémonie au Kremlin de remise des lettres de créance par la nouvelle ambassadrice canadienne, Alison Mary LeClaire.\n\n«Nous sommes ouverts à une coopération avec le Canada reposant sur un respect mutuel et prenant compte des intérêts réciproques. Nos pays sont voisins en Arctique et doivent œuvrer ensemble pour le développement de cette région vaste, la préservation du mode de vie traditionnel des peuples autochtones et la protection de son système écologique fragile», a indiqué M.Poutine.\n\nAvant d’être nommée ambassadrice du Canada en Russie en octobre dernier, Alison LeClaire était haute représentante pour l’Arctique et directrice générale aux Affaires circumpolaires et relations avec l’Europe et l’Eurasie.\n\nVladimir Poutine sur les relations Russie-France\n\nCe mercredi, 23 nouveaux ambassadeurs d'États étrangers en Russie , dont le français, l'algérien, le marocain et le canadien, ont remis leurs lettres de créance à Vladimir Poutine. Lors de la cérémonie qui s’est tenue au Kremlin, le dirigeant russe a évalué les principales approches de la Russie aux affaires étrangères.\n\nRecevant les lettres de créance du nouvel ambassadeur français, Pierre Lévy, M.Poutine a qualifié la France de partenaire international clé de la Russie, rappelant ses contacts réguliers avec son homologue français Emmanuel Macron.\n\nIl a noté que Moscou et Paris collaboraient sur le règlement de la situation en Libye, en Syrie et au Proche-Orient, ainsi qu’en Ukraine. Il a en outre évoqué les ententes intervenues entre les deux pays en août 2019 et leurs efforts visant à garantir la stabilité et la sécurité en Europe.\n\nLe dirigeant russe a également apprécié les liens économiques entre la Russie et la France, entre autres dans l’industrie et le secteur énergétique.", "CORONAVIRUS. Qu√©bec veut lancer une op√©ration s√©duction pour trouver 10¬†000 pr√©pos√©s aux b√©n√©ficiaires pour pallier la p√©nurie de main-d‚ÄôŇďuvre dans le r√©seau de la sant√©, notamment dans les CHSLD o√Ļ ¬ęla situation reste difficile¬Ľ.\n\n¬ęOn va lancer dans les prochains jours une grosse campagne pour convaincre 10¬†000 personnes de s‚Äôinscrire √† une formation pour devenir pr√©pos√©s aux b√©n√©ficiaires¬Ľ, a annonc√© le premier ministre Fran√ßois Legault lors du point de presse mercredi.\n\nLa formation se mettra en branle dans des dizaines de centres de formation professionnelle entre la mi-juin et la mi-septembre. Un salaire d‚Äôaide de services, soit de 21 $ de l‚Äôheure, sera offert pendant la formation. Si l‚Äô√©tudiant r√©ussit ses cours, il pourra toucher un salaire de 26 $ de l‚Äôheure selon les primes temporaires ou les conventions collectives.\n\n¬ęJe pense que c‚Äôest une offre qui est int√©ressante, a comment√© le chef de la CAQ, rappelant que la construction de maisons des a√ģn√©s est toujours dans les plans. C‚Äôest quand m√™me un travail valorisant de venir s‚Äôoccuper des personnes vuln√©rables dans nos CHSLD.¬Ľ\n\nQu√©bec n‚Äôexclut pas la possibilit√© d‚Äôaller au-del√† de 10¬†000 pr√©pos√©s aux b√©n√©ficiaires si n√©cessaire.\n\nPar ailleurs, le gouvernement Legault souhaite que les militaires demeurent dans les CHSLD jusqu‚Äôau 15 septembre, le temps de former de nouveaux pr√©pos√©s aux b√©n√©ficiaires.\n\nAu Qu√©bec\n\n89 nouveaux d√©c√®s, pour un total de 4 228\n\n1 378 hospitalisations, une diminution de 25\n\n184 personnes aux soins intensifs, 3 de plus\n\n49¬†139 cas confirm√©s, une augmentation de 541\n\n15 319 personnes r√©tablies"], "instruction": "Retrieve semantically similar text."} {"query": "En 2020, le Vietnam assume un double rôle de président de l'ASEAN et de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour la période 2020 - 2021. Le Vietnam devrait créer un consensus commun au sein de l'ASEAN sur de nombreuses questions régionales et internationales, tout en renforçant le rôle et la voix de l'ASEAN sur la scène internationale.\n\n“2020 est une année spéciale pour le Vietnam. Il s'agit d'une excellente occasion pour le Vietnam de renforcer sa position internationale lorsque ce pays asiatique occupe simultanément le double rôle de président de l'ASEAN et de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.\n\nDans le contexte de l'épidémie de COVID-19 qui se propage à travers le monde, le Vietnam affirme le rôle de président de l'ASEAN et considère cela comme une opportunité pour apporter la solidarité et une coopération globale entre les dix pays membres de l'ASEAN. Après la déclaration conjointe “Le renforcement de la coopération entre les pays de l’ASEAN pour donner la priorité à la lutte contre la nouvelle souche du virus corona” du Vietnam, une réunion ministérielle spéciale entre la Chine et l’ASEAN a été tenue, le 14 février, dans la capitale laotienne de Vientiane, sous la présidence du Vietnam, pour renforcer la collaboration dans le contrôle du COVID-19.\n\nL'épidémie de COVID-19 a affecté les économies des pays aseaniens, y compris le Vietnam, montrant ainsi la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération au sein du bloc. Le rôle de président de l'ASEAN du Vietnam est considéré comme un exemple spécifique du slogan “Cohésion et adaptation proactive”.\n\nSur la base de la proposition du Vietnam, une consultation entre le Conseil de sécurité des Nations Unies et l'ASEAN a été organisée pour la première fois après 52 ans de la création de cette association régionale. Fin janvier 2020, le secrétaire général de l'ASEAN, Lim Jock Hoi, a assisté au Conseil de sécurité et discuté des options de consultations. De nombreux États membres de l'ASEAN souhaitent également renforcer davantage la position de l'ASEAN au sein de la communauté internationale.\n\nDes agendas comme le Partenariat économique régional global (RCEP) qui devrait être signé au Vietnam cette année, et le Code de conduite en Mer Orientale (COC), sont attendus d’atteindre des résultats substantiels lorsque le Vietnam prend la présidence de l'ASEAN en 2020.\n\nÀ la fin, l'article a cité l'évaluation du directeur de l'Institut d'Études de l'Asie du Sud-Est (Singapour), Choi Sing Kwok, sur la capacité de direction ainsi que le rôle du Vietnam dans l'autonomisation de l'ASEAN. sur la scène internationale: “La prise de fonction d'un membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies donne au Vietnam la possibilité de montrer son leadership à l'échelle mondiale et bénéficiera à l'ASEAN. La position, les opinions et le rôle central de l'ASEAN seront démontrés sur la scène internationale.”\n\nDepuis qu'il a rejoint l'ASEAN en juillet 1995, le Vietnam a toujours été un membre actif et responsable et apporté une contribution importante au développement et à la croissance de cette association. Au cours de la présidence de l'ASEAN 2010, le Vietnam a laissé de nombreuses empreintes importantes, y compris la proposition et la réalisation d'un certain nombre d'initiatives comme le mécanisme de la réunion élargie des ministres de la défense (ADMM+) ; la création du Comité de l'ASEAN pour la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants, l'élaboration d’un consensus sur la décision d'élargir le Sommet de l'Asie de l'Est auquel la Russie et les États-Unis devraient adhérer.\n\nPendant le mandat de président de l'ASEAN et du membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Vietnam sera confronté à de nombreuses difficultés et défis en raison de la situation régionale et internationale rapide et compliquée, en particulier la menace de l'épidémie de COVID-19.\n\nCependant, avec une politique de rénovation, une intégration internationale de plus en plus profonde, de grands progrès économiques et politiques, le Vietnam devient l'une des économies à la croissance la plus rapide. En outre, ce pays asiatique est considéré comme un partenaire confiant dans la région et sur la scène internationale. Le Vietnam est pleinement capable, confiant et expérimenté pour mettre en œuvre avec succès les deux responsabilités du président de l'ASEAN 2020 et membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2020 - 2021.", "pos": ["Le chef du gouvernement vietnamien, qui est également président de l’ASEAN 2020, a affirmé que c’est la première fois en plus de la moitié du siècle qu’un Sommet de l’ASEAN se tient en ligne avec la participation de dirigeants de tous les États membres de l’ASEAN qui ont atteint un consensus élevé sur des questions importantes au sein du bloc régional.\n\nInterrogé sur la coopération régionale dans la lutte contre le Covid-19 durant ces derniers temps, il a déclaré que la pandémie s’était propagée dans le monde, avec plus de 130.000 contaminations et près de 4.000 décès dans la région, ajoutant que l’ASEAN avait pris des mesures drastiques et rapides dans un esprit cohésif et réactif. Il a évoqué notamment la tenue du Sommet de l’ASEAN et du Sommet ASEAN+3, et les réunions de l’ASEAN avec ses partenaires et le lancement de la mise en place d’un fonds de réponse au Covid-19, un entrepôt médical et un processus standard qui ont été applaudis par la communauté dans et hors de la région.\n\nComme le résultat, les États membres de l’ASEAN ont progressivement maîtrisé la pandémie et s’efforcent de construire la communauté, a-t-il indiqué. L’ASEAN a prouvé la puissance de sa communauté pour surmonter des difficultés sans précédent au nom de la paix, de la stabilité et de la prospérité communes. Concernant les impacts sur le Vietnam et la reprise économique de l’ASEAN post-Covid-19 lorsque les États-Unis et la Chine, deux grands partenaires économiques et commerciaux de l’ASEAN, sont en concurrence géopolitique et économique, le dirigeant vietnamien a déclaré que l’ASEAN et la Chine ainsi que les États-Unis avaient des cadres de coopération économique bilatéraux et multilatéraux, qui constituent une base importante pour renforcer leurs liens économiques.\n\nL’ASEAN veut toujours une coopération mutuellement bénéfique pour la paix régionale et le développement futur de partenaires, y compris la Chine et les États-Unis, a-t-il déclaré, ajoutant que la lutte contre le Covid-19 et la reprise économique sont deux tâches majeures dans l’intérêt commun de la communauté internationale, des États-Unis et de la Chine. Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc s’attendait à ce que la Chine et les États-Unis optimisent leurs similitudes, surmontent leurs différences, renforcent leur confiance et promeuvent leur collaboration pour les intérêts communs de la région et du monde. Selon lui, le Vietnam et les pays de l’ASEAN s’engagent dans un plan global de relance post-Covid-19, renforçant le rôle central du bloc régional, organisant des conférences avec la Chine et les États-Unis pour maintenir et faciliter le commerce et l’investissement, et intensifier les efforts régionaux et la reprise économique mondiale.\n\nRépondant à la question des journalistes sur les impacts de la pandémie sur l’agenda du Vietnam sur les négociations sur la question de la Mer Orientale, il a affirmé que la paix, la sécurité et la stabilité dans la région et la Mer Orientale en particulier sont l’intérêt et l’aspiration communs de la communauté, en particulier l’ASEAN.\n\nLe Sommet a réaffirmé la détermination de l’ASEAN à faire de la Mer Orientale une mer de coopération, de développement, de sécurité et de sûreté, a souligné le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc. Le COVID-19 a perturbé les discussions sur un Code de conduite en Mer Orientale (COC) entre l’ASEAN et la Chine, a-t-il dit, ajoutant que le Vietnam et l’ASEAN travaillent avec les parties concernées pour faire preuve de retenue, prévenir les actions qui pourraient compliquer la situation, se conformer au droit international, construire une Mer Orientale de paix, d’amitié, de coopération, de liberté maritime et aérienne, mettre sérieusement en œuvre la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) et accélérer les négociations sur une COC subtantielle et efficace conformément au droit international, y compris la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982."], "neg": ["Il a de nouveau riposté. Fidèle à cette tactique qui lui vaut, à chaque fois, de raviver les braises de la colère, Emmanuel Macron a dénoncé devant les journalistes, jeudi, à son retour d’Israël, les «discours politiques extraordinairement coupables» de certains de ses opposants. Une charge dirigée largement contre la gauche radicale de Jean-Luc Mélenchon. «Aujourd’hui s’est installée dans notre société, et de manière séditieuse, l’idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu’une forme de dictature se serait installée», a-t-il lâché. Le leader de La France insoumise a aussitôt dénoncé cette nouvelle attaque.\n\nLire aussi notre ancien éditorial (19.01.20): Macron et les icebergs français\n\nPlus controversée encore, en cette période de convulsions sociales, les mots du chef de l’Etat sur ceux qui dénoncent sa façon de gouverner: «Mais allez en dictature! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France, c’est cela, essayez la dictature et vous verrez! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental: le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre.» Difficile de croire, après cette salve, que les invectives politiques vont retomber.", "CISJORDANIE\n\nAu 26 mars : 86 cas recensés dont 17 rétablis. Un mort.\n\nRym Najjar est cadre au ministère de l’Economie palestinien. Elle vit à Ramallah avec son époux et deux de ses trois enfants, étudiants. Sa seconde fille est étudiante à Berlin.\n\n« Jusqu’à présent la vie “sous le coronavirus” est acceptable. Les gens comprennent que la Palestine est un pays très pauvre et occupé. Nous n’avons pas d’autre moyen pour nous défendre que de rester dans nos maisons. Nous avons maintenant deux ennemis : l’occupation israélienne et le coronavirus. Les deux sont des ennemis de l’humanité.\n\nMais, bien sûr, nous devons continuer à faire vivre le pays et certaines activités sont maintenues. Concernant le secteur public, tout est à l’arrêt en dehors des ministères de l’Intérieur, de l’Economie, de la Santé et des Finances, qui sont en service minimum, jamais plus de 10 personnes en même temps. La majorité du secteur privé travaille à la maison, exceptées les banques qui tournent avec un tiers de leur personnel. Les commerces restent bien sûr en première ligne : pharmacies et boulangeries, magasins d’alimentation et postes à essence fonctionnent de 8 heures à 19 heures.\n\nNous sommes surtout inquiets parce que les fournitures hospitalières n’entrent qu’en très petite quantité en raison des capacités limitées de l’Etat de Palestine.\n\nHeureusement, il existe une très grande solidarité ici. De nombreuses initiatives ont été prises par la population comme des dons de nourriture ou de fournitures de désinfection aux plus pauvres ; des bénévoles ont pris en charge le nettoyage des rues ; des volontaires gardent les entrées des villages et installent des tentes pour répondre aux incursions répétées de l’armée d’occupation et des colons dans les villages ; le secteur privé a collecté des dons pour le ministère de la Santé afin d’acheter des fournitures médicales…\n\nAlors, certes, il existe une grande crainte de la propagation de l’infection car nous connaissons les capacités limitées du gouvernement palestinien. Mais, d’un autre côté, il y a un sens élevé de la responsabilité sociale et un grand défi que nous devons gagner contre cette épidémie.\n\nDans Ramallah, le 23 mars. (ISSAM RIMAWI/ANADOLU AGENCY)\n\nCe que nous craignons le plus ce sont les conséquences de l’occupation sur notre capacité à lutter contre l’épidémie. Par exemple, actuellement, les autorités israéliennes limitent ou interdisent l’entrée des matières premières utilisées dans la fabrication des désinfectants. Ils ont aussi complètement fermé les frontières au mouvement des personnes, même des malades.\n\nParallèlement, il y a une très grande négligence concernant la sécurité des Palestiniens qui travaillent dans les installations israéliennes. Mardi, des soldats de l’occupation ont jeté sur la route à un point de contrôle un employé d’une usine israélienne parce que son employeur craignait qu’il soit infecté par le coronavirus. Ce qui, après examen, s’est révélé totalement erroné.\n\nQuant aux prisonniers palestiniens, ils vivent un enfer : l’occupation israélienne a retiré tout le matériel de nettoyage et les stérilisateurs, en plus de 17 produits alimentaires, dont les plus importants étaient des légumes et des fruits. Les autorités refusent de libérer les prisonniers malades, les femmes, les enfants et les prisonniers administratifs qui ont été incarcérés sans qu’aucune accusation ne soit portée contre eux. Dans le même temps, aucune mesure n’est prise pour les protéger contre l’infection.\n\nJe voudrais ajouter quelque chose d’important : à une époque où nous devons tous repenser notre comportement envers l’humanité, nous devons réfléchir à la façon de sauver l’humanité de ce monstre qu’est l’occupation israélienne. Alors que nous nous efforçons tous de sauver l’humanité de ce virus, l’occupation israélienne continue de démolir des maisons palestiniennes à Jérusalem et en Cisjordanie, à arracher nos oliviers et à les brûler… elle n’a pas abandonné son caractère brutal et raciste.\n\nMa famille et moi vivons dans ce mélange de peur du coronavirus, des graves conséquences que peut avoir sa propagation en Palestine, et la peur de l’apartheid militaire israélien qui s’accroît à la lumière de la contagion. Nous éprouvons de la colère face au silence du monde devant la tyrannie fasciste d’Israël. Car nous vivons un isolement dans l’isolement : l’isolement de l’occupation et l’isolement du confinement dû au virus. Permettez-moi de rappeler ce que l’occupation israélienne a fait dans la bande de Gaza de façon permanente et dans de nombreux villages et villes palestiniens par intermittence : ils ont fermé les frontières, empêchant les Palestiniens de se déplacer entre les villes ou vers d’autres pays, interdisant également l’entrée sur ces territoires. Ils nous ont interdit à certains moments d’aller dans les cinémas, les écoles, les restaurants, les célébrations familiales, les cabarets. Ils ont empêché les Palestiniens de travailler, privant des familles de revenus. Nous manquons de médicaments, de spécialistes et d’équipements. Nos patients n’ont plus d’établissements qui pourraient les soigner, faute de place et de matériel. N’est-ce pas ce que ce coronavirus fait aux pays du monde ? Avec une différence importante : le virus est invisible et le monde entier reconnaît en souffrir, tandis que le monde entier voit l’occupation israélienne mais personne ne ressent notre souffrance. »\n\nBRÉSIL\n\nAu 25 mars : 2 554 cas de coronavirus confirmés, 59 morts.\n\nAxel, 35 ans, à Rio depuis onze ans, copropriétaire de la maison d’hôtes Casa 48 et guide de tourisme :\n\n« Tandis que l’épidémie de coronavirus s’installe progressivement au Brésil, on assiste à une cacophonie politique ahurissante. Les différents acteurs ne cessent de se contredire et on ne sait plus à qui se fier. Mais il semble que plus personne n’accorde le moindre crédit au président Bolsonaro qui, mardi soir, dans un discours officiel télévisé, a tout simplement invité les Brésiliens à… ne pas respecter le confinement, retourner au travail et rouvrir les écoles, ce qui va à l’encontre des mesures préconisées par l’OMS [Organisaton mondiale de la santé], par son propre ministre de la Santé et par les arrêtés des gouverneurs des Etats. Il a une fois de plus critiqué l’ensemble des journalistes qui s’acharnent, selon lui, à instaurer la panique et l’hystérie autour de ce qu’il appelle une “petite grippe”.\n\nSon discours a été condamné dans l’heure par le président du Sénat, Davi Alcolumbre, qui a été pourtant un des artisans de son élection. Le “Trump tropical” est de plus en plus isolé, même les militaires commencent à lui tourner le dos. Il lui reste encore l’appui des évangéliques, avec le puissant pasteur Edir Macedo, fondateur de la plus grande église du pays et propriétaire de la deuxième chaîne de télévision, Record. Il avait réussi à faire élire à la mairie de Rio son protégé, Marcelo Crivella, qui a immédiatement autorisé les commerces à rouvrir dès vendredi. Mais cette décision a été annulée quelques heures plus tard par l’autorité supérieure, à savoir le gouverneur de l’Etat de Rio, qui s’est opposé au discours présidentiel aux côtés du gouverneur de l’Etat de São Paulo, le plus riche du pays, le plus peuplé, et aussi le plus touché par le coronavirus.\n\nDans ce pays continent grand comme toute l’Europe qui compte 210 millions d’habitants, alors que l’union nationale devrait être la priorité absolue, Bolsonaro cherche clairement à diviser pour ensuite se décharger de ses responsabilités. Il préfère sacrifier des vies plutôt que de stopper l’économie et ainsi contenir l’épidémie. La problématique est un peu la même qu’aux Etats-Unis : vu le faible niveau des aides de l’Etat, il paraît évident qu’il y aura de nombreuses victimes collatérales avec l’arrêt de l’économie. L’incertitude grandit donc quant aux actions menées pour lutter efficacement contre le virus et la terrible crise économique qui suivra.\n\nUn peinture murale montrant Jair Bolsonaro, dans le centre de Rio de Janeiro, le 24 mars. Le président brésilien d’extrême droite a critiqué les mesures de confinement prises par le dirigeant de l’Etat de Rio, notamment la fermeture des écoles et des commerces jugés « non essentiels ». (MAURO PIMENTEL/AFP)\n\nDans la favela du Pereirão où se situe notre Casa 48, la vie continue son cours au ralenti, et les mesures de protection sont assez bien respectées : le restaurant local ABCD ne propose que des plats à emporter, le bar du voisin Mazinho a restreint ses horaires, les allers et venues des habitants se sont réduits, et quand on se croise dans les ruelles on ne s’adonne plus au fameux abraço − pas une mince affaire pour ce peuple chaleureux et très tactile. On jouit d’un calme inédit, les avions qui survolaient la favela pour se poser à l’aéroport domestique Santos-Dumont ont disparu et nous n’entendons plus le doux vacarme des élèves du lycée francophone Molière pendant la récréation, situé en contrebas. Par contre, le camion qui livre le matériel de construction à l’entrée n’en finit pas de déverser briques, sable, plâtre et pots de peinture… On dirait que tout le monde en profite pour poursuivre ou finir ses travaux, à commencer par nous, la maison d’hôtes nécessitant des retouches constantes pas toujours faciles à réaliser en présence des clients. Tous types d’informations utiles circulent sur les groupes WhatsApp des habitants : conseils sanitaires, entraide, surveillance des plus âgés… La solidarité typique de ces micro-villes habituées à se débrouiller seules s’est très vite mise en place.\n\nDe temps en temps, on entend un voisin chanter à pleins poumons, quand ce n’est pas la trompette ou le tambour d’un des élèves du projet musical Favela Brass de l’anglais Tom, qui a aussi dû suspendre les cours aux enfants de la favela. Quant aux touristes qui venaient visiter l’impressionnant Projeto Morrinho, cette maquette géante des favelas en briques colorées, fierté des ex-ados de la communauté, on ne les reverra pas avant plusieurs mois. Enfin, si la vue sur le Pain de Sucre est toujours aussi belle en ce début d’automne, il est triste de constater que les nacelles du téléphérique ne glissent plus sur les câbles jusqu’au sommet du rocher emblématique de la ville. Il va être 20h30, je m’arme de ma casserole et de ma cuillère pour le défouloir quotidien sur ma terrasse… »\n\nGRÈCE\n\nAu 26 mars : 821 cas de coronavirus confirmés, 22 morts.\n\nMyriam, Française de 49 ans, écrivaine, vit avec son mari grec, son fils de 15 ans et sa fille de 10 ans, dans la périphérie d’Athènes :\n\n« En Grèce, tout a commencé par l’annonce, le dimanche 8 mars au soir, de la fermeture à Athènes de 31 établissements (écoles et universités), dont le lycée franco-hellénique. Ce jour-là, mise à part la situation tragique sévissant en Italie, l’épidémie semblait loin de nos contrées et de nombreuses voix ont considéré cette mesure comme exagérée. Quatre jours plus tard, elle était élargie à l’ensemble des établissements et le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a annoncé que les établissements touristiques seraient fermés jusqu’au 30 avril. Cette décision n’augurait rien de bon.\n\nParallèlement, l’expansion du Covid-19 en Italie, en Espagne puis en France faisait froid dans le dos, et les Grecs, pressentant les mesures de confinement, ont commencé à paniquer et à dévaliser les supermarchés, avec des comportements à la limite de l’impolitesse. Vendredi 13 mars au soir, le gouvernement a pris des mesures évitant les rassemblements. Ainsi, les restaurants et les cafés ont baissé leurs rideaux ; les cinémas, les théâtres et les stades ont fermé leurs portes, ainsi que les centres commerciaux ; les concerts et événements sportifs ont été annulés. Tous les portables géolocalisés en Grèce ont reçu une alerte encourageant à rester à la maison. L’effet d’alarme, quoique un peu anxiogène, a été efficace.\n\nDans l’ensemble toutes ces mesures ont été accueillies avec une obéissance étonnante chez un peuple grec de nature divisé, qui s’est répandu en commentaires reconnaissants envers les actions du gouvernement. Jusqu’au week-end dernier, les mesures ont été en général bien respectées, hormis quelques personnes qui n’avaient pas pris conscience du danger, souvent des jeunes gens ou des personnes âgées. C’était en soi un exploit si l’on songe à quel point les Grecs aiment se retrouver à l’extérieur et peuvent désobéir aux consignes publiques si leur satisfaction est en jeu. Mais au cours du dernier week-end, le beau temps associé au nombre relativement faible des contaminés a annulé les efforts accomplis. De nombreuses personnes sont aller se balader à la plage ou sont parties vers leurs maisons de campagne. Et c’est ainsi que, le dimanche 22 mars au soir, Kyriakos Mitsotakis a annoncé le durcissement du confinement. Ces mesures ont été relayées par deux alertes envoyées sur les portables. Depuis ce matin, 6 heures, nos sorties sont assujetties à des autorisations de déplacement assez strictes.\n\nUn employé municipal pulvérise du produit désinfectant aux abords de la place Syntagma, dans le centre d’Athènes, le 23 mars. (ARIS MESSINIS/AFP)\n\nGrâce à un groupe WhatsApp initié par l’association Athènes Accueil qui relaie les directives du consulat et de l’ambassade, notre communauté reste informée quant à ce qui se passe dans le pays. Le lien tissé par le biais de ces réseaux est précieux et la réactivité des membres de la communauté française force mon admiration. Elle fait preuve d’une vraie créativité et nous offre une série de vidéos, de textes ou de photos cocasses que nous partageons allégrement sur nos réseaux sociaux. Un peu d’humour ne fait pas de mal, surtout par temps de crise.\n\nPour ma part, j’ai la chance d’habiter à l’extérieur d’Athènes, dans une maison avec jardin. Prudente de nature, j’ai pratiqué le confinement bien avant sa mise en application, ce qui m’a d’ailleurs valu les foudres de mon fils (15 ans). Cela fait quinze jours que nous vivons en huis clos, une semaine que mon mari nous a rejoints. Dentiste, il a fermé son cabinet et n’assure que les urgences. Après une première semaine de flottement pour mes enfants, période durant laquelle ils ont digéré l’idée de ne plus aller à l’école, nous nous sommes organisés et avons trouvé notre rythme.\n\nTout en étant inquiets pour nos aînés, nous profitons de cette période inédite pour réinventer nos vies. Nous testons de nouveaux outils informatiques pour nous former. J’ai ainsi réalisé un atelier d’écriture grâce à la plateforme Zoom. Par le biais d’internet, les enfants continuent l’école à la maison. Ma fille de 10 ans fait preuve d’une grande autonomie dans son travail scolaire, profitant des nombreux outils pédagogiques offerts aux élèves du primaire. Pendant cette période perturbante pour nos enfants, nous avons décidé quelques dérogations : ainsi nos enfants ont accès aux jeux vidéo, l’extinction des feux se fait plus tardivement aussi. A période exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Nous sortons à l’extérieur par groupe de deux, pour faire du vélo ou courir. J’attache une attention particulière aux repas que j’espère goûteux, équilibrés et festifs. Ils constituent des instants importants pour notre famille. J’espère que la situation ne dégénérera pas et que nous pourrons continuer à sourire à la vie. »\n\nINDE\n\nAu 26 mars : 680 cas de coronavirus confirmés, 13 morts.\n\nCheshta, 24 ans, chercheuse, confinée avec ses parents à Delhi :\n\n« Le 24 mars, notre Premier ministre Narendra Modi s’est de nouveau adressé au pays pour nous parler de la propagation du coronavirus dans le pays. Deux jours avant, il nous avait appelés à rester chez nous et à pratiquer la distanciation sociale. Pourtant, dans un pays comme l’Inde, une immense partie de la population qui vit dans la rue ou dans des bidonvilles ne pourra pas mettre en œuvre cette mesure, en dépit de l’urgence de la situation. Modi a aussi annoncé un “janata curfew” (“couvre-feu du peuple”) pour un jour, probablement comme ballon d’essai avant le véritable confinement.\n\nMais il faut noter que, dans ses deux discours, il a fait peser sur les gens la responsabilité entière de la propagation du virus. Nous n’avons toujours pas d’information sur le plan d’action du gouvernement pour freiner l’épidémie. Est-ce que des hôpitaux privés seront nationalisés ? Comment le gouvernement prévoit-il d’augmenter le dépistage ? Quel est le programme d’aide pour les personnes qui vont être les plus affectées par le virus ? Est-ce que le gouvernement va se pencher en particulier sur la situation des personnes handicapées ? Toutes ces questions sont pour l’instant sans réponse. Tant que nos professionnels de la santé qui sont les plus exposés ne se sentiront pas en sécurité et suffisamment équipés, on pourra considérer que l’Inde ne fera pas ce qu’il faut pour freiner l’épidémie.\n\nJe suis persuadée que le confinement, aussi difficile soit-il, est nécessaire. Avec ma famille, nous faisons tour pour ne plus sortir. Pour l’instant, le confinement doit durer vingt et un jours, ce qui va très probablement être difficile à vivre. Je vais à tout prix garder contact avec mes amis pour ne pas perdre la tête. Je passerai la plupart du temps à travailler sur mes cours, et me réfugier dans les livres et les films pour ne pas devenir folle ! »\n\nRetrouvez les épisodes précédents de la série :", "Des substances toxiques pourraient se libérer au contact des aliments.\n\nLe plastique et le bisphénol étant au banc des accusés, rien de tel que des substances naturelles. Le bambou n’est cependant pas aussi inoffensif qu’on pourrait le croire, à la lecture de l’enquête réalisée par 60 Millions de Consommateurs. \"Ces derniers mois, plus d’une dizaine de rappels ont concerné des articles de puériculture (sets d’assiettes et verres), de la vaisselle de pique-nique, des lunch box et autres\", indique l’association de défense des consommateurs.\n\nCe que révèlent nos confrères, ce sont les investigations menées par la Répression des fraudes, mettant en avant une \"migration de composants [vers] les aliments\" et un \"risque chimique\".\n\nEn effet, le bambou est une plante et non un bois, ce qui change tout au mode de fabrication des produits qui en sont issus.\n\n\"Alors que le bois peut être un matériau unique, par exemple taillé en forme de cuillère ou de saladier, le bambou est utilisé sous forme de fibres ou de poudre, nécessitant d’être agglomérées\", explique Anne Lafourcade, ingénieure en santé environnementale à 60 Millions de Consommateurs.\n\nPour agglomérer ces fibres, les fabricants utilisent le plus souvent une résine plastique de mélamine-formaldéhyde (NdlR : plus communément appelée mélamine).\n\nSi cette substance est la plupart du temps sans danger, elle est cependant susceptible de dégager ses composants dans les aliments si elle est de mauvaise qualité. Elle peut alors devenir toxique pour les reins, et le formaldéhyde est reconnu cancérogène.\n\nLes cas d’anomalies ne sont pas si rares puisqu’ils toucheraient plus d’un objet en bambou sur dix. Les enquêtes de la répression des fraudes menées en 2013 avaient déjà pointé un taux inquiétant de 13,8 % d’objets en bambou présentant de telles anomalies.\n\nSi l’Union européenne a multiplié les contrôles depuis l’an dernier, les résultats ne se montrent pas pour autant rassurants, des taux de migration de la mélamine très variables ayant été observés pour un même objet d’un lot à l’autre.\n\nEn cause, une mauvaise maîtrise du processus de fabrication qui incite donc à la plus grande prudence.", "Au 20 mars : 244 cas de coronavirus confirmés, 5 morts.\n\nDaniel, 40 ans, expatrié français à Pondichéry, avec femme et enfant :\n\n« Hier soir, à 20 heures, le Premier ministre Narendra Modi s’est adressé au pays. C’est peu dire que j’attendais cette annonce officielle. La progression fulgurante de la pandémie Covid-19 au niveau mondial et sa possible explosion en Inde me file des bouffées d’angoisse. “Restez chez vous dimanche prochain de 7 heures à 21 heures”, nous dit le Premier ministre. La mesure phare prise par le gouvernement me laisse stupéfait. Parler de “couvre-feu populaire” (“janata curfew”) pour ce dimanche en famille me semble parfaitement dérisoire étant donnée la situation d’urgence sanitaire. Je dis cela tout en ayant bien conscience que dans un pays comme l’Inde, mettre la population en quarantaine relève du vœu pieux.\n\nCe réalisme n’est malheureusement pas un antidote à l’anxiété. Depuis deux semaines maintenant, la tension monte d’un cran chaque jour. Pondichéry, carte postale de la dolce vita à la française, bruisse de rumeurs, et rit jaune. Les délires de l’Hindutva (boire de l’urine de vache comme protection contre le virus), les rumeurs infondées (la viande de poulet contiendrait le virus), et les mesures de prophylaxie hasardeuses (passer quinze minutes au soleil chaque jour) ne laissent augurer rien de bon.\n\nLe petit milieu d’expatriés français, conformément aux multiples directives reçues du consulat et de partout en France, se terre. L’école française a fermé ses portes lundi dernier, les restaurants et bars ont suivi. Les magasins d’alcool ont été exemptés, business is business (l’alcool est détaxé à Pondichéry, c’est un des moteurs de l’économie locale).\n\nOn ne sait plus trop si l’on peut sortir du pays. Raréfaction des vols, arrêt des lignes qui ne sont pas rentables, montée en flèche des prix des billets… On ne sait pas vraiment ce qui se passe. A l’heure où je parle, l’ambassade de France à Delhi nous a informés que toutes les connexions aériennes avec l’Inde sont bloquées pendant une semaine au moins. Mais un message de Le Drian [ministre des Affaires étrangères] reçu il y a quelques jours s’est voulu rassurant, nous disant qu’un Français peut toujours rentrer en France. Bref, au fond on ne s’inquiète pas trop pour nous. C’est pour ce pays à la population immense et ingouvernable que l’on s’inquiète. Et l’on se prend à croire que le virus ne survivra pas au soleil. »\n\nAu 20 mars : 63 cas de coronavirus confirmés, 3 morts.\n\nKarim, 24 ans, à Rabat, étudiant en architecture :\n\n« Cela fait trois ans que j’étudie l’architecture à Paris. Ces derniers temps, à mesure que l’épidémie s’aggravait en France, mes parents devenaient de plus en plus inquiets et me mettaient une énorme pression. J’ai une maladie auto-immune et je suis traité avec des immunosuppresseurs. Je suis donc une personne à risque. J’ai finalement décidé de rentrer à Rabat, où mes parents habitent, la semaine dernière. J’ai pris l’avion vendredi 13 mars, le jour même où le Maroc a annoncé qu’il fermait les frontières aériennes et maritimes avec la France. Dans la salle d’embarquement, il n’y avait quasiment que des Marocains et des Franco-Marocains qui revenaient au pays. La Royal Air Maroc a maintenu ses vols jusqu’au lendemain midi. Ca n’a pas été galère. Si je n’avais pas pu prendre d’avion, je serais passé par Bruxelles.\n\nQuand j’ai atterri à l’aéroport de Rabat, il y avait des contrôles de température pour tous les passagers. Chacun devait remplir un questionnaire en laissant ses coordonnées. Est-ce qu’on présentait des symptômes du Covid-19 ? Est-ce qu’on avait été en contact avec un malade du Covid-19 ? Est-ce qu’on avait été en Italie ou en Chine récemment ?… Mais, bizarrement, personne ne nous a demandé de nous mettre en quarantaine. J’ai décidé de me placer en confinement tout seul. Je n’ai pas mis le nez dehors depuis que je suis arrivé ici. Et je pense que je ne sortirai plus de chez moi. Le Maroc se prépare à une épidémie terrible. Le pays a pris tout une série de mesures. Toutes les frontières ont été fermées deux jours après mon retour. Les cafés et les restaurants ont baissé le rideau. L’état d’urgence sanitaire et le confinement général ont été déclarés. Des stocks de Nivaquine ont été achetés par le gouvernement à Sanofi. Des vidéos de chars dans les rues de Casablanca ont commencé à circuler sur Internet.\n\nJ’ai la chance d’habiter une grande maison avec un jardin. Plus personne n’en sort pour le moment. Avant de quitter la France, je suis allé voir mon médecin pour qu’il me prescrive plusieurs semaines de traitement. Mes parents, qui ont tous les deux une entreprise informatique, se sont mis en télétravail. Un de mes frères, qui étudiait dans une école de commerce à Bordeaux, est lui aussi rentré. On ne va pas voir ma grand-mère, bien qu’elle habite à Rabat, de peur de l’infecter. Comme beaucoup de Marocains, ma mère a acheté des stocks et des stocks de nourriture. Les magasins ont été pillés. On a de quoi tenir un petit bout de temps. On lit, on regarde des séries sur Netflix, on s’occupe. La télévision est en boucle sur le Covid. Toutes les chaînes, tous les sites internet ne parlent que de ça. On s’inquiète énormément pour nos vieux. Beaucoup n’ont pas conscience du danger. Des vidéos circulent où on en voit jouer aux échecs sous les arbres, papoter tranquillement dans la rue par grappes de demi-douzaines. »\n\nAu 20 mars : 793 cas de coronavirus confirmés, 11 morts.\n\nAxel, 35 ans, à Rio depuis onze ans, copropriétaire de la maison d’hôtes Casa 48 et guide de tourisme :\n\n« On sent la pression monter à Rio, telle une cocotte minute qui prépare le feijão. Et il semble bientôt prêt, sauf qu’on arrivera trop tard pour éteindre le gaz... La catastrophe au Brésil s’annonce brutale et explosive. Le confinement généralisé n’a pas été décrété au niveau fédéral, ce qui n’est pas étonnant vu l’incompétence du président Jair Bolsonaro et la légèreté avec laquelle il traite la menace de l’épidémie. Heureusement, le gouverneur de l’Etat de Rio, Witzel, a plus de lucidité et il a pris les devants. Sont interdits les accès aux plages, aux parcs et sites touristiques, notamment le Pain de Sucre et le Christ Rédempteur, les écoles et crèches sont également fermées. Il a restreint les transports publics comme les liaisons en bus entre Etats, les trains de banlieue, les navettes fluviales avec la ville voisine de Niterói de l’autre côté de la baie de Guanabara. Et les restaurants et bars doivent fermer ce week-end. Une réaction à la hauteur, vu le piètre état du système de santé publique qui sera très vite saturé par l’afflux de malades en état grave. On sait tous que le nombre de cas avéré est largement sous estimé vu le manque de tests.\n\nDepuis trois jours, à 20 heures, toutes les classes sociales de tous les quartiers des grandes villes se donnent rendez-vous aux fenêtres de leur habitation, armés de casseroles et cuillères, ils entament le fameux panelaço pour dénoncer la pitoyable gestion de la crise par Bolsonaro. Il est encore trop tôt pour le dire, mais ce serait une superbe nouvelle si la crise du coronavírus pouvait le mettre à la porte. Son inertie et son manque de serieux sont en train de lui faire perdre de précieux soutiens politiques et médiatiques, en plus de nombreux électeurs, littéralement dégoûtés par son attitude puérile.\n\nQuant au tourisme, tout est au point mort, annulé, reporté. Les e-mails d’annulation sont arrivés les uns après les autres, et pour ceux qui hésitaient encore à venir, je leur ai demandé de ne pas le faire. Le Brésil n’a pas encore fermé son espace aérien mais ce n’est qu’une question de jours pour qu’il suive l’exemple de ses voisins (Colombie, Argentine, Pérou...).\n\nNotre maison d’hôtes, la Casa 48, est située sur les hauteurs du quartier bohème de Santa Teresa, à l’entrée d’une petite favela tranquille. Avec Valentin, gérant et associé, pour la première fois en six ans nous avons pris la décision de fermer la maison dès mercredi, pour limiter tout risque, protéger notre équipe, nos voyageurs et nos voisins. Le sujet devient en effet très sensible dans les favelas de Rio. Les habitants se savent vulnérables et craignent des contaminations venues de l’extérieur qui auraient de lourdes conséquences. Avec la promiscuité et les fortes relations entre les gens, il est très probable que le virus se propagera très rapidement. Plusieurs favelas ont interdit toute entrée aux étrangers, comme celle de Rocinha (environ 100 000 habitants) ou encore Dona Marta. De notre côté il a fallu qu’on force deux couples français à écourter leur séjour chez nous. C’est comme si, avec le soleil et les vacances, ils ne réalisaient pas pas le danger...\n\nLe virus a au moins épargné la très haute saison, le carnaval. C’était il y a un tout juste un mois. Si la situation se stabilise en juin et qu’on peut recevoir les vacanciers européens de juillet et août, on pourra s’estimer heureux, mais j’en doute fortement. Le Brésil ne va pas bien depuis plusieurs années, je suis très inquiet car l’épidémie va mettre encore plus de Brésiliens au chômage (le taux est déjà de 13 %) et beaucoup de commerces et PME vont rester sur le carreau. Ici on ne peut pas compter sur l’Etat pour nous aider. Comment vont-ils faire ? Tous les travailleurs informels vivent au jour le jour, avec le confinement que va t-il se passer s’ils ne peuvent plus travailler dans la rue et se déplacer ? De plus, beaucoup de Brésiliens vivent en flux tendu avec leur épargne, ils ont beaucoup de crédit à la consommation, comment tenir plusieurs semaines sans rentrée d’argent ? Entre l’hécatombe sanitaire annoncée et la perte massive des emplois, certains pensent qu’une flambée de violences est à prévoir si l’épidémie suit la tendance européenne. Quoi qu’il en soit, le tourisme aura du mal à s’en remettre, et nous aussi. On essaie de s’y préparer, même si tout reste encore assez flou. Ce n’est que le début. »\n\nAu 20 mars : 164 cas de coronavirus confirmés, 1 mort.\n\nMichel, 62 ans, en vacances au Mexique :\n\n« Nous sommes 12 Français, partis deux semaines le 8 mars pour le tour du Yucatan à la rencontre des Mayas et des Mexicains. A l’atterrissage à Cancun, un gros ouf de soulagement de tous : nous sommes passés ! On verra si on rentre, mais au moins on y est, la France et ses galères sont loin. Le voyage est super, le sentiment de tous, très particulier : chaque matin, nous partageons nos infos sur le virus. Par chance, personne n’a de proche atteint. Nous voyons la situation de fin du monde s’installer partout sauf ici, au Mexique, où le virus n’existe que dans les journaux : pas de masques, du gel partout pour les touristes et aucune limitation des activités. Notre seule crainte, qu’ils nous rapatrient ! Aujourd’hui c’est le douzième jour [jeudi 19 mars]. Pour la première fois, sur un marché, quelques signes de défiance vis-à-vis des étrangers : on se détourne, mais toujours avec le sourire. Visite de pyramides, nous sommes les derniers étrangers, les sites sont vides. Le soir, grosse fête avec trois Françaises rencontrées qui ne voulaient à aucun prix suivre la recommandation de l’ambassade leur demandant de rentrer. Toujours pas de stress dans le groupe, la galère viendra assez tôt.\n\nTreizième jour. Arrêt à Bacalar au bord d’une lagune paradisiaque. C’est l’avant-dernier jour, le groupe fait un peu la gueule ; le matin, le guide nous a distribué l’attestation sur l’honneur qui fait office d’ausweis en France. Fini les blagues lourdes qui circulaient, on va payer cher ces deux semaines volées au virus. Quant aux Mexicains, ils attendent avec impatience leurs compatriotes en vacances pour remplacer les touristes…. On nous a confirmé notre retour dimanche soir, via Madrid. Mais n’est-ce pas totalement anecdotique, voire cynique, au vu de ce qui se passe chez vous ? »\n\nRetrouvez le premier épisode de la série :", "Il est apparu sur un écran de télévision, seul dans une salle de la prison d’Auckland. Brenton Tarrant, l’Australien accusé d’avoir tué 51 personnes l’année dernière dans deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a plaidé coupable pour tous les chefs d’accusation, a annoncé jeudi la police.\n\nIl s’agit d’un revirement surprise, alors qu’il avait plaidé non-coupable l’an dernier. Cela signifie qu’il ne sera pas jugé lors d’un procès. Il connaîtra sa peine ultérieurement, une fois le confinement dû au coronavirus levé.\n\nPas de procès\n\n« Oui, coupable », a déclaré Brenton Tarrant. Vêtu d’un haut gris, l’homme de 29 ans fixait le regard sur la caméra en faisant cette déclaration. Il avait jusqu’à présent toujours nié les 51 accusations de meurtre, les 40 accusations de tentative de meurtre et une autre accusation d’acte terroriste. Sans explication à ce stade, il a changé de position à l’issue d’une audience organisée à la hâte.\n\n« Le plaider-coupable représente une étape très importante vers la finalisation de cette procédure pénale », a relevé le juge, précisant que l’audience de prononcé de la peine n’interviendrait que lorsque la pandémie du nouveau coronavirus sera terminée afin de « permettre aux victimes et à leurs familles de venir au tribunal en personne ».\n\nBrenton Tarrant, suprémaciste blanc autoproclamé, est accusé d’avoir perpétré, en mars 2019, la plus grande tuerie de masse de l’histoire moderne de la Nouvelle-Zélande. Il avait diffusé en direct une vidéo de l’attaque sur les réseaux sociaux. Dans ce texte de 73 pages, intitulé « le Grand remplacement » une idéologie d’extrême droite, il avait expliqué vouloir s’en prendre à des musulmans."], "instruction": "Retrieve semantically similar text."}