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|---|---|---|
[←24]
Homère, Odyssée, XIX, 163
| ||
[←25]
Le plus vieux se nommait Lamproclès ; les deux petits, Sophronisque et Ménexène
| ||
[←26]
Dans les procès comme celui-ci, où la peine n’était pas fixée par la loi, le jury
prononçait d’abord son verdict
| ||
Si c’était un verdict de condamnation, l’accusé était
invité à fixer lui-même sa peine, et le jury choisissait ou la peine demandée par
l’accusateur ou celle que proposait le condamné, sans pouvoir en proposer une autre
| ||
[←27]
Ce déplacement de trente voix suppose que Socrate eut contre lui 280 juges et 220
pour lui
| ||
Diogène Laërce, au lieu de 280, donne le chiffre de 281
| ||
Si ce dernier chiffre est
exact, il faut admettre que Socrate donne ici un chiffre rond
| ||
[←28]
La mine valait cent drachmes ou 98 fr
| ||
23
| ||
[←29]
C’est la première fois que Socrate emploie ce terme et il ne l’applique qu’à ceux qui
ont, selon lui, jugé suivant la justice (δίχη)
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[←30]
C’est le seul endroit où Triptolème soit donné comme juge des morts, bien qu’il soit
représenté sur des vases attiques avec Éaque et Rhadamante, à la place de Minos, qui
était naturellement impopulaire à Athènes
| ||
[←31]
Orphée et Musée sont accouplés ensemble, comme représentants de la doctrine
orphique, dans le Protagoras, 316 d ; dans la République, 364 e, ainsi que dans
Aristophane, Grenouilles, 1032 sq
| ||
[←32]
Palamède n’est point connu d’Homère
| ||
D’après la légende adoptée par les poètes
tragiques, il s’était attiré la haine d’Ulysse en démasquant la folie qu’il simulait pour
éviter d’aller à Troie
| ||
Pour se venger, Ulysse cacha de l’or dans sa tente, l’accusa de
l’avoir reçu de Priam pour trahir les Grecs et le fit lapider
| ||
Dans l’Apologie de Xénophon
(26), Socrate se console en comparant son sort à celui de Palamède
| ||
[←33]
Le cas d’Ajax est différent de celui de Palamède, puisqu’il se tua lui-même ; mais
aux yeux de Socrate, Ajax est victime du jugement injuste qui attribua les armes
d’Achille à Ulysse
| ||
[←34]
Celui qui mena la grande armée à Troie était Agamemnon, chef suprême des Grecs
| ||
[←35]
Ulysse et Sisyphe, le plus rusé des hommes d’après Homère, sont des exemples
d’hommes qui passaient pour sages
| ||
Le banquet
Ou : De l’amour, genre moral
Platon
Traduction et notice Émile Chambry
P h i l o S o p h i e
© o c t o b r e 2 0 1 0
Table des matières
Notice sur la vie de Platon
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4
Notice sur le banquet
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9
Le Banquet ou de l’amour
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25
I
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25
II
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28
III
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29
IV
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31
V
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32
VI
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34
VII
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35
VIII
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37
IX
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38
X
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41
XI
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43
XII
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45
XIII
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48
XIV
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49
XV
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51
XVI
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53
XVII
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56
XVIII
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57
XIX
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59
XX
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62
XXI
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64
XXII
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66
XXIII
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68
XXIV
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71
XXV
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73
XXVI
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74
XXVII
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76
XXVIII
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78
XXIX
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79
XXX
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81
XXXI
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83
XXXII
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85
XXXIII
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87
XXXIV
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89
XXXV
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91
XXXVI
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92
XXXVII
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94
XXXVIII
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95
XXXIX
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96
À propos de cette édition électronique
| ||
97
Ŕ 3 Ŕ
Notice sur la vie de Platon
Platon naquit à Athènes en l’an 428-427 av
| ||
J
| ||
-C
| ||
dans le
dème de Collytos
| ||
D’après Diogène Laërce, son père Ariston
descendait de Codros
| ||
Sa mère Périctionè, sœur de Charmide et
cousine germaine de Critias, le tyran, descendait de Dropidès,
que Diogène Laërce donne comme un frère de Solon
| ||
Platon
avait deux frères aînés, Adimante et Glaucon, et une sœur, Po-
tonè, qui fut la mère de Speusippe
| ||
Son père Ariston dut mourir
de bonne heure ; car sa mère se remaria avec son oncle Pyri-
lampe, dont elle eut un fils, Antiphon
| ||
Quand Platon mourut, il
ne restait plus de la famille qu’un enfant, Adimante, qui était
sans doute le petit-fils de son frère
| ||
Platon l’institua son héritier,
et nous le retrouvons membre de l’Académie sous Xénocrate ; la
famille de Platon s’éteignit probablement avec lui ; car on n’en
entend plus parler
| ||
La coutume voulait qu’un enfant portât le nom de son
grand-père, et Platon aurait dû s’appeler comme lui Aristoclès
| ||
Pourquoi lui donna-t-on le nom de Platon, d’ailleurs commun à
cette époque ? Diogène Laërce rapporte qu’il lui fut donné par
son maître de gymnastique à cause de sa taille ; mais d’autres
l’expliquent par d’autres raisons
| ||
La famille possédait un do-
maine près de Képhisia, sur le Céphise, où l’enfant apprit sans
doute à aimer le calme des champs, mais il dut passer la plus
grande partie de son enfance à la ville pour les besoins de son
éducation
| ||
Elle fut très soignée, comme il convenait à un enfant
de haute naissance
| ||
Il apprit d’abord à honorer les dieux et à
observer les rites de la religion, comme on le faisait dans toute
bonne maison d’Athènes, mais sans mysticisme, ni superstition
d’aucune sorte
| ||
Il gardera toute sa vie ce respect de la religion et
l’imposera dans ses Lois
| ||
Outre la gymnastique et la musique,
qui faisaient le fond de l’éducation athénienne, on prétend qu’il
Ŕ 4 Ŕ
étudia aussi le dessin et la peinture
| ||
Il fut initié à la philosophie
par un disciple d’Héraclite, Cratyle, dont il a donné le nom à un
de ses traités
| ||
Il avait de grandes dispositions pour la poésie
| ||
Témoin des succès d’Euripide et d’Agathon, il composa lui aussi
des tragédies, des poèmes lyriques et des dithyrambes
| ||
Vers l’âge de vingt ans, il rencontra Socrate
| ||
Il brûla, dit-on,
ses tragédies, et s’attacha dès lors à la philosophie
| ||
Socrate
s’était dévoué à enseigner la vertu à ses concitoyens : c’est par la
réforme des individus qu’il voulait procurer le bonheur de la
cité
| ||
Ce fut aussi le but que s’assigna Platon, car, à l’exemple de
son cousin Critias et de son oncle Charmide, il songeait à se lan-
cer dans la carrière politique ; mais les excès des Trente lui fi-
rent horreur
| ||
Quand Thrasybule eut rétabli la constitution dé-
mocratique, il se sentit de nouveau, quoique plus mollement,
pressé de se mêler des affaires de l’État
| ||
La condamnation de
Socrate l’en dégoûta
| ||
Il attendit en vain une amélioration des
mœurs politiques ; enfin, voyant que le mal était incurable, il
renonça à prendre part aux affaires ; mais le perfectionnement
de la cité n’en demeura pas moins sa grande préoccupation, et il
travailla plus que jamais à préparer par ses ouvrages un état de
choses où les philosophes, devenus les précepteurs et les gou-
verneurs de l’humanité, mettraient fin aux maux dont elle est
accablée
| ||
Il était malade lorsque Socrate but la ciguë, et il ne put as-
sister à ses derniers moments
| ||
Après la mort de son maître, il se
retira à Mégare, près d’Euclide et de Terpsion, comme lui dis-
ciples de Socrate
| ||
Il dut ensuite revenir à Athènes et servir,
comme ses frères, dans la cavalerie
| ||
Il prit, dit-on, part aux
campagnes de 395 et de 394, dans la guerre dite de Corinthe
| ||
Il
n’a jamais parlé de ses services militaires, mais il a toujours pré-
conisé les exercices militaires pour développer la vigueur
| ||
Le désir de s’instruire le poussa à voyager
| ||
Vers 390, il se
rendit en Égypte, emmenant une cargaison d’huile pour payer
son voyage
| ||
Il y vit des arts et des coutumes qui n’avaient pas
varié depuis des milliers d’années
| ||
C’est peut-être au spectacle
Ŕ 5 Ŕ
de cette civilisation fidèle aux antiques traditions qu’il en vint à
penser que les hommes peuvent être heureux en demeurant at-
tachés à une forme immuable de vie, que la musique et la poésie
n’ont pas besoin de créations nouvelles, qu’il suffit de trouver la
meilleure constitution et qu’on peut forcer les peuples à s’y te-
nir
| ||
D’Égypte, il se rendit à Cyrène, où il se mit à l’école du ma-
thématicien Théodore, dont il devait faire un des interlocuteurs
du Théétète
| ||
De Cyrène, il passa en Italie, où il se lia d’amitié
avec les pythagoriciens Philolaos, Archytas et Timée
|
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