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83 Cratyle Hermogène — En effet, Socrate, tel est le sens que ce mot présente
Socrate — Mais il n’en est pas de même de l’ancien nom, qui naturellement doit être bien plus juste ; il s accorde avec les autres expressions, de l’idée du bien, si on substitue l’ι à l’ε, comme dans l’ancien langage
Διόν, parcourant, et non pas δέον, enchaînant, exprime ce que l’auteur des noms semble toujours louer comme le bien
Ainsi, il n’est pas en contradiction avec lui-même
Le convenable, δέον, l’utile, ὠφέλιµον, le profitable, κερδαλέον, l’avantageux, λυσιτελοῦν, le bon, ἀγαθόν, le commode, ξύµφερον, le facile, εὔπορον, tout cela exprime la même chose par des noms différents, à savoir ce qui pénètre, et ordonne tout, et qui est par tout célébré, tandis que ce qui retarde et arrête est toujours très mal traité
Rendez à ζηµιῶδες le δ des anciens, et vous avez évidemment le nom de ce qui arrête les choses dans leur marche, δοῦς τὸ ἰόν, c’est-à-dire le mot δηµιῶδες
Hermogène — Et les mots ἡδονή, plaisir, λύπη, douleur, ἐπιθυµία, désir, et autres semblables ? Socrate  — Ils ne me paraissent pas très difficiles, Hermogène Le plaisir, ἡδονή, est une tendance vers le bien-être, ὄνησις  ; c’est ἡονή qui avec l’addition d’un δ donne ἡδονή
La douleur, λύπη, 84 Cratyle semble appelée ainsi, à cause de la dissolution, διαλύσις qu’elle produit dans le corps, La tristesse, ἀνία, est ce qui empêche d’aller, ἀ-ἰέναι
La peine, ἀλγηδών, me paraît un mot étranger dérivé de ἀλγεινόν, pénible
La souffrance est appelée ὀδύνη, de l’invasion, ἔνδυσις, de la douleur
Ἀχθηδών, l’accablement, est un mot évidemment fait pour exprimer la pesanteur qui ralentit le mouvement
Χαρά, la joie, a pris son nom de διάχυσις τῆς ῥοῆς, l’effusion de notre âme
Τέρψις, l’amusement, vient de τερπνόν,agréable
Ce dernier mot vient lui- même de ce que l’agrément se glisse, ἕρπει, dans l’âme, semblable à un souffle, πνοή; le terme propre a dû être ἕρπνους qui sera devenu, avec le temps, τερπνόν Le mot allégresse, εὐφροσύνη, n’a pas besoin d’interprétation
Tout le monde y reconnaît l’expression du,bon mouvement de l’âme, εὖ φέρεται, d’accord avec les choses  ; à proprement parler, c’est εὐφεροσύνη, dont nous avons fait εύφροσύνη
Le mot ἐπιθυµία, passion, n’est pas difficile non plus ; il est clair que c’est une puissance qui s’introduit dans l’âme, ἐπὶ τὸν θυµὸν ἴουσα
Quant à θυµός, le courage, il provient sans doute de l’ardeur et du bouillonnement, θύσις, de l’âme
Maintenant, le désir, ἵµερος, a été nommé ainsi comme étant le courant ῥοῦς, qui entraîne le plus puissamment notre âme  ; il coule avec 85 Cratyle impétuosité, ἰέµενος ῥεῖ, à la poursuite des choses ; il emporte l’âme dans la rapidité de son cours  ; c’est de cette puissance impulsive qu’il a pris le nom d’ἵµερος
Le regret, πόθος, c’est le désir, le penchant vers un objet absent, et placé quelque part hors de notre portée ἄλλοθί που ὄντος  ; en sorte qu’on appelle πόθος ce qui s’appelait ἵµερος, quand l’objet du désir était présent
L’Amour, s’appelle ἔρως, parce que son cours n’a pas son origine dans celui qui l’éprouve, mais qu’il vient du dehors en s’introduisant par les yeux  ; par cette raison on l’appelait jadis ἔσρος de ἐσρεῖν, couler dans, car l’ο se prononçait ! bref ; en le faisant long, nous avons aujourd’hui ἔρως
Mais que
ne proposes-tu d’autres noms à examiner ? Hermogène — Que dis-tu de δόξα, opinion, et des autre mots de cette famille ? Socrate — Δόξα vient, ou de δίωξις, poursuite, et ce serait alors la recherche de l’esprit pour découvrir la j vérité des choses ; ou du jet de la flèche, τόξον ; et je préfère cette dernière conjecture
Du moins οἴησις, croyance, répond à la même idée  ; c’est l’élan, οἶσις, de l’âme vers la connaissance des qualités des choses, οἷά ἐστιν
De même encore la volonté, βουλή, tire son nom de βολή jet  ; et βούλεσθαι, vouloir, signifie s’élancer vers, ainsi que βουλεύεσθαι, délibérer
Tous ces mots, du même 86 Cratyle ordre que δόξα, semblent se rapporter à l’idée, du jet, βολή
Le mot ἀβουλία, défaut de prudence, semble indiquer le malheur de celui qui manque le but, οὐ βάλοντος, qui n’atteint pas ce qu’il voulait, ἐβούλετο, ce qu'il se proposait, περὶ οὗ ἐβουλέυετο, et à quoi il aspirait
Hermogène  — Tu me parais maintenant, Socrate, hâter et presser tes explications
Socrate — C’est que les oracles du dieu vont bientôt finir
Je veux pourtant faire encore un essai sur les mots nécessité, ἀνάγκη et volontaire, ἑκούσιον, qui viennent naturellement à la suite des précédente
Hermogène — Soit
Socrate  — D’abord, ἑκούσιον, volontaire, c’est ce qui cède, εἷκον, sans résister, ce qui cède, conformément à la doctrine dont je parle maintenant, à une chose en mouvement, ἰόντι mue par la volonté
Le nécessaire, au contraire, est ce qui résiste à la volonté, et ce que lui opposent l’erreur et l’ignorance  ; de là le mot ἀνάγκη, qui représente un voyage par des valions, ἄγκη, où la marche est entravée par la difficulté et l’âpreté des lieux
Tant que la force ne me manque pas, profitons-en ; et toi, ne lâche pas prise et interroge- moi
Hermogène  — Je t’interrogerai donc sur de bien belles et grandes choses : la vérité et le mensonge, 87 Cratyle l’être et le nom lui-même, sujet de tout cet entretient
Socrate — Dis-moi donc, qu’entends-tu par le mot µαίεσθαι ? Hermogène — J’entends l’action de chercher
Socrate — En ce cas, le mot ὄνοµα, nom, me paraît contenir une proposition affirmant que l’être, τὸ ὄν, est l’objet dont le nom est la recherche
Cela te paraîtra plus sensible dans le mot ὀνοµαστόν, ce qui est à nommer  ; on y voit clairement que c’est l’être, ὄν, dont il s’agit de faire la recherche, µάσµα
Ἀλήθεια, la vérité, me paraît être également un mot composé  ; ἄλη, course, et θεία, divine, expriment, réunis, le mouvement divin de l’être
Ψεῦδος, mensonge, indique le contraire du mouvement : dans ce mot, nous retrouvons encore l’expression du blâme pour tout ce qui arrête et force au repos  ; il nous représente l’état de gens endormis, καθεύδουσι
Le ψ qui est en tête du mot en déguise seul le sens
Quant aux mots ὄν, être, et οὐσία, essence, ils sont tout-à-fait analogues au nom du vrai, si on y ajoute un ι ; ils donnent alors ἰόν qui va ; de même pour le non-être, οὐκ ὄν, que quelques-uns prononcent οὐχὶ ὄν (c’est-à-dire, οὐκ ἰόν, qui ne va pas)
Hermogène — Voilà, Socrate, des difficultés hardiment résolues
Et si quelqu’un te demandait 88 Cratyle compte maintenant de ces mots ἰόν, allant, ῥέον, coulant, δοῦν,liant ? Socrate — Tu veux savoir ce que nous pourrions lui répondre, n’est-ce pas ? Hermogène — Oui
Socrate  — Nous avons déjà mis en oeuvre un expédiant, qui peut passer pour une réponse raisonnable
Hermogène — Lequel ? Socrate  — C’est de dire que les mots que nous ne pouvons éclaircir, sont d’origine barbare
Peut-être cette supposition est-elle bien fondée pour une partie d’entre eux ; mais peut-être aussi est-ce l’antiquité des noms primitifs qui les dérobe à nos recherches
On tourmente les noms, on les bouleverse de telle manière, qu’il n’y a rien d’étonnant si le mot ancien, comparé au mot dont nous nous servons aujourd’hui, nous fait l’effet d’un mot barbare
Hermogène — Tu ne dis rien là que de vraisemblable
Socrate — Très vraisemblable, sans doute ; mais il me paraît que notre discussion ne souffre point ces défaites, et qu’il faut aborder hardiment la difficulté
Hé bien, je suppose que quelqu’un nous demande, de quels mots se compose un nom, et qu’après la réponse ; il fasse la même question sur l’origine de ces mots eux-mêmes, et qu’il poursuive 89 Cratyle toujours ainsi celui qui se se- rait chargé de répondre, celui-ci ne serait-il pas forcé de rester court à la fin ? Hermogène — Je le crois
Socrate — Hé bien, à quel terme lui sera-t-il permis de s’arrêter ? Ne sera-ce point lorsqu’il sera arrivé à ces mots qui sont comme les éléments de toute phrase et de tout nom  ? Si ces mots sont tels, en effet, il serait déraisonnable de vouloir les composer de mots plus simples
Par exemple, ἀγαθός, bon, se compose, avons-nous dit, de ἀγαστός, admirable, et de θοός, prompt
Θοός à son tour viendra de quelque autre mot, celui-là de quelque autre encore, maïs lorsque nous en atteindrons un qui ne dérive plus d’aucun autre, nous aurons le droit de dire que nous tenons le mot élémentaire, et que nous né pouvons plus le rapporter à d’autres mots
Hermogène — Je trouve cela fort juste
Socrate — Et maintenant si ces mots sur lesquels tu m’as interrogé en dernier lieu sont élémentaires, ne faut-il pas chercher quelque autre moyen d’en apprécier la légitimité et la propriété naturelle ? Hermogène — Il y a apparence
Socrate  — Oui, Hermogène, il y a apparence  : je vois du moins que tous les autres mots dont nous avons parlé viennent se résoudre dans ceux-ci
Maintenant, si ma supposition est juste, suis-moi 90 Cratyle bien, et prends garde que je ne déraisonne dans ce que je te dirai sur la propriété de ces noms primitifs
Hermogène — Dis seulement ; je te prêterai toute l’attention dont je suis capable
Socrate — Tu reconnais avec moi, je présume, qu’il n’y a pour tous les mots, depuis le premier jusqu’au dernier, qu’une seule manière d’être propre aux choses, et qu aucun nom comme tel, ne diffère des autres noms ? Hermogène — Assurément
Socrate  — Or, la propriété des noms que nous avons examinés jusqu’ici, opus a paru consister en ce qu’ils représentent ce qu’est chaque chose
Hermogène — D’accord
Socrate  — Et cela doit être également vrai des noms primitifs et des noms dérivés, dès lors que ce sont des noms
Hermogène — Sans contredit
Socrate — Mais ce pouvoir, c’est aux mots primitifs que les mots dérivés le doivent ? Hermogène — Il semble
Socrate — Bon ; mais les primitifs, qui ne viennent d’aucun autre, comment pourront-ils nous représenter les choses le mieux possible comme tout nom doit le faire ? Réponds-moi donc
Si nous étions privés de langue et de voix, et que nous voulussions nous désigner mutuellement les 91 Cratyle choses, ne chercherions-nous pas à nous faire comprendre, comme les muets, au moyen des signes de la main, de la tête et de tout le corps ? Hermogène — Nous ne pourrions faire autrement, Socrate
Socrate  — Ainsi, par exemple, pour exprimer une chose élevée ou légère, nous imiterions la nature de cette chose en élevant la main vers le ciel  ; pour désigner un objet bas ou pesant, nous ramènerions la main vers la terre ; s’il s’agissait de re- présenter un cheval à la course, ou quelque autre animal, nous chercherions également à l’imiter le mieux possible par nos attitudes et nos gestes
Hermogène — Tout cela est incontestable
Socrate — De la sorte, c’est au moyen du corps que l’on représenterait les objets, en lui faisant imiter ce qu’on voudrait représenter
Hermogène — Oui
Socrate — Or, puisque c’est de la voix, des lèvres et de la langue que nous voulons nous servir pour cet usage, nous ne pouvons y parvenir autrement qu’en leur faisant imiter les choses à quelques égards
Hermogène — Sans contredit
Socrate  — Le nom est donc une imitation par la voix, et imiter ainsi les choses, c’est les nommer
Hermogène — Je l’admets
92 Cratyle Socrate — En vérité, cela ne me paraît pas encore très satisfaisant, mon cher ami
Hermogène — Comment ? Socrate  — Nous serions forcés de reconnaître que ceux qui imitent le bêlement des brebis et le chant du coq, nomment par cela même les animaux qu’ils imitent
Hermogène — Tu as raison
Socrate — Faudrait-il donc admettre cette conséquence ? Hermogène  — Non pas
Quelle est donc, Socrate, l’imitation qui constitue le nom ? Socrate  — D’abord, à ce qu’il me semble, ce n’est pas celle, quoique produite aussi avec la voix, qui imite comme imite la musique ; en second lieu, ce n’est pas l’imitation des objets mêmes de l’imitation musicale  ; ce n’est pas là en quoi consiste le nom
Je m’explique  : tous les objets n’ont-ils pas une forme et un son ; la plupart n’ont- ils pas aussi une couleur ? Hermogène — Sans doute
Socrate — Il ne semble pas que l’art de nommer consiste dans limitation de ces qualités
C’est plutôt l’art du musicien, ou celui du peintre, n’est-il pas vrai ? Hermogène — Oui
Socrate  — Mais, quoi  ? Ne penses-tu pas que chaque objet a son essence, aussi bien que sa 93 Cratyle couleur et que les autres qualités dont nous venons de parler ? Et d’abord la couleur et le son n’ont-ils pas eux-mêmes leur essence, ainsi que toutes les autres choses qui méritent le nom d’êtres ? Hermogène — Je le crois
Socrate  — Hé bien, si au moyen de lettres et de syllabes, quelqu’un parvenait à imiter de chaque chose son essence, cette imitation ne ferait-elle pas connaître ce qu’est la chose imitée ? Hermogène — Assurément
Socrate  — Et, si tu appelais peintre, musicien, les autres imitateurs, quel nom donnerais-tu à celui- ci ? Hermogène  — Ce serait, je pense, le nom de l’art qui nous occupe depuis si longtemps, celui de l’institution des noms
Socrate  — S’il en est ainsi, nous n’avons qu’à examiner si ces mots dont tu demandais l’explication, ῥόη, courant, ἰέναι, aller, σχέσις, l’action de retenir, imitent véritablement au moyen des lettres et des syllabes dont ils se composent, l’essence des choses qu’ils désignent
Hermogène — Sans doute
Socrate  — Voyons d’abord si ces mots-là sont les seuls primitifs, ou bien s’il y en a beaucoup d’autres
Hermogène  — Il y en a, je pense, beaucoup d’autres
94 Cratyle Socrate  — Cela est probable  : mais le moyen de distinguer par où l’imitateur commence son imitation ? Puisque l’imitation de l’essence se fait avec des syllabes et avec des lettres, n’est-il pas raisonnable de distinguer d’abord celles-ci, de même que ceux qui étudient l’art du rythme s’occupent d’abord de la valeur des lettres, puis de celle des syllabes, et n’arrivent qu’après ces préliminaires à l’étude du rythme lui-même ? Hermogène — Oui
Socrate — Nous aussi, ne devons-nous pas distinguer d’abord les voyelles, et ensuite successivement les autres lettres, suivant leurs espèces, à savoir les consonnes, et d’abord les muettes ; car tels sont les termes employés par les habiles en ces matières ; puis les consonnes qui ont un son propre : enfin, parmi les voyelles mêmes, ne devons-nous pas distinguer les différentes espèces ? Ces divisions établies, il faudrait passer à l’examen des noms, rechercher s’il en est auxquels tous les autres se ramènent, comme pour les lettres qui sont les principes de la connaissance même des noms, et si l’on y peut discerner, comme dans les lettres, des espèces différentes
Tout cela bien considéré, il s’agirait d’imposer à chaque chose un nom à sa ressemblance, soit qu’il faille donner à chacune un seul et unique nom, ou bien un nom composé, et mêlé de plusieurs noms
De même que les peintres, pour produire une image 95 Cratyle ressemblante, emploient tantôt une seule couleur, telle que le pourpre, ou toute autre couleur simple ; tantôt des tons mélangés, comme lorsqu’ils composent le ton de chair, ou toute autre préparation que la ressemblance exige ; de même, nous appliquerons à chaque chose, tantôt une seule lettre, tantôt plusieurs réunies en syllabes, tantôt encore un assemblage de syllabes, dont nous composerons des noms et des verbes ; enfin, de ces noms et de ces verbes nous formerons quelque chose de grand, de beau et d’un, le discours, qui sera dans l’art des noms, dans la rhétorique, et dans tous les arts analogues, ce qu’est dans la peinture la représentation d’un être animé
Ou plutôt ce ne sera pas nous qui ferons cela  : je me suis laissé entraîner à mes propres paroles  : dès longtemps toutes ces combinaisons, ont été formées par les anciens ; et tout et que nous avons à faire, si nous voulons les étudier en connaisseurs, c’est de les diviser comme nous avons fait jusqu’ici, et d’examiner de la même manière si les noms, soit primitifs, soit dérivés, sont convenables ou s’ils ne le sont pas
Procéder autrement et par voie de composition, ce serait mal s’y prendre et faire fausse route, mon cher Hermogène Hermogène — Très probablement, Socrate
Socrate  — Quoi donc, te croirais-tu capable de procéder à de semblables divisions  ? Pour moi, je n’ai pas en moi cette confiance
96 Cratyle Hermogène — Ni moi non plus, assurément
Socrate — Laissons donc cela : ou bien, veux-tu que nous le tentions et y fassions de notre mieux, quelque peu de succès que nous devions espérer, en nous expliquant bien d’avance, comme nous l’avons déjà fait pour les dieux ? Sans rien savoir de la vérité, nous voulions seulement, disions-nous, essayer d’interpréter les opinions des hommes à leur égard  ; de même à présent, disons-nous à nous-mêmes que si nous devons jamais, nous ou d’autres, parvenir à des résultats satisfaisants sur cette question, ce ne peut être que par le moyen dont nous avons parlé
Mais enfin il faut, comme on dit, nous y employer de toutes nos forces
Que t’en semble ? Hermogène — Je suis tout à fait de ton avis